Adieu mon ami : Faire le deuil de son animal de compagnie
87 pages
Français

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Adieu mon ami : Faire le deuil de son animal de compagnie , livre ebook

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Description

La mort d’un animal de compagnie est une expérience souvent déchirante. Dans Adieu, mon ami, Gary Kowalski propose des moyens d’en guérir en offrant des conseils chaleureux et judicieux pour traverser cette épreuve. Il y relate des anecdotes touchantes et propose des solutions pratiques comme de prendre soin de vous durant la période de deuil, créer des rituels qui honorent le souvenir de votre animal et parler de la mort aux enfants. Voilà un ouvrage merveilleux et réconfortant pour tous ceux qui connaissent la douleur de perdre leur petit compagnon.

Informations

Publié par
Date de parution 05 juin 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9782896837793
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 1997, 2012 Gary Kowalski
Titre original anglais : Goodbye, Friends : Healing Wisdom For Anyone Who Has Ever Lost a Pet
Copyright © 2012 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec New World Library, Navato, CA
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Josée Guévin
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Suzanne Turcotte
Conception de la couverture : Mathieu Caron-Dandurand
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89667-662-0
ISBN PDF numérique 978-2-89683-778-6
ISBN ePub 978-2-89683-779-3
Première impression : 2012
Dépôt légal : 2012
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Certains sont partis
et d’autres ne vont pas tarder.
Alors, pourquoi être malheureux
de devoir, nous aussi, mourir un jour ?
Pourtant, nos cœurs sont tristes,
parce que sur le grand chemin de la vie,
les amis que nous rencontrons
ne peuvent pas nous donner rendez-vous ailleurs.
— Traduction libre de la traduction du sanskrit de D ANIEL I NGALLS
1. Les animaux de compagnie ne sont pas insignifiants
T OUT MEURT UN JOUR : les poissons rouges, les rorquals bleus, les amis et les gens que nous aimons. Quand nous prenons conscience que toute vie a une fin, une forme de tristesse nostalgique nous envahit. Accepter la mort et apprendre à vivre dans la joie malgré cette certitude sont des défis difficiles, et cela vaut autant pour le décès d’un être cher que pour celui d’un animal qui faisait partie de la famille. Lorsqu’une relation se brise, le chagrin peut être intense.
Ce livre s’adresse à tous ceux qui ont déjà connu la mort de leur chat, de leur chien ou d’un autre animal familier. Nous les appelons communément « animaux de compagnie », une dénomination ayant parfois, aux yeux de certains, une connotation d’insignifiance ou de subordination, car durant des siècles, les animaux ont été considérés comme inférieurs à l’homme. Mais ceux qui défendent les droits des animaux préfèrent leur conférer des qualités humaines et les chérir tendrement. Mon ouvrage leur est destiné.
La majorité d’entre nous fait partie de la seconde catégorie. Lorsque j’étais étudiant en théologie en vue de devenir membre du clergé, un de mes professeurs prévenait ses élèves du cours de prédication de ne jamais parler des chiens pendant un sermon. Pourquoi ? Parce que les gens allaient aussitôt se mettre à penser aux personnalités canines bizarres qu’ils avaient rencontrées dans leur vie et qu’en conséquence, le sujet du sermon ne capterait plus leur attention.
Par exemple, il y a eu Flush, un springer anglais, ainsi nommé à cause du célèbre chien d’Elizabeth Barrett Browning (qui a fait l’objet d’une biographie complète par Virginia Woolf). Ma mère se rappelle Flush de son enfance pendant la Grande Dépression, une période de vaches maigres où la viande manquait ; le chien avait appris à adorer les légumes, à la place — les pelures de pommes de terre et de carottes que l’on faisait cuire pour lui —, ainsi que les pêches dans l’arbre du jardin. Son ouïe était si fine qu’il pouvait en entendre une tomber durant la nuit. Il a tellement mangé de ces fruits trop mûrs que sa dentition en a souffert, et ma mère se souvient très bien de la pauvre bête qui gémissait à cause de ses gencives qui lui faisaient mal, même quand il engloutissait les pêches. Un abruti l’a un jour empoisonné. Mais pour ma mère (qui ne possède pas d’animal et qui n’aime pas vraiment les chiens en général), les souvenirs de Flush restent vivants, après plus de 60 ans.
