A la recherche du cinquième élément
131 pages
Français

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A la recherche du cinquième élément , livre ebook

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Description

Depuis la maîtrise du feu, suivie de l'appropriation de la terre pour l'agriculture et l'élevage, puis de l'exploitation des mers à des fins commerciales et de l'envol des pionniers de l'aviation, l'histoire culturelle peut être interprétée comme la conquête successive des quatre éléments traditionnels : le feu, la terre, l'eau et l'air. L'accès à l'espace - le cinquième élément - s'inscrit également dans la continuité des dépassements successifs de l'homme...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2007
Nombre de lectures 194
EAN13 9782336259789
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Achevé d’imprimer par Corlet Numérique - 14110 Condé-sur-Noireau N° d’Imprimeur : 44205 - Dépôt légal : octobre 2007 - Imprimé en France
A la recherche du cinquième élément : du feu à l’espace, une brève histoire de conquêtes...
Sommaire
Page de Copyright Page de titre REMERCIEMENTS PRÉFACE DE XAVIER SALLANTIN AVANT-PROPOS - L’homme est un être conquérant ! PREMIER ÉLÉMENT : LE FEU, LA PREMIÈRE CONQUÊTE DE L’HOMME DEUXIÈME ÉLÉMENT : LA TERRE, LE TERRITOIRE NATUREL DE L’HOMME TROISIÈME ÉLÉMENT : LA MER, - VOIE PRINCIPALE DES ÉCHANGES GLOBAUX QUATRIÈME ÉLÉMENT : L’AIR, - L’INVITATION À S’ÉLEVER... CINQUIÈME ÉLÉMENT : L’ESPACE, LA PREMIÈRE CONQUÊTE DE L’HUMANITÉ POURQUOI? BIBLIOGRAPHIE
© L’Harmattan, 2007 5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296044128
A la recherche du cinquième élément du feu à l'espace, une brève histoire de conquêtes. . .

