Évaluation psychosociale auprès de familles vulnérables
176 pages
Français

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Évaluation psychosociale auprès de familles vulnérables , livre ebook

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Description

Avec une portée décidément pratique, portant sur la description de phénomènes sociaux, psychologiques et familiaux, cet ouvrage se veut un guide utile et actuel solidement fondé sur les connaissances fondamentales, mais touchant des préoccupations quotidiennes, adaptées au contexte québécois de l'intervention sociale. L'objectif général est d'aborder l'évaluation psychosociale de la famille pour aider le travail des intervenants sociaux dans un contexte de risque social.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 juillet 2012
Nombre de lectures 5
EAN13 9782760535756
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

PRESSES DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC
Le Delta I, 2875, boulevard Laurier, bureau 450
Québec (Québec) G1V 2M2
Téléphone : (418) 657-4399 • Télécopieur : (418) 657-2096
Courriel : puq@puq.ca • Internet : www.puq.ca

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Vedette principale au titre :

L’évaluation psychosociale auprès de familles vulnérables
(Collection D’enfance ; 11)
Comprend des réf. bibliogr. et un index.
ISBN 978-2-7605-1558-1
ISBN Epub 978-2-7605-3575-6
1. Familles inadaptées - Évaluation. 2. Familles inadaptées, Services aux -Québec (Province). 3. Enfants inadaptés - Réseaux sociaux. 4. Enfants -Développement. I. Tarabulsy, George M. (George Mikhail), 1964- . II. Collection.
HV697.E92 2008  362.82'8  C2008-941 001-7




Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIE) pour nos activités d’édition.

La publication de cet ouvrage a été rendue possible grâce à l’aide financière de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC).


