Spasmotsfolies
199 pages
Français

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Description

Un monde de 2013, 2014 et 2015 dangereux, explosif raconté à travers des histoires courtes relatant les grands événements de cette période. Des cycles religieux et sociétaux qui s’approchent de leur apogée et d’autres qui s’enfoncent dans les folies sécuritaires et matérialistes où l’homme détruit l’homme de différentes manières. Des interrogations, des analyses des émotions, de l’humour, en prose et poésie. Un florilège de spasmes, de mots ajoutés à un grain de folie, salés avec une pointe d’humour nommé Spasmotsfolies…

Informations

Publié par
Date de parution 27 mars 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312031521
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Spasmotsfolies

Pierre St Vincent
Spasmotsfolies















LES ÉDITIONS DU NET 22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2015 ISBN : 978-2-312-03152-1
Préface de Maïssa Boutiche poètesse Algéroise…








La vie dans toute sa splendeur, ses caprices, ses lois et ses supplices, mer, terre et mère Eve et père Adam. Une poésie dansante, sous la plume sensible du poète qui vante et décrit avec sensibilité, les maux, tels la guerre, les souffrances et les conflits dans lesquels s’engouffrent l’humanité et le beau qui rend la vie sublime, belle et élegante où tout chante l’amour et la beauté.

Pensées
J’aimerais donner un vrai sourire au monde, éclairer le visage d’un seul Dieu aimé de tous…
La mort, la destinée, donnent hélas toujours une dure leçon à la vie !

Imaginez combien de papillons et d’idées il faut élever ou cultiver pour écrire un livre… Lire est un plaisir qui s’appuie sur la substance d’un humain qui s’obstine à taquiner sa muse mais jamais à l’aimer où à la féconder… en quoi beaucoup de choses qui nous entourent dans la nature sont plus utiles et prolifiques qu’un auteur et son livre…

Notre vie
Le soleil est la vie
Le levant : la naissance
Ses éruptions : la passion, la haine, la guerre,
Sa lumière : l’amour, le bonheur, le partage, l’altruisme, la beauté de l’âme…
L’univers qui l’entoure : la famille, les amis,
Le couchant : la tristesse, la maladie, la disparition.

A quoi sert un monde où règne la richesse ? A quoi sert un monde où sévit la misère ? Ami regarde ce monde perdu entre ciel et terre ! Pourquoi serait il coupé des règles de l’Univers ?

Une étoile naît, obscure à nos yeux aveugles, une autre implose dans un étrange trou noir ! L’espace est couvert de tâches de désespoir. Chaque astre fonce à vitesse infinie. Tout est mouvement et énergie où chaque objet vit sa propre vie…
Tout est réglé dans ce céleste éther.

Et puis, sur cette planète Terre les humains sont éphémères gouvernés par des Dieux éternels, la richesse et l’espoir la peur et la misère…La guerre, le désespoir… L’homme y vit prospère, astre dans la lumière, ou scories d’étoiles le nez dans la poussière… pire… dans l’ignorance, en face de l’opulence…

Tout parait chaos sur notre bonne Terre… Mais ceci n’est que l’image de l’Univers.
Près du commencement !
Au saut des polissoirs (Dan EL poète et philosophe)
Ils étaient là,
Assis sur les roches,
Le geste ancestral répété depuis la profondeur des âges ;
Pourtant il en fut un dernier à faire le geste si simple
Qui semblait immortel ;

Pourtant il en fut un dernier,
Dans les oreilles le bruit de l’eau mugissante du rapide, du saut ou de la cascade.
Dans les yeux le vert et le bleu reflétés comme un miroir animé,
Dans les mains la pierre molle frottée contre la pierre dure ;
Durant des heures le travail du sable, de l’eau, du granit, de l’obsidienne…

Pendant des siècles, des millénaires,
Ils étaient là assis sur les roches.

Pourtant il en fut un dernier,
Ishi de l’Amérique du sud,
Même destin qu’un Mohican…

Peuple de la Terre,
Peuple de Gaïa la véridique,
J’aime à m’asseoir où tu t’asseyais,
J’aime à mettre la main où la tienne polissait,
Aux sauts des polissoirs.