Jean-Luc Lefebvre
Sommaire
Page de Copyright Page de titre REMERCIEMENTS PRÉFACE DE XAVIER SALLANTIN AVANT-PROPOS - L’homme est un être conquérant ! PREMIER ÉLÉMENT : LE FEU, LA PREMIÈRE CONQUÊTE DE L’HOMME DEUXIÈME ÉLÉMENT : LA TERRE, LE TERRITOIRE NATUREL DE L’HOMME TROISIÈME ÉLÉMENT : LA MER, - VOIE PRINCIPALE DES ÉCHANGES GLOBAUX QUATRIÈME ÉLÉMENT : L’AIR, - L’INVITATION À S’ÉLEVER... CINQUIÈME ÉLÉMENT : L’ESPACE, LA PREMIÈRE CONQUÊTE DE L’HUMANITÉ POURQUOI? BIBLIOGRAPHIE
REMERCIEMENTS
Selon la formule consacrée, je tiens à remercier tous ceux sans qui je n’aurais pu entreprendre et mener à terme cet ouvrage.
Plus particulièrement :
- monsieur l’abbé Robert Lelong, suivi de toute une lignée d’instituteurs et de professeurs, pour m’avoir transmis le feu de la recherche rigoureuse du savoir ;
- mes grands-parents et parents, tous agriculteurs, pour m’avoir inculqué le respect de la terre ;
- le capitaine de vaisseau Olivier Saint-Martin, mon camarade auditeur du Centre des hautes études de l’armement (CHEAr), pour ses précieuses corrections relatives à la mer ;
- le général de brigade aérienne Michel De Lisi, directeur du Centre d’études stratégiques aérospatiales (CESA) pour m’avoir commandé un article de réflexion relatif à l’air, ce qui m’a fait accoucher des sept articles à l’origine de cet ouvrage 1  ;
- les astronautes Frank Borman, James Lovell et William Anders et tous leurs compères de la NASA à la Noël 1968, pour m’avoir transmis le virus de l’espace ;
- Monsieur Pascal Chaigneau, administrateur général du Centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS) et Monsieur Emmanuel Caulier, directeur de collection aux éditions L’Harmattan pour la caution délivrée à cette étude ;
- le lieutenant-colonel du cadre de réserve Danielle Emeras, pour la relecture attentive du manuscrit ;
- le capitaine de vaisseau honoraire Xavier Sallantin 2 , pour m’avoir fait l’amitié de préfacer cet ouvrage ;
- ma compagne Martine, pour la force de son soutien.
PRÉFACE DE XAVIER SALLANTIN
Il me paraît très significatif qu’un colonel de l’Armée de l’air vienne demander à un capitaine de vaisseau honoraire de l’Armée de mer de préfacer son ouvrage sur la mutation de la stratégie à l’heure de la conquête de l’espace. J’ai connu voici soixante-quinze ans l’ère des premiers pilotes de chasse, ces héros de la Grande Guerre, qui venaient faire des acrobaties dans les meetings. On admirait ces as intrépides qui n’en étaient pas moins considérés comme des casse-cou indisciplinés. C’était du moins la réputation qu’avaient les aviateurs dans la « Royale quand je suis entré à l’École navale en 1942. Lorsqu’on demanda des volontaires pour l’Aéronavale, il ne s’en trouva guère parmi les midships ; c’est d’office que la plupart furent envoyés aux États-Unis s’initier à l’appontage sur porte-avions que la Marine française n’avait jusqu’alors expérimenté qu’avec des plates-formes statiques. Ils revinrent très déconcertés. Nos pilotes instructeurs américains, racontaient-ils, ont fait de nous des automates tellement prisonniers de contraintes techniques qu’on ne peut plus se permettre aucune de ces fantaisies qui faisaient la joie du pilotage « en plein ciel de gloire » à l’époque des Guynemer. L’esclavage de la check-list était inconnu des pilotes d’avant-guerre et je me souviens que l’un d’entre eux, fort réputé, le paya de sa vie en 1948 en décollant avec ses gouvernes bloquées. Il revint percuter le sol après un magnifique looping ; son passager, un prestigieux amiral, y rencontra aussi sa fin, si bien que l’avertissement fut décisif. Les aviateurs ont désormais une stricte discipline en vol bien plus rigide que celle des marins en mer qui, quant à eux, ont tendance à considérer que le service à bord d’un navire au large exige d’eux plus de rigueur qu’il n’en est demandé aux « biffins » sur la terre ferme.
Déjà, il y avait eu dans ma jeunesse transfert de compétence en matière stratégique de l’Armée de terre à l’Armée de mer. Tous les grands stratèges étaient jusqu’alors des terriens : les Clausewitz, Jomini, Foch. Et puis voilà qu’un certain amiral Castex a pris la relève dans les années vingt. Napoléon après Aboukir et Trafalgar avouait que lui échappait la maîtrise de la guerre en mer en raison tant de la difficulté de transmettre ses ordres que de facteurs qui lui étaient étrangers tels que les marées, les courants, les vents. Mais, comme le montre fort bien le colonel Jean-Luc Lefebvre, avec les radiocommunications, avec la vapeur qui permettait aux transports maritimes d’être affranchis de la météo, la conquête des continents est devenue inévitablement dépendante de celle des océans. Et voici que la maîtrise tant du terrain que de la mer s’est révélée durant la guerre 39-45 totalement dépendante de la maîtrise du ciel. Mais chaque fois cette révolution stratégique s’est doublée d’une révolution technique d’une complexité de plus en plus exigeante. Dans le cockpit de l’avion, est livrée au contrôle d’un seul pilote toute une technique de pointe qui sur un bâtiment de guerre est servie par tout un équipage, ou dans une armée en ordre de bataille par de multiples unités spécialisées. Dans le même temps la puissance de feu a augmenté de manière exponentielle. D’où ce sérieux du pilote investi d’une écrasante responsabilité, dont les réflexes sont conditionnés pour une appréhension toujours plus synthétique et rapide d’une situation où sont en étroite interaction les quatre éléments traditionnels : la terre, l’eau, l’air et le feu. Dès lors qu’apparaît à l’ère des stations spatiales et des spationautes ce que l’auteur considère comme un cinquième élément, l’espace, quoi de plus normal qu’un aviateur soit désormais plus apte que quiconque à saisir les incidences de ce changement de dimension de la stratégie !
Jean-Luc Lefebvre souligne à juste titre que de nos jours on ne confond plus l’air et l’espace comme au temps d’Aristote. De tout temps les sommets ont en effet été considérés comme positions stratégiques dont il fallait s’emparer en priorité. On juchait les tours de guet et les châteaux forts sur les cimes. Pour surplomber le champ de bataille, le chef s’installait sur une hauteur. Mais s’élever dans l’air, quand bien même il se raréfie avec l’altitude, ce n’est pas s’élever dans le vide, mais dans un milieu rempli d’atomes divers. Certes, au sein de chaque atome, entre son noyau et les électrons sur orbite, s’étend un vide aussi immense en proportion que celui qui s’étend entre le Soleil et ses plus lointaines planètes, ou encore, toujours en proportion, que celui, interstellaire, qui baigne une galaxie, ou intergalactique au sein d’un amas de galaxies. Mais on sait qu’aucun de ces vides, quelle qu’en soit l’échelle, n’est vraiment vide. Tout espace est partout traversé de myriades de rayonnement

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