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Même peur pas! QUE VAUT CE GROUPE D ? Placé dans le deuxième chapeau, contrairement à la saison passée où il était tête de série, l'Olympique Lyonnais a hérité d'un groupe D à sa portée avec le Real Madrid, l'Ajax Amsterdam et le Dinamo Zagreb comme adversaires lors de ce premier tour. Evidemment, avec ses neuf Ligues des Champions (ou Coupes d'Europe des Clubs Champions) à son palmarès, le Real Madrid fait figure de grandissime favori. Rémi Garde ne s'est d'ailleurs pas fait prier pour le confirmer : "Le Real est naturellement le favori". Même son de cloche dans la bouche d'Hugo Lloris : "Il faut rester réaliste : on essaiera de réussir le meilleur résultat possible mais le Real Madrid reste favori de ce groupe. Ensuite, nous sommes un petit groupe de trois équipes au sein duquel le moindre point sera important." La première journée a confirmé la probabilité de ce scénario : le Real l'a emporté 1- 0 à Zagreb alors que l'OL et l'Ajax n'ont pu se départager à Amsterdam (0-0). Pourtant, à Madrid, le discours reste mesuré. "Nous avons affronté Lyon [de nombreuses fois] ces sept dernières années et c'est toujours un déplacement compliqué pour nous ; nous n'avons jamais gagné là-bas. C'est une équipe avec une défense très solide qui est mature et compétitive", a expliqué Emilio Butragueno.

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Publié le 04 octobre 2011
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Langue Français

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Même peur pas!

QUE VAUT CE GROUPE D ?

Placé dans le deuxième chapeau, contrairement à la saison passée où il était tête de série, l'Olympique Lyonnais a hérité d'un groupe D à sa portée avec le Real Madrid, l'Ajax Amsterdam et le Dinamo Zagreb comme adversaires lors de ce premier tour. Evidemment, avec ses neuf Ligues des Champions (ou Coupes d'Europe des Clubs Champions) à son palmarès, le Real Madrid fait figure de grandissime favori. Rémi Garde ne s'est d'ailleurs pas fait prier pour le confirmer : "Le Real est naturellement le favori". Même son de cloche dans la bouche d'Hugo Lloris : "Il faut rester réaliste : on essaiera de réussir le meilleur résultat possible mais le Real Madrid reste favori de ce groupe. Ensuite, nous sommes un petit groupe de trois équipes au sein duquel le moindre point sera important." La première journée a confirmé la probabilité de ce scénario : le Real l'a emporté 1-0 à Zagreb alors que l'OL et l'Ajax n'ont pu se départager à Amsterdam (0-0). Pourtant, à Madrid, le discours reste mesuré. "Nous avons affronté Lyon [de nombreuses fois] ces sept dernières années et c'est toujours un déplacement compliqué pour nous ; nous n'avons jamais gagné là-bas. C'est une équipe avec une défense très solide qui est mature et compétitive", a expliqué Emilio Butragueno. Le directeur des relations du Real Madrid met aussi en garde les observateurs contre le niveau des deux autres adversaires : "L'Ajax est une équipe qui a beaucoup évolué et malgré le fait d'avoir perdu Luis Suarez, ils ont remporté leur championnat en jouant un très bon football en fin de campagne. Le Dinamo est très solide à domicile, où il est soutenu par des fans très passionnés qui aident beaucoup l'équipe." Du côté d'Amsterdam, l'entraîneur, l'ancien défenseur international Franck De Boer, était plutôt pessimiste au moment de commenter ce tirage : "Ce sera une tâche très compliquée.

Madrid et Lyon sont des équipes fantastiques qui se quali-fient tou-jours pour la phase à é-limination directe." En revanche, pour Krunoslav Juri, l'entraîneur du Dinamo, c'est plutôt l'enthousiasme qui l'emportait : "Tomber contre le Real Madrid en phase de groupes, c'est la meilleure chose qui pouvait arriver au Dinamo. Mon rêve devient réalité ; je voulais vraiment affronter le Real Madrid et José Mourinho. C'est fantastique. Mes joueurs vont vraiment adorer jouer dans ce groupe."

QUE VALENT LES ADVERSAIRES ?

Vice-champion d'Espagne, demi-finaliste malheureux de la précédente édition face au FC Barcelone, le Real Madrid est évidemment l'épouvantail de cette poule. Pour sa deuxième saison en Espagne, José Mourinho voudra confirmer qu'il est bien le plus grand entraîneur du monde. Dans cette optique, il devra mener les siens à la victoire finale au printemps prochain. Emmené par un trio Ozil-Ronaldo-Benzema irrésistible, le Real s'est renforcé cet été en enrôlant cinq joueurs dont le jeune Français Raphaël Varane et surtout le brillant et polyvalent défenseur Portugais Coentrao.

Fraîchement sacré champion des Pays-Bas, un titre qui lui échappait depuis 2004, l'Ajax Amsterdam a un passé glorieux, riche de quatre Ligues des Champions et d'une quantité de grands joueurs (Cruyff, Van Basten, Bergkamp, Kluivert, Ibrahimovic...). La saison passée, ce prestigieux club néerlandais était dans le même groupe que l'AJ Auxerre pour un bilan équilibré : 2-1 pour l'Ajax à Amsterdam, 2-1 pour Auxerre à l'Abbé-Deschamps. Lors de la C1 2002-2003, l'OL avait été battu l'Ajax lors de ses deux matches de poules (2-1 et 2-0). A l'heure actuelle, depuis le départ vers Liverpool de Luiz Suarez, l'Ajax n'a plus de "star" dans son effectif, les joueurs les plus connus sont le défenseur international Van der Wiel, l'attaquant marocain Mounir El Hamdaoui et Kolbeinn Sigthorsson, un jeune attaquant islandais, révélation de la dernière saison néerlandaise. Petit Poucet du groupe, le Dinamo Zagreb, qui reste sur six titres consécutifs de champion de Croatie, a sorti Malmö en barrages, notamment grâce à un doublé de son numéro 10 brésilien Sammir. C'est seulement sa troisième participation en phase de poules de la C1 après 1998 et 1999. A noter que l'OL n'a jamais rencontré un club croate dans son histoire européenne. Le Dinamo Zagreb est le club formateur de Dejan Lovren. Cette double confrontation lui tiendra donc à coeur.

QUE PEUT VISER L'OL ?

Huitième de finaliste la saison passée, Lyon espère une fois encore franchir la phase de poules. Lors des huit dernières saisons, l'OL a toujours atteint au minimum les 8èmes de finale, cette formidable série continuera-t-elle cette année ? C'est bien évidemment possible. Sur le papier, l'Olympique Lyonnais est assez nettement le favori à la deuxième place. Ensuite, pour aller plus loin, il faudra un peu de chance au tirage comme en 2004 où Lyon était tombé sur la Real Sociedad. Ou alors compter sur un exploit comme en 2010 quand l'OL était allé éliminer le Real à Santiago Bernabeu.

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