Florian Vachon : "A nous de provoquer la chance"

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• Publié par: le-sport-magazine
• Publié le: 02 janvier 2013
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• Langue: Français

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Florian Vachon : "A nous de provoquer la chance"

Vainqueur notamment de la Classic Loire-Atlantique et d'une étape du Critérium International, Florian Vachon a été le meilleur coureur de son équipe la saison dernière avec trois succès. Malgré les sollicitations, il a choisi de rester fidèle en s'engageant pour deux saisons supplémentaires aux côtés de Bretagne - Séché Environnement.

Après avoir explosé en 2010 et raté l'année de la confirmation en 2011, vous êtes revenu au premier plan en 2012. Dans quel état d'esprit vous trouvez-vous à l'aube de cette nouvelle saison ?

J'espère remporter quelques belles petites victoires. Ne me demandez pas quelles courses, je ne sais pas trop encore. Et puis c'est difficile de prévoir.

"Je marche plus sur des pics de forme"

Comment expliquez-vous votre baisse de niveau ?

Je sortais d'une très belle année 2010, elle appelait forcément confirmation en 2011. Ne pas y arriver, ça a avant tout été une déception personnelle. J'ai été malade dès le début de saison, ce qui m'a mis en retard dans ma préparation. Il y a eu un hiver difficile en Auvergne. Mais je ne me suis pas affolé plus que cela. Je me suis dit que ça allait revenir comme d'habitude. Je ne referai pas cette erreur. Désormais, je sais que le retard ne se rattrape pas comme ça. J'ai passé mon temps à courir après la forme. J'ai terminé l'année très frustré, entre mes erreurs de préparation, les attentes que l'on pouvait avoir et que je pouvais avoir et une chute. C'est délicat, mais c'est aussi ça qui forge l'expérience. Maintenant, je sais que la forme ça ne se rattrape pas avec le temps. Il faut mettre les bouchées doubles tout de suite.

Que vous manque-t-il encore, selon vous, pour exploser au plus haut niveau ?

La régularité, je pense. Les performances, ça se prépare. Quand j'ai un objectif, je parviens à y arriver en général. Mais c'est vrai que, derrière, il y a une période de décompression que je ne passe pas forcément bien. Je marche plus sur des pics de forme que sur la longévité. Petit à petit, avec les années, les grosses charges de travail, les creux sont moins gros et on arrivera à être un peu plus fort, mais il faut aussi se mettre en tête que l'on ne peut pas gagner tous les week-ends non plus sauf quand l'on est sprinteur.

Pensez-vous que l'équipe a le potentiel pour participer au Tour de France ?

On verra, ça reste la décision d'ASO, pas la nôtre. Notre seul objectif, c'est de gagner des courses cette année. On ne se bat pas que pour le Tour. Le but est d'être présent. Comme nous le dit souvent notre manager général : si on devient incontournable, on sera pris. C'est à nous de provoquer la chance.