Beaucoup d’entre nous ont connu un chien de ce genre ou un autre animal qui a su gagner notre cœur. Les larmes que nous versons quand ces animaux meurent sont authentiques, car nos petits chéris tiennent une grande place dans notre vie. Leur présence douce et confiante fait peu à peu partie de notre routine quotidienne. Ils partagent nos repas et aiment jouer avec nous. Ils nous accompagnent dans nos sorties de même que dans nos moments d’introspection. Nous sentons la chaleur de leur affection et leur profonde loyauté, ce qui crée des liens affectifs tout aussi forts et réconfortants que ceux que nous avons avec d’autres êtres vivants. Quand ces liens sont rompus, nous pouvons éprouver un sentiment de vide et de perte, nous sentir déprimés, engourdis, perdus ou en colère.
Pour certains, la mort d’un animal de compagnie peut représenter la plus grande perte de leur vie. Récemment, un professeur m’a écrit au sujet d’une recherche informelle qu’il avait menée à l’Université de West Virginia, où il a enseigné durant plusieurs années. Il avait l’habitude de commencer ses cours d’initiation à la psychologie en demandant à ses élèves de consigner leurs souvenirs les plus heureux et les plus tristes.
Il a découvert que chez les femmes, les moments les plus tristes concernaient généralement la mort des grands-parents ou d’un autre proche. Chez les jeunes hommes, assez curieusement, les souvenirs les plus douloureux concernaient le décès d’un chien. Il dit n’avoir jamais pu prouver que ces résultats avaient un rapport avec la différence de sexe. Il était quand même étonnant que tant de jeunes adultes fassent référence à la perte d’un animal de compagnie, quand on leur demandait de se rappeler leur plus gros chagrin personnel.
Reconnaître la perte et les sentiments qui l’accompagnent est essentiel, pour guérir. Exprimer son chagrin est la seule façon de traverser la peine, de l’accepter et d’en sortir. Il ne faut pas nous empêcher de pleurer, de crier ou de manifester notre colère, au besoin, car ce sont des formes saines d’atténuer la douleur et de libérer nos émotions. Ça fait mal, et il faut le dire.
Qui plus est, nous avons besoin que les autres confirment notre chagrin. Bien entendu, personne ne peut régler ce qui ne va pas. Il n’y a pas de paroles magiques susceptibles de combler le vide que laisse la mort de notre ami. Les animaux de compagnie seraient insignifiants, si leur départ pouvait être surmonté si facilement. Mais bien que personne ne puisse nous retirer notre chagrin, la présence et l’attention de l’entourage prouvent qu’il est possible de ne pas rester seul avec la peine. Savoir que d’autres ont connu la même expérience apaise un peu notre souffrance.
Il se peut cependant que nous nous sentions penauds, quant à l’expression de cette partie vulnérable de nous-mêmes. On se retient, le doute nous assaille. Les autres ne risquent-ils pas de penser qu’il est aberrant d’être dévasté à cause d’un simple animal ? Certains penseront même qu’il y a de quoi rire. L’humoriste Garrison Keillor, par exemple, a écrit un sketch au sujet d’un juge dans un concours de poésie où il fallait lire des quantités de vers lamentables — dont certains de piètre qualité — sur des bêtes disparues. Toutefois, même monsieur Keillor semble comprendre que perdre son animal de compagnie est souffrant et qu’il n’y a rien de drôle à ça. Il a lui-même écrit son propre poème : En souvenir de notre chat, Ralph . En voici un extrait :

En rentrant à la maison, il faisait presque nuit. Le voisin attendait devant la porte. « Je suis désolé, j’ai une mauvaise nouvelle », a-t-il dit.
« Votre chat, le gris et noir, est mort. Je l’ai trouvé près du garage, il y a une heure. » « Merci, ai-je répondu, de nous en informer. »
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