Religions transnationales des suds
262 pages
Français

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Description

Cet ouvrage réunit des enquêtes ethnographiques récentes portant sur les enjeux des mouvements de transnationalisation religieuse issus des pays du Sud. Il privilégie un triple ancrage, épousant les relations historiques d'échange triangulaire entre l'Afrique, les Amériques, et l'Europe qui ont engendré ces constructions transnationales que sont les christianités africaines, les religions afro-américaines et les nouvelles spiritualités amérindiennes, et qui investissent aujourd'hui les pays du Nord.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 octobre 2012
Nombre de lectures 24
EAN13 9782296985049
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
COLLECTON
« Investigations d’anthropologie prospective »
Déjà paru :
1. Julie Hermesse, Michael singleton et Anne-Marie Vuillemenot (dir.), Implications et explorations éthiques en anthropologie , 2011.
Titre
INVESTIGATIONS D’ANTHROPOLOGIE PROSPEC TIVE
n° 2





RELIGIONS TRANSNATIONALES DES SUDS

Afrique, Europe, Amériques

Kali Argyriadis , Stefania Capone ,
Renée De la Torre et André Mary
Copyright

Coédition IRD, N° ISBN : 978-2-7099-1737-7

Photo de couverture : La rencontre entre deux prêtresses de la religion akan et du vodou haïtien, possédées par leurs divinités, lors de la première cérémonie œucuménique de la « religion africaine ». Philadelphie (États-Unis), avril 1999. Auteur : Stefania Capone

Mise en page : CW Design
D/2012/4910/25 ISBN : 978-2-296-98504-9

© Harmattan-Academia s.a./ IRD / CIESAS
Grand’Place, 29
B-1348 Louvain-la-neuve

Tous droits de reproduction, d’adaptation ou de traduction, par quelque procédé que ce soit, réservés pour tous pays sans l’autorisation de l’éditeur ou de ses ayants droit.

