La vie sans Vinokourov...
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Description

La vie sans Vinokourov... Année de création : 2007 Classement UCI 2012 : 10ème Nombre de victoires 2012 : 17 Meilleur coureur UCI en 2012 : Roman Kreuziger (20ème) Giro : Roman Kreuziger (15ème) Tour de France : Janez Brajkovic (9ème) Vuelta : Andrey Kashechkin (34ème) Budget : 12 M€ Vélos utilisés : Specialized Manager : Guiseppe Martinelli Directeurs sportifs : Alexandr Shefer, Gorazd Strangelj, Dimitri Sedoun, Guido Bontempi, Jan Kirsipuu, Alexandre Vinokourov Site internet : www.proteam-astana.com Si l'on se réfère à son classement dans la hiérarchie World Tour, on peut se dire que l'équipe kazakhe est à sa place. Le plus surprenant est venu surtout du fait que ce sont davantage les coureurs auxquels on s'attendait le moins qui ont porté le flambeau. Il aurait vraiment fallu avoir le nez creux pour deviner la victoire d'un Enrico Gasparotto lors de l'Amstel Gold Race ou celle de Maxim Iglinski sur Liège-Bastogne-Liège. Avec ces deux succès d'anthologie, on pouvait déjà considérer la saison d'Astana réussie. Cependant, les coureurs de Guiseppe Martinelli ne se sont pas arrêtés là. D'autres victoires de renom sont venues s'ajouter au palmarès comme ces deux belles victoires sur le Giro par l'intermédiaire de Roman Kreuziger et Paolo Tiralongo. Sur la Vuelta, cela n'a pas été mal non plus et sur le Tour de Suisse avec le Suédois Fredrik Kessiakoff, ou une autre victoire sur le Tour de Pékin avec Francesco Gavazzi.

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Publié le 02 janvier 2013
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La vie sans Vinokourov...

Année de création : 2007 Classement UCI 2012 : 10ème Nombre de victoires 2012 : 17 Meilleur coureur UCI en 2012 : Roman Kreuziger (20ème) Giro : Roman Kreuziger (15ème) Tour de France : Janez Brajkovic (9ème) Vuelta : Andrey Kashechkin (34ème) Budget : 12 M€ Vélos utilisés : Specialized Manager : Guiseppe Martinelli Directeurs sportifs : Alexandr Shefer, Gorazd Strangelj, Dimitri Sedoun, Guido Bontempi, Jan Kirsipuu, Alexandre Vinokourov Site internet : www.proteam-astana.com

Si l'on se réfère à son classement dans la hiérarchie World Tour, on peut se dire que l'équipe kazakhe est à sa place. Le plus surprenant est venu surtout du fait que ce sont davantage les coureurs auxquels on s'attendait le moins qui ont porté le flambeau. Il aurait vraiment fallu avoir le nez creux pour deviner la victoire d'un Enrico Gasparotto lors de l'Amstel Gold Race ou celle de Maxim Iglinski sur Liège-Bastogne-Liège. Avec ces deux succès d'anthologie, on pouvait déjà considérer la saison d'Astana réussie.

Cependant, les coureurs de Guiseppe Martinelli ne se sont pas arrêtés là. D'autres victoires de renom sont venues s'ajouter au palmarès comme ces deux belles victoires sur le Giro par l'intermédiaire de Roman Kreuziger et Paolo Tiralongo. Sur la Vuelta, cela n'a pas été mal non plus et sur le Tour de Suisse avec le Suédois Fredrik Kessiakoff, ou une autre victoire sur le Tour de Pékin avec Francesco Gavazzi.

Avec d'autres titres en Europe de l'Est, le bilan comptable a été plus qu'acceptable. Toutefois, certaines déceptions devront servir de leçon pour 2013. On peut en particulier se référer à Roman Kreuziger et Janez Brajkovic. Sur les grands tours, cela s'est avéré comme un

échec cuisant sur eux. Ainsi, si le Tchèque a sauvé l'honneur sur le Giro en s'adjugeant l'arrivée à l'Alpe de Pampaego, il s'est littéralement écroulé lors de la troisième semaine du Giro. Il ne fera plus partie de l'aventure chez Astana de toute façon puisqu'il est parti chez Saxo Bank-Tinkoff.

Quant au Slovène, il n'a pu faire mieux que 9ème sur la Grande Boucle et a une nouvelle fois failli. Tout au long de l'année, pour sa dernière saison, Alexandre Vinokourov n'a pas pu faire de miracles, si ce n'est celui de devenir champion olympique.

