Mon avenue Montaigne
180 pages
Français

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Description

Elle fut la plus jeune première vendeuse chez Christian Dior, pour revenir ensuite à ses premières amours, l'architecture d'intérieur et la décoration. Le jour où, retraçant sa carrière professionnelle pour le moins variée, elle constata qu'elle était toujours plus ou moins passée par l'avenue Montaigne, le désir lui vint de faire plus ample connaissance avec ce lieu, aujourd'hui la plus grande artère du monde de la mode. Elle nous livre là avec humour, parfois mélancolie, son histoire personnelle et celle de l'avenue, totalement imbriquées...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2009
Nombre de lectures 194
EAN13 9782336274782
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Graveurs de mémoire
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Geneviève GOUSSAUD-FALGAS, Les Oies sauvages. Une famille française en Tunisie (1885-1964), 2009.
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Mon avenue Montaigne

Jacqueline Adutt-Thibaut
© L’HARMATTAN 2009
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296097131
EAN : 9782296097131
Aux deux hommes qui ont le plus marqué ma vie mon père et Christian Dior.
Remerciements
Je voudrais remercier tous ceux qui sur l’ensemble de l’Avenue Montaigne m’ont aidée à rassembler mes souvenirs et à recueillir le matériel qui m’était nécessaire à l’élaboration de cet ouvrage. J’espère n’oublier personne et je remercie plus particulièrement ceux dont les noms suivent :
Madame Michèle Rossi, mon Agent littéraire et attachée de presse grâce à qui va voir le jour « Mon Avenue Montaigne ».
Monsieur Jean-Claude Cathalan, Président du Comité Montaigne qui a préfacé le livre et continue à m’aider.
Monsieur Francis Lepigeon qui préside la destinée du Théâtre des Champs-Elysées et qui m’a donnée tant de matériel en ce qui concerne les deux Théâtres et l’ensemble du bâtiment.
Monsieur C. Lanzenberg, historien, qui m’a donnée beaucoup de renseignements sur le passé de l’Avenue du temps où elle ne s’appelait pas encore l’Avenue Montaigne et jusqu’à l’époque du troisième empire.
Le service de communication, d’archives et de presse de la Maison Christian Dior et en particulier Monsieur Philippe le Moult et Madame Soizic Pfaff.
L’ensemble du personnel de la Maison Christian Dior et le peu de mes anciens collègues qui sont encore parmi nous, en particulier Madame Simone Noir.
Le service de communication de l’hôtel Plazza Athénée et en particulier Madame Isabelle Maurin et l’ensemble du personnel pour sa coopération.
Le service de presse de la Maison Caron.
Monsieur Andrew L. Lorant qui fut le Président Directeur Général de Levitt France.
La famille Fouquet de la confiserie bien connue, une des plus anciennes maisons du quartier, pour son aide à retrouver mes souvenirs de l’Avenue.
Madame Martine Mazurel pour tous les renseignements sur la Maison Harry Winston.
Madame Christine Derksen qui fut longtemps sur l’Avenue et qui préside maintenant aux destinées de Jun Ashida le plus grand couturier de l’empire du Soleil Levant dont la boutique se trouve à paris pour son soutien et son aide sans faille.
Préface
Jacqueline Adutt-Thibaut nous raconte l’Avenue Montaigne et évoque son histoire dans un livre qui se lit comme un roman.
Son destin s’est si souvent et si intimement recoupé avec l’Avenue Montaigne qu’elle nous la fait remarquablement vivre et sentir.
Elle évoque, au gré de son récit, le passé si riche de cette belle Avenue qui en deux siècles est passée de l’Allée des Soupirs, puis de l’Allée des veuves à l’artère qui réunit les plus belles enseignes de prestige au monde.
Tout au long de sa vie personnelle attachante qui se croise en permanence avec l’Avenue Montaigne, nous revoyons au-delà des façades aux grands noms, cette merveilleuse aventure qu’il serait trop facile d’oublier derrière les brillantes vitrines d’aujourd’hui et qu’elle nous conte si délicieusement.