www.editions-academia.be
Remerciements
Ce livre est le fruit d’enquêtes ethnographiques de première main et d’un effort collectif de réflexion qui se sont déroulés entre 2008 et 2011 sous les auspices de deux grands programmes de recherche. Le premier, intitulé Transnationalisation religieuse des Suds : entre ethnicisation et universalisation (coordonné par Kali Argyriadis), a été financé en France par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) et l’Agence Inter-établissements de Recherche pour le Développement (AIRD). Nous souhaitons ici remercier vivement le comité de suivi de l’ANR « Suds » pour la confiance qu’il nous a accordée. Le second, intitulé Transnacionalización y relocalización de las religiones indo y afro-americanas (coordonné par Renée de la Torre), a été financé au Mexique par le Consejo Nacional de Ciencia y Tecnología (CONACYT). Une traduction de cet ouvrage sera d’ailleurs publiée en espagnol sous le titre En sentido contrario. Transacionalización de religiones africanas y latinoamericanas .
S’il est évident que notre travail commun a gagné en envergure grâce à ces grands programmes, qui nous ont permis d’approfondir et de concrétiser notre projet à plus grande échelle, nous souhaiterions aussi rappeler brièvement les antécédents de cette collaboration. Ainsi, les chercheurs concernés par les religions afro-américaines convergeaient depuis plusieurs années dans le cadre de du Centre d’études et de recherches sur les cultures afro-américaines (CERCAA, Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparatives, Université de Paris-X Nanterre) dirigé par Stefania Capone. Certains spécialistes des entreprises missionnaires (Sandra Fancello, André Mary), quant à eux, avaient participé entre 2002 et 2006 au programme IFRA (Ibadan, Nigeria) intitulé Réseaux transnationaux et nouveaux acteurs religieux en Afrique de l’Ouest , dirigé par André Mary et Laurent Fourchard. Par ailleurs, Stefania Capone, André Mary et Nathalie Luca ont animé entre 2006 et 2009 le séminaire Anthropologie des religions transnationales : Afrique, Asie, Amérique à l’École des hautes études en sciences sociales. De leur côté, Kali Argyriadis et Renée de la Torre avaient constitué en 2003 un groupe de recherche intitulé Transnacionalización et relocalización de las religiones (a partir de México) , dans le cadre du programme Identidades y movilidades (Institut de recherches pour le développement / Centro de Investigaciones y Estudios Superiores en Antropología Social / Instituto Colombiano de Antropología e Historia). Ce travail a lui-même débouché sur la signature, en février 2007, d’une convention de recherche entre l’IRD, le CIESAS, El Colegio de Jalisco et l’Université de Paris X. Nous tenons à exprimer ici notre gratitude envers Ghani Chebouni, représentant IRD au Mexique en 2007, Virginia Garcia, directrice du CIESAS, Susan Street, coordinatrice du CIESAS-Occidente et José Luis Leal Sanabria, président de El Colegio de Jalisco, qui ont soutenu dès ses débuts cette entreprise inédite de coopération. Toutes nos pensées vont également à Pascal Labazée, successeur de Ghani Chebouni à la représentation IRD au Mexique qui nous a quittés prématurément en 2010.
L’un des facteurs les plus importants de réalisation d’un projet scientifique de cette taille est l’appui administratif. Sans l’aide et la disponibilité des secrétaires et comptables de nos institutions partenaires, nous n’aurions jamais pu aller de l’avant. C’est pourquoi nous voudrions en particulier remercier chaleureusement Marguerite Kauss (ANR), Ernesto Olivas et Guadalupe Martínez (CIESAS), Carlos Velasco Picazo et Guadalupe González (El Colegio de Jalisco), Yasmina Djaout (IRD), Monique Descieux (LESC / CNRS) et Stéphane Eloy (CEIFR).
Si les ressources et les espaces fournis par la technologie informatique nous ont permis de maintenir un contact permanent au sein de notre propre réseau transnational de chercheurs, il n’en reste pas moins que les rencontres « en face à face » ont été indispensables à toutes les étapes du projet. Pour cela, et au-delà des réunions de travail et séminaires permanents organisés de part et d’autres de l’Atlantique, nous avons réalisé deux colloques afin de présenter et discuter entre autres les premières versions des travaux présentés dans cet ouvrage : le premier au centre IRD de Bondy en 2009 et le deuxième au CIESAS-Occidente à Guadalajara en 2010. Tout au long de ces rencontres, nous avons eu la chance de compter sur des interlocuteurs de choix qui nous ont aidés à mûrir et enrichir nos capacités analytiques et conceptuelles : Thomas Csordas (University of San Diego, USA), Pablo Semán (El Colegio de México, Mexique), Olga Odgers (El Colegio de la Frontera Norte, Mexique), Ramón Sarró (Instituto de Ciencias Sociales de Lisboa, Portugal), Santiago Bastos (CIESAS-Occidente, Mexique), Jorge Durand (Universidad de Guadalajara, Mexique), Manuela Camus (Universidad de Guadalajara, Mexique), et bien sûr Pierre-Joseph Laurent (Université catholique de Louvain-la-Neuve, Belgique), Joseph Tonda (Université Omar Bongo, Gabon), Alejandra Aguilar Ros (CIESAS-Occidente, Mexique), Caterina Pasqualino (LAIOS / CNRS, France), Lorraine Karnoouh (CIESAS-Golfo), Bernard Coyault (CEIFR), et Jean-Paul Sarrazin (IRD / Université de Poitiers) qui ont participé au programme Transnationalisation religieuse des Suds : entre ethnicisation et universalisation .
Maîtriser les différents codes et les différentes langues des participants de ce projet a été certainement le défi le plus complexe de notre travail collectif. Notre équipe est multilingue et multinationale et les traductions n’ont pas toujours suffi à résoudre divers problèmes de compréhension, lesquels nous ont obligés à remettre en question l’idéal d’un langage scientifique universel. De même que les images ou les mots, les concepts charrient de légers décalages de sens d’un contexte à l’autre et peuvent engendrer confusions et malentendus. Nous espérons avoir surmonté cet obstacle et rendu ces malentendus « productifs ». C’est pourquoi notre reconnaissance va également aux interprètes et traducteurs qui nous ont aidés tout au long de ces années dans cette tâche ardue, en particulier Caroline Perré, María Palomar Verea, Maïa Guillot et Lorraine Karnoouh.
Enfin cet ouvrage n’aurait pu voir le jour sans le travail minutieux de Sandra Fancello, qui s’est chargée de la relecture, de la mise en forme du manuscrit et de la coordination du cahier photos, au stade ultime du programme et alors que les forces commençaient à nous manquer.
Notices biographiques
Les auteurs
Kali Argyriadis est anthropologue et chargée de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (URMIS Paris VII). Ses recherches portent sur la transnationalisation de la santería cubaine et sur sa relocalisation dans l’État du Veracruz (Mexique). Elle a publié La religión à La Havane. Actualité des représentations et des pratiques cultuelles havanaises (Paris, Éditions des archives contemporaines, 1999) et, avec R. de la Torre, A. Aguilar et C. Gutiérrez, Raíces en movimiento. Prácticas religiosas tradicionales en contextos translocales (Guadalajara, El Colegio de Jalisco, CIESAS, CEMCA, IRD, ITESO, 2008).
Stefania Capone est ethnologue et directrice de recherche au CNRS et membre du LESC (Université Paris Ouest Nanterre La Défense). Ses recherches portent sur la transnationalisation des religions afro-américaines aux États-Unis, au Brésil et en Europe, ainsi que sur les liens entre reconstruction d’une mémoire africaine et réafricanisation rituelle. Elle est l’aute

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