Avec un tel recrutement, Astana ne peut pas cacher ses ambitions

Pour 2013, on a voulu bâtir pour gagner chez Astana. Tout d'abord "Vino" (une enquête a été ouverte à son endroit par l'UCI suite à sa victoire sur Liège-Bastogne-Liège en 2010), va passer du guidon au volant, alors qu'il dirigeait déjà cette équipe de fait, depuis des lustres. Il a trop d'expérience dans le milieu pour s'être fourvoyé au niveau de la campagne de recrutement opérée. Vincenzo Nibali, on ne le présente plus... Il a été numériquement recruté pour remplacer Roman Kreuziger. L'Italien qui va tout faire pour apporter le Giro à Astana aura malgré tout des lieutenants de haut niveau à ses côtés pour assouvir ses ambitions, que ce soit Janez Brajkovic et le prometteur Fabio Aru, ou Jakob Fuglsang qui arrive après une saison cauchemardesque chez Radioshack. Du côté des sprinteurs, Astana a réussi le tour de force de faire signer la petite bombe italienne Andrea Guardini de la Farnese Vini, qui s'apprête à découvrir le World Tour en 2013 avec une très grande ambition. Autre atout le rapatriement d'une forte colonie italienne propulsée par Guiseppe Martinelli. Avec pas moins de onze Transalpins dans ses rangs, Astana va prendre des allures de Squadra Azzurra. L'adaptation des nouveaux venus ne va s'en trouver que plus rapidement facilitée. Bref, avec autant de points forts, Astana ne va pas pouvoir se cacher bien longtemps. Ce que confirme l'ancien de l'équipe, Paolo Tiralongo, qui a par le passé été un magnifique porteur d'eau pour Contador : "Le recrutement effectué est de grande qualité. Nous n'allons pas nous cacher avec en ligne de mire le Tour d'Italie notamment". Même sans Vino, Astana veut continuer à faire peur.

SON OBJECTIF EN 2013

Astana a connu pas mal de couacs sur les grands tours. Il va s'agir de faire mieux lors des épreuves de trois semaines, mais sur les classiques aussi. La venue d'un Nibali s'inscrit totalement dans ce schéma. de Il va des mais La dans ce

la recruE La bombe Guardini va-t-elle exploser ?

Il a été victorieux à dix reprises en 2012, dont une fois lors du Giro en remportant la 18ème étape devant un certain Mark Cavendish, puis avant de se faire exclure de la course deux jours plus tard pour être resté trop longtemps dans le sillage de la voiture de son directeur sportif . En 2013, il va changer de division en quittant la Farnese Vini après deux ans de bons et loyaux services. En rejoignant Astana, il s'ouvre à un calendrier bien plus large et prestigieux. En Italie, on compare déjà Guardini à Cipollini, lui qui n'a que 23 ans. Le Transalpin a expliqué les raisons pour lesquelles il a rejoint l'équipe kazakhe : "Si c'était pour le salaire, j'aurais pu rester à la Farnese. Je suis venu pour me lancer dans un nouveau défi et participer à d'autres courses". En remportant une étape du Giro, l'Italien a déjà réalisé l'un de ses rêves. Mais nul doute qu'il en a encore pleins la tête. Guardini va essayer de confirmer véritablement son potentiel de sprinteur au plus haut niveau. Et comme le dit l'intéressé, "je dois gagner pour prouver ce dont je suis capable".

LES MOUVEMENTS

Arrivées : Agnoli (Liquigas-Cannondale), Nibali (Liquigas-Cannondale), Vanotti (Liquigas-Cannondale), Fuglsang (Radioshack-Nissan-Trek), Guardini (Farnese Vini), Lutsenko (Astana Continental), Tleybaev (Astana Continental), Aru (Pelagazzo), Huffman, Kamyshev (Astana Continental) Départs : Vinokourov (retraite), Kiserlovski (Radioshack-Nissan), Kreuziger (Saxo Tinkoff), Fofonov (Retraite), Iglinskiy (AG2R-La Mondiale), Renev (Astana Continental), Nepomnyachshi (Astana Continental), Masciarelli, Petrov (Saxo Tinkoff)

4 SES PLUS - En s'installant officiellement aux manettes de l'équipe, Vinokourov va apporter toute son expérience. - Astana a frappé fort sur le marché des transferts avec les arrivées de Nibali, mais aussi de Vanotti, l'un de ses fidèles gregarios. - Le Suédois Kessiakoff a réalisé une saison somptueuse. Cet excellent rouleur s'est distingué sur les chronos des Tours de Suisse et de la Vuelta. Sur le Tour de France, il a plus qu'embêté Thomas Voeckler dans la quête du maillot à pois. 4 SES MOINS - Même si Nibali est arrivé, Astana a perdu gros avec le départ de Roman Kreuziger. - On attend vraiment mieux de Janez Brajkovic qui a beaucoup déçu lors du dernier Tour de France, lui qui est pourtant considéré comme un très bon rouleur-grimpeur. - Sur les premières classiques, l'équipe, qui a beaucoup recruté, va être attendue au tournant.

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