Geoffroy Lequatre : " 2011, une année vintage !"
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Geoffroy Lequatre : " 2011, une année vintage !" Que préférez-vous : un maillot voyant ou plus discret ? Ça dépend. Il y a des maillots flashy très intéressants. On constate cette année un retour au noir et aux couleurs sobres. Le peloton 2011 est plus vintage que les autres années.

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Publié le 03 mai 2011
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Langue Français

Extrait

Geoffroy Lequatre : " 2011, une année vintage !"

Que préférez-vous : un maillot voyant ou plus discret ? Ça dépend. Il y a des maillots flashy très intéressants. On constate cette année un retour au noir et aux couleurs sobres. Le peloton 2011 est plus vintage que les autres années. La tendance est au noir passe-partout avec des couleurs plus flashy.

Que pensez-vous des maillots surchargés de publicités ? Certaines équipes ont plusieurs sponsors et donc des contraintes publicitaires. Ils se doivent de faire ressortir une marque sur un encart assez réduit. Mais c'est vrai que ça gâche un peu l'aspect général du maillot.

Quel est celui que vous préférez ? Celui de Sky. Il est très propre, simple, classe. En deuxième, je placerais RadioShack parce qu'il se voit, qu'il est différent des autres. Il est assez classe, élégant, et j'aime beaucoup ce gros "R" sur le devant accompagné d'un cuissard noir un peu rétro. Mais surtout je me sens bien dedans (rires).

Regardez-vous ce que fait Max Guazzini avec le Stade Français ? Le Stade Français est sorti du lot avec ses design originaux et ses sérigraphies. Leur maillot de toutes les couleurs était intéressant et sortait de l'ordinaire. Je m'intéresse à tout ce qui se fait, je lis beaucoup. Il est important d'observer les autres sports, mais la mode, l'ameublement d'intérieur ou l'art sont aussi des sources d'inspiration. On peut y trouver des idées pour créer des choses différentes. On a besoin de ça pour rompre avec le classicisme ambiant et tendre vers un cyclisme encore plus fashion (rires).

Le vélo n'est-il pas au contraire plus excentrique que les autres sports comme le football, le tennis et le rugby ? Depuis les années 90 avec l'arrivée des nouveaux matériaux et des nouvelles couleurs, les choses ont évolué. Par ses extravagances, Mario Cipollini a contribué au changement d'identité du cyclisme.

Selon vous, le maillot peut avoir des répercussions sur la performance. De quelle manière ?

Il vaut mieux aimer son maillot que de le détester. Est-ce que vous vous habillez tous les jours en rouge ? On s'habille en fonction de son sentiment du matin, de sa forme. Et sur une saison professionnelle, on passe plus de 150 jours par an avec une seule tenue et même davantage si l'on prend en compte les entraînements. Je pense qu'il y a des choses à faire de ce côté-là. On pourrait donc imaginer avoir plusieurs kits différents et les faire évoluer au fil de la saison. Mais la réglementation de l'UCI réduit le champ des possibilités.

Que pensez-vous des équipes dont le maillot n'évolue pas au fil des années ? Ils apportent quelques modifications, le remodèlent tous les ans, mais la base reste la même car ce sont des institutions. Le maillot est un moyen d'identification : l'orange d'Euskaltel est le symbole du Pays Basque. C'est aussi le cas de Rabobank. Ces équipes souhaitent préserver leur image de marque. C'est un choix.

Pouvez-vous nous parler de votre marque G4 que vous avez développée avec votre amie ? Notre marque est présente sur internet (www.g4dimension.com). On va bientôt retrouver nos produits en magasin. C'est la prochaine étape de notre développement.

"Avoir plusieurs kits différents par saison"

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