Mise en pages : I NFOSCAN C OLLETTE -Q UÉBEC
Couverture : R ICHARD H ODGSON






1  2 3 4 5 6 7 8 9 PUQ 2008 9 8 7 6 5 4 3 2  1

Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés
© 2008  Presses de l’Université du Québec
Dépôt légal – 3 e trimestre 2008
Bibliothèque nationale du Québec / Bibliothèque nationale du Canada
REMERCIEMENTS
Ce projet de livre est né d’une collaboration avec diverses personnes des Centres jeunesse de Québec. À cet égard, les auteurs tiennent à remercier les contributions de Jacynthe Beaudry, Michael Burns, Isabelle Simard, Émile Careau, Denise Fréchette, Odette Lachance, Sylvie Lacroix, Karina Mathieu, Alain Drolet et Martin Roy. Parmi le personnel administratif que nous devons aussi remercier pour leur soutien à diverses entreprises de recherche nommons Marie Bouchard, Marie-Reine Patry, Michèle Tourigny et Daniel Côté. D’autres personnes, œuvrant dans le cadre d’autres Centres jeunesse ou CLSC ont également contribué à faire grandir les idées présentes dans ce livre : Stéphanie Larin et Rachel St-Georges, entre autres, qui ont su apporter énormément de compétence et de passion à des aspects de l’évaluation et de l’intervention dans le cadre de projets précis dans Lanaudière. Nommons également les équipes « enfance-famille » des CLSC de la région de Trois-Rivières et de Drummondville et Yves Mercure, qui a su soutenir les initiatives de la région de Trois-Rivières à l’intérieur des Centres jeunesse. Enfin, il est important de nommer diverses personnes qui ont œuvré à établir des collaborations de travail permettant l’établissement d’un espace de réflexion sur la pratique et la recherche et qui nous ont assuré de nombreux échanges au cours des années : Isabelle Cabot, Dominique Duchesne, Maryse Féliziani, Mélanie Goulet, Marylou Harvey, Johanne Maranda, Véronique Massé et Véronique Noreau. À toutes ces personnes nous témoignons notre reconnaissance pour tant d’aide et de collaboration.
La pertinence de jumeler expérience pratique et recherche dans l’évaluation psychosociale auprès de familles vulnérables
G EORGE M. T ARABULSY , Ph. D.
École de psychologie, Université Laval
Groupe de recherche sur l’inadaptation psychosociale chez l’enfant
M ARC A. P ROVOST , Ph. D.
Département de psychologie, Université du Québec à Trois-Rivières
Groupe de recherche sur le développement de l’enfant et la famille
S YLVIE D RAPEAU , Ph. D.
École de psychologie, Université Laval
É MILIE R OCHETTE , M. A.
Département de psychologie, Université de Montréal
L ES DÉFIS DE L ’ ÉVALUATION FAMILIALE ET LES ORIGINES DE CE LIVRE
Deux exemples reflètent à nos yeux les raisons qui nous ont incités à produire cet ouvrage. Le premier avait lieu dans un contexte de protection de l’enfant. L’enfant, alors âgé de 5 ans, était né d’une mère aux prises avec des difficultés majeures de déficience intellectuelle. Cette mère était seule, le père de l’enfant ne faisant plus partie de la cellule familiale depuis quelques années. La question qui animait la discussion sur ce cas portait sur la possibilité que cet enfant puisse être pris en charge par la Direction de la protection de l’enfance et placé en famille d’accueil. On doutait de la capacité de la mère de s’occuper adéquatement de son enfant ; celle-ci avait déjà commis plusieurs actions mettant sa santé en péril. La discussion, très animée, a fait ressortir un point important : malgré le fait qu’une thématique de négligence fasse partie de la vie de cet enfant depuis sa naissance, ses propres compétences intellectuelles n’avaient jamais fait l’objet d’une évaluation. Or, la recherche récente a largement démontré que les enfants de parents ayant une déficience intellectuelle sont très souvent aux prises avec de tels problèmes durant leur développement et nécessitent des actions préventives. Il était donc clair pour tous ceux qui étaient préoccupés par cet enfant que les décisions futures sur la nature de l’intervention à laquelle il allait être exposé nécessitaient une évaluation de son développement intellectuel. Depuis cette discussion, nos travaux ont confirmé que l’évaluation du développement cognitif de l’enfant doit être une priorité. Dans trois différents groupes d’enfants suivis par la Direction de la protection de la jeunesse, provenant de plusieurs régions du Québec (environ 200 enfants), nous avons démontré que la moyenne du développement intellectuel chez les enfants abusés ou négligés âgés de 0 à 5 ans se situait largement en deçà de la moyenne normative (Moss, Tarabulsy, St-Laurent, Bernier et Cyr, 2007).
Le deuxième exemple provient de notre travail de recherche. Il y a quelques années, nous avons commencé à suivre une cohorte de parents à risque sur le plan social avec la collaboration d’infirmières en périnatalité œuvrant auprès de ces familles dans un contexte de CLSC et d’organismes communautaires. Nos questions de recherche avaient une saveur fondamentale, classique, et présumaient une certaine universalité des processus en lien avec le développement de l’enfant. Or, nos discussions avec les infirmières nous ont fait rapidement constater que plusieurs éléments de la famille, que nous considérions comme étant universels, ne l’étaient pas dans un contexte de risque social. Des exemples des questions posées par les infirmières illustrent bien ce point :

Lorsque vous parlez du père, à quel homme faites-vous référence : celui qui habite avec la mère, celui qui a passé les derniers mois avec la mère et l’enfant mais qui n’est plus là ou celui qui est le père biologique de l’enfant, même si l’enfant ne le connaît pas ?

Quand le développement d’un enfant provenant d’un contexte à risque sur le plan social est-il perçu comme problématique ?

Est-ce que toutes les personnes nommées dans un réseau de soutien sont réellement des personnes pouvant offrir un degré de soutien social à des parents ? Certaines ne peuvent-elles pas avoir un impact néfaste sur le bien-être de la famille, même si elles sont nommées dans le questionnaire de soutien social ?

Les observations que nous réalisons lorsque nous nous rendons au domicile des parents semblent contenir plusieurs informations importantes sur le développement de l’enfant. Cependant, vos questionnaires font abstraction de la presque totalité de ces observations. Comment mieux en tenir compte ?
Dans les discussions autour de ces questions, nous avons changé plusieurs questionnaires et nous en avons ajouté d’autres pour pouvoir mieux cerner l’écologie familiale des participantes et participants à nos travaux. À la fin de cette recherche nous avons conclu, comme d’autres l’avaient fait avant nous, que l’évaluation des caractéristiques familiales doit nécessairement tenir compte du contexte de vie spécifique des familles avec lesquelles nous travaillons, surtout dans un contexte de risque social élevé. En tenant compte de ces particularit&#

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