France - Corée
348 pages
Français

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Description

Ce volume renferme les regards croisés de spécialistes sur les 130 années de relations franco-coréennes. Les premiers contacts directs remontent à 1836, l'année pendant laquelle, trois missionnaires français ont mis le pied sur le sol coréen. Le traité d'amitié et de commerce signé entre les deux pays le 4 juin 1886 ouvre les relations officielles. Celles-ci ont ensuite été interrompues pendant la colonisation de la Corée par le Japon (1910 -1945) pour ne reprendre qu'en 1949. Aujourd'hui, d'intenses échanges humains, économiques, culturels, technologiques et éducatifs témoignent des relations entre les deux pays.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2016
Nombre de lectures 29
EAN13 9782140019807
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre
Sous la direction de
Jin-Mieung LI et Saangkyun YI








FRANCE - COREE

130 ans de relations
1886-2016









Northeast Asian History Foundation - Séoul
AFELACC - Paris
Copyright

© L’Harmattan, 2016
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.harmattan.fr
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
EAN Epub : 978-2-336-77216-5
Sommaire
Couverture
4e de couverture
Titre
Copyright
Sommaire
Avant-Propos
Avertissements :
PREMIÉRE PARTIE – Historique des relations franco-coréennes
Les moments forts des relations franco-coréennes des origines à 2015 Li Jin-Mieung
Hong Jong-ou, un Coréen à Paris (1890-1893) Pierre Cambon
Le rôle de la France en Corée entre la fin du XIXe et le début du XXIe siècle Pascal Grotte
Évolution des domaines d’intérêts concernant la France à travers les travaux de recherche doctorale menés en Corée du Sud entre 1973 et 2014 Nam Young-Woo
Le Gouvernement provisoire de Corée et la concession française de Shanghaï 1919-1932 Chang Se-Yun
La reconnaissance d’Ulleungdo et Dokdo par le Japon au XIXe siècle, vue à travers la production de cartes du monde Saangky un Yi
DEUXIÈME PARTIE – Échanges dans les domaines littéraire et éducatif entre la France et la Corée
De la réception de la littérature française en Corée du Sud : du romantisme à la querelle des intellectuels à propos de la guerre de Corée Louis Arsac
Études comparatives de l’histoire de l’enseignement de la géographie en Corée et en France : le cas des programmes de géographie de la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours Rim Eun-Jin
Les politiques de la traduction pour la promotion de la culture coréenne : pistes de réflexion Hyeon-Ju Kim
Le coréen, langue émergente. Etat de l’enseignement du coréen en 2014-2015 Bouriane Lee
TROISIÈME PARTIE – Échanges dans les domaines économique, politique et scientifique entre la France et la Corée
Les relations économiques entre la France et la Corée Françoise Guelle
L’image de l’Allemagne, de la France et de l’Angleterre dans les manuels scolaires en Corée du Sud Park Sunmee
La fin de la guerre de Corée et la France : craintes et espoirs pour l’Indochine Laurent Quisefit, Georges Clemenceau
La France dans les manuels de géographie : l’image de la France à travers l’idéologie impérialiste et la guerre froide Choi Hee
QUATRIÈME PARTIE – Échanges culturels et artistiques entre la Corée et la France
Au-delà de la vague Hallyu : comment mieux propager la langue et la culture coréennes en Europe Hong Seock-Jin
Le cinéma sud-coréen et le mythe du Centre Culturel Français à Séoul Hong Sora
La Corée du Sud vue à travers les contenus en français sur Internet Son Mihae
L’impact de la France sur le patrimoine coréen Sujin Lee
L’accueil résumé aux feuilletons télévisés coréens auprès du public japonais et la question de l’identité asiatique Ahn Ogcheong
ASIE AUX ÉDITIONS L’HARMATTAN
Adresse
Avant-Propos
Le traité d’amitié, de commerce et de navigation entre la France et la Corée fut signé le 4 juin 1886 à Séoul entre les émissaires plénipotentiaires français Georges Cogordan et coréen Kim Man-sik. C’est donc le 4 juin 2016 que la Corée et la France célébreront leurs 130 ans de relations diplomatiques. D’ores et déjà, la Corée et la France organisent des manifestations culturelles qui se poursuivront tout au long de cette Année France-Corée 2015-2016 afin de marquer l’événement.
À cette occasion, la