Nous tous qui aimons cette Avenue, la vivons et nous employons à la faire vivre et l’embellir, pouvons remercier Jacqueline Adutt-Thibaut de sa contribution pour ses grandes et petites histoires à retracer les étapes de son superbe passé et de son prestigieux présent.
Ces lignes ne sauraient se terminer sans un hommage à la mémoire de Jacques Rouet qui présida aux destinées d’une des belles maisons de l’Avenue et créa en 1971 le Comité Montaigne qu’il présida jusqu’en 1983, et dont on retrouve la présence dans les pages de ce livre.
Jean-Claude Cathalan Président Comité Montaigne
Sommaire
Graveurs de mémoire Page de titre Page de Copyright Dedicace Remerciements Préface PREMIÈRE PARTIE - L’AVENUE MONTAIGNE ET MOI DEUXIÈME PARTIE - LES CHEMINS QUI MÈNENT À L’AVENUE MONTAIGNE TROISIÈME PARTIE - 32, AVENUE MONTAIGNE LES ANNÉES DIOR QUATRIÈME PARTIE - 42, AVENUE MONTAIGNE - 25 RUE BAYARD ALCANTE ET LEVITT FRANCE CINQUIÈME PARTIE - PROMENADES STUDIEUSES D’UN TROTTOIR À L’AUTRE SUR L’AVENUE MONTAIGNE ÉPILOGUE
PREMIÈRE PARTIE
L’AVENUE MONTAIGNE ET MOI
Je n’aurais pas l’outrecuidance d’affirmer ici que l’Avenue Montaigne exerce sur nos visiteurs étrangers la même fascination que notre vieille « Dame de Fer » , d’autant que cette dernière arbore depuis l’an 2000 une scintillante parure de diamants qui lui donne encore plus d’attraits. Pourtant, toutes les « victimes de la mode », venant de contrées plus ou moins lointaines et dont le « luxe » est le credo, se donnent rendez-vous sur les trottoirs de l’Avenue la plus fashion du monde. Elles admirent les vitrines des marques les plus prestigieuses qui existent sur la planète. Qu’ils aient les yeux bridés ou la peau noire, qu’ils parlent arabe, russe ou anglais ces passants repartiront tous avec le paquet orné du « logo » convoité, même si parfois leurs moyens financiers n’auront permis que l’achat d’un « gavroche » ou d’un tube de rouge à lèvres.
A travers les méandres des sentiers du hasard et des coïncidences, ma vie professionnelle un peu chaotique est toujours passée par l’avenue Montaigne. Bien que croyante, j’ai toujours pensé que tout était déjà écrit dans le grand livre des destinées et que la participation de l’individu au déroulement de sa vie se bornait à quelques choix qui n’étaient pas forcément ceux qu’il eût été judicieux de faire. Beaucoup de questions sont restées sans réponse, d’autres parfois ont trouvé longtemps après des explications approximatives, mais pas celle-là : pourquoi à des époques différentes, des activités diverses et à chaque fois avec des gens nouveaux, me suis-je toujours retrouvée travaillant avenue Montaigne, même si j’ai souvent changé de trottoir et de numéro ? De cette constatation est né le désir de me plonger dans mes souvenirs et de voir ce que nous étions devenues l’une et l’autre, l’avenue Montaigne et moi.
D’un passé qui commence à la fin de la seconde guerre mondiale et qui court jusqu’au XX e siècle, serais-je capable de montrer combien nous avons changé toutes les deux et découvrirais-je enfin pourquoi nos destins ont été si souvent imbriqués. Mais cette évidence n’aura pas été ma seule motivation. Il en est d’autres plus profondes que je vais tenter d’expliquer aux fil de ces lignes qui courent sous ma plume et dont je ne peux plus arrêter le flux. Je n’ai pas eu d’enfant, pour des raisons médicales. Les méthodes actuelles me permettraient comme à des milliers de femmes une grossesse et une maternité. Hélas, dans les années cinquante, l’idée de la « fécondation in vitro » n’avait sans doute pas commencé à germer dans le cerveau des chercheurs. Ce fut une incommensurable frustration, une blessure qui ne s’est jamais refermée et le moteur sans faille d’innombrables challenges vis-à-vis de moi-même. Je dois reconnaître que si j’avais eu la vie de ma mère et de ma grand-mère, je n’aurais pas eu le temps de réaliser le centième de ce que j’ai fait dans ma vie. Les bourgeoises cossues de leur génération étaient élevées pour le mariage et les maternité

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