Rapport du Conseil National du Numérique sur l’inclusion numérique - ANNEXES
304 pages
Français

Rapport du Conseil National du Numérique sur l’inclusion numérique - ANNEXES

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
304 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Le Conseil National du Numérique a remis ses conclusions sur l’inclusion numérique à Fleur PELLERIN, ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, de l’Innovation et de l’Économie numérique, le mardi 26 novembre lors des journées de l’AVICCA.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 27 novembre 2013
Nombre de lectures 62
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait


ANNEXES


ANNEXES...............................................................................................................................

ANNEXES I. MESURER L'E‐INCLUSION OU L'E‐EXCLUSION .....................................................

ANNEXE II. LISTE DES APPISNTATRCI AUX VENDREDIS TIBUFSCORINT
DU GROUPE E‐........................1.........LUSION..ICN................................................................

ANNEXE III. BURINTCOSNOIT DES IPANTSCITRAP AU GROUPE E‐INCLUSION ...................... 1

ANNEXE IV. COMPTE‐RENDUS DES VENDREDI CONSFITUBIRT DES PARTICIPANTS AU
GROUPE DE TRAVAIL E‐INCLUSION ................................................................................... 18

ANNEXES V. INITIATIVES MENTIONNÉES PAR LES CONTRIBUTEURS.................................. 22

Conseil National du Numérique‐www.cnnumerique.fr Pour une nouvelle politique donulisicn

1

Conseil National du Numérique

‐www.cnnumerique.fr

Pour une nouvelle politique nconiusldi


2


ANNEXES I. MESURER L'E‐INCLUSION
OU L'E‐EXCLUSION


"La recherche sur la fracture numérique a, selon, nous, trois grands enjeux. Le premier est
dintervenir dans le débat controversé sur les rôles respectifs du marché et de lintervention
publique pour réduire la fracture. Le second est de développer une représentation plus complexe
de cette fracture généralement limitée aux questions daccès Le troisième est dabandonner la
problématique du retard et dun modèle de diffusion universel pour faire droit à lexistence de
trajectoires de diffusion différenciées selon les contextes."1

Comment évaluer l'ampleur du problème d'inclusion ou d'exclusion numérique en France  et
éventuellement, le comparer à la situation d'autres pays ? Durant la première décennie du
développement grand public de l'Internet, la réponse paraissait simple : en mesurant sa pénétration
dans les différentes couches de la population. Mais depuis, tout se brouille : que mesurer,
l'équipement en machines (lesquelles ?), l'accès Internet, l'usage (de quoi, d'ailleurs) ? Un accès
Internet via un téléphone mobile équivaut‐il à un accès via un ordinateur ? L'accès du foyer
concerne‐t‐il tous les membres du foyer ? L'accès, voire l'usage, valent‐ils inclusion sociale ?
Ma gré plusieurs travaux déjà anciens2, force est de constater que les données statistiques ne
l
suivent pas l'approfondissement des questions relatives à la "fracture numérique" ou à l'inclusion
sociale3.
Que peut‐on cependant dire à partir des études existantes ?

Les principales sources utilisées

Nous nous fonderons ici principalement sur quatre sources :

L'étude annuelle du Credoc pour le Conseil Général de lÉconomie, de lIndustrie, de
lÉnergie et des Technologies (CGEIET) et lAutorité́de Régulation des Communications
Électroniques et des Postes (ARCEP), "La diffusion des TIC dans la société française"  édition
2012 disponible ici :http://www.credoc.fr/pdf/Rapp/R290.pdf


1Alain Rallet et Fabrice Rochelandet, "La fracture numérique : une faille sans fondement ?', Réseaux, n°
127, 2004
2 Notamment l'étude européenne SIBIS (2003), /w:/tphtisib.sww‐e.uro/gifel/s2D‐2/ES_social‐incisulp.nofd
3 Cette situation n'est pas propre à la France. Les études atioterninsanel d'Eurostat et de l'UIT ne vont guère
plus loin. Le Canada ou la Wallonie suivent plus lpxeenemitict la "fracture n",qieumuré mais leurs acidruetisn
restent très .scsslaueiq
Conseil National du Numérique‐www.cnnumerique.fr Pour une nouvelle politique dnoisulcni 3