Chapitre 1 - Un zest d’humour…
Naissance de l’humanité et déjà des problèmes à résoudre chaque jour depuis la création .
Au commencement il y eut le verbe et l’homme s’aperçut vite d’un manque…
Cette poésie :

En ce lieu béni où fleure un souffle de feu
En ce lieu sacré où exhalent, insidieux
Les parfums de roses de nos abats
Viens là,
Vider ta pestilence
Dans cette fosse d’aisance,

sûrement oubliée dans nos écritures est applicable à chacun sans exception…
Ce qui est étrange c’est que ceci n’apparaisse dans aucun livre Saint… Il fallait réparer cet oubli !
Les propos saints de nos livres étaient-ils dénués de tout fondement ?
Quoiqu’au commencement il n’y avait pas tout ce que ces vers portent en eux, toute cette subtilité grandiloquente, ces artifices inventés par une science dans ce cas très consciente d’une nécessité hygiénique absolument pas sans fondement !!!

Alors pourquoi rester sérieux. De même, nous partons tous un jour, imprévisible, malgré la science, alors sourions de nous-même, de toutes nos convictions, de toutes nos différences, mais respectons l’autre qui a dû subir au moins 300 jours par an cette humiliante position…
Sans cela, l’homme après le verbe serait mort en quelques jours et pourtant non seulement ceci se passe quasiment chaque jour, mais certains rajoutent des diarrhées verbales politiques, intellectuelles et font chier le reste du monde…
Quoique je trouve le monde politique, malgré ces commentaires, bien constipé !
Ce qui est sûr c’est que ce petit poème n’a pas le vers solitaire et ne restera sûrement pas dans les annales…
Eve
D’une côte elle a jaillie,
Eblouissante et nue,
Dieu venait de comprendre
Que l’homme, seul était perdu !

Je voudrais mon alter égo
Avait demandé l’homme
Dieu avait exigé un lingot
Trop cher avait dit Adam

Serait-ce l’origine ?
Serait-ce la cause,
De nos conflits humains ?

Dieu a dit à l’homme
D’elle viendra ta descendance !
Elle sera la matrice,
Tu seras la semence…

D’un seul endroit
Viendra la naissance.
Ne te trompe jamais !
Car je te détruirai

Ainsi périront beaucoup d’humains
Les armes à la main…
Sodome sera demain…
Dit le divin !
Provocation offensée…
Me levant ce matin voici ce que muses me disent !
Pierre, à ta cause les femmes ne sont plus acquises !
Ta poésie enrubannée en ce lieu, n’est plus de mise.

J’ai alors saisi le tromblon de l’humour !
Plus besoin de rime sur le bonheur ou l’amour…
Finies les trompettes de ma renommée,
Sur le chemin, elles m’ont abandonnées…

Fini le faux cul, et ses tendres caresses…
Admettez mesdames, que vous demandez sans cesse
Des bisous, des soupirs, des kilos de tendresse,
En échange de quoi… un tout petit peu d’ivresse.

Fini le poète se jetant à vos pieds
Et soulignant votre infinie beauté
Peu me chaut, fini les encensoirs
Voici dès aujourd’hui enfermé dans le noir,
Nos prévisibles et virils… coups de boutoirs…

Nous nous complaisons dans la luxure !
Cette évidence est absolument sûre !
Nous sommes devenus ce que vous haïssez
Le plus le matin, perdues dans vos pensées…

Bonjours Sodome, fini préliminaires longs,
Saillissons vos corps, sans perdre nos raisons,
Vos montagnes et vallées parcourues de vos spasmes
Bruissantes de nos fantasmes…
Livrés à l’unisson.
De nos âmes
Offensées…
Je ne comprends pas la femme
Je ne comprends pas la femme
Qui ne comprends pas l’homme
L’homme a les pieds sur la terre
Elle a la tête dans les Ethers

Je ne comprends pas la femme
Qui nous voit sans une âme…
La femme est une déesse
Dans ce cas une traîtresse…

Nous avons la clémence
Vous avez l’insolence
Nous avons des sentiments
Vous… des ressentiments

Face à si peu de bon sens
Nous opposons le silence
En digérant cette offense.
Proche de la sénescence…

Pourrissons ces idées révolues
Par la puissance de nos vertus
Non rien de rien ! Je ne regrette rien !
J’aurais aimé être un artiste
Je suis raté et j’en suis triste
Quarante ans de sérieux
C’était pas très sérieux…
J’aurais voulu être Gabin
Loupé… j’savais rien
Ou bien Devos
J’l’ai eu dans l’os

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