Les publications de l'Insee issues de l'enquête sur les technologies de l'informatique et de la
communication d'avril 2012

Eurostat pour les comparaisons européennes :
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/statistics_explained/index.php/Information_society statistics
_
_at_regional_level

L'enquête sur les pratiques culturelles des Français réalisée jusqu'en 2008 par le
Département des études de la prospective et des statistiques (DEPS) du ministère de la
Culture et de la Communication :http://www.pratiquesculturelles.culture.gouv.fr/
Pour suivre l'actualité de ses chiffres, on pourra également se tourner vers l'Observatoire du
Numérique :http://www.observatoire‐du‐numerique.fr/

Accès et non‐accès à l'Internet


L'accès à l'Internet semble en dire suffisamment sur l'accès aux possibilités du numérique : d'une
part, il n'existe pratiquement plus d'équipement informatique sans connexion ; d'autre part, pour
l'instant du moins (et dans les pays développés), les accès à l'Internet sur mobile s'ajoutent aux accès
par ordinateur et ne s'y substituent pas.
L'Insee et le Credoc convergent pour indiquer qu'en 2012, environ 80 % des Français de plus de 12
(Credoc) ou 15 ans (Insee) étaient "internautes", c'est‐à‐dire se connectaient au moins
occasionnellement à l'Internet depuis chez eux et/ou depuis leur travail, un lieu public, ou en
mobilité. 78 % des foyers sont équipés à domicile. Les chiffres divergent plus nettement sur
l'Internet mobile (plus récent, plus difficile à qualifier) : 40 % d'utilisateurs selon l'Insee, moins de
30 % selon le Credoc.

Les inégalités d'accès à l'Internet sont avant tout fondées sur l'âge (avec un très fort décrochage au‐
delà de 60‐65 ans) et le niveau de diplôme, tandis que le niveau de revenu et le lieu de résidence
jouent moins4. Les foyers hébergeant des enfants d'âge scolaire sont également beaucoup plus
équipés que les autres.



4 Ce résultat apparaît leabquarntmerme constant depuis les années 1990, en France comme ailleurs. Les
inégalités entre genres, ou entre villes et campagnes, se sont comblées de manière spontanée. Celles entre
classes d'âge et niveaux cuta'ddéoin ntseisrapaap bien plus résistantes.
Conseil National du Numérique‐www.cnnumerique.fr Pour une nouvelle politique idsniocnul 4


En creux, le Credoc identifie quatre populations dont le taux d'accès à l'Internet reste inférieur ou
égal à 50 % : les plus de 70 ans, les retraités, les membres de foyers dont le revenu est inférieur à
900  par mois et les non‐diplômés. Ces "populations" n'étant à l'évidence pas étanches, les facteurs
de non‐accès peuvent avoir tendance à se cumuler.

Le taux d'accès à l'Internet en France s'inscrit au‐dessus de la moyenne européenne. Environ 15 %
des Français n'avaient jamais utilisé l'Internet en 2012, contre 22 % en moyenne dans la zone Euro.

Particuliers n'ayant jamais utilisé Internet

Conseil National du Numérique‐www.cnnumerique.fr

Pour une nouvelle politique onlusiicnd

5

(source : Eurostat)

Qu'apprend‐on et que n'apprend‐on pas des inégalités d'accès ?


Les chiffres qui précèdent décrivent des inégalités en matière d'accès à l'Internet, mais ne reflètent
pas nécessairement des situations d'exclusion. Pour passer de l'une à l'autre, il faut savoir répondre
à deux autres questions :

Le non‐accès est‐il choisi ou subi ? On peut par exemple penser que certaines personnes âgées,
socialisées et entourées, choisissent en toute connaissance de cause de ne pas investir de
temps, d'énergie et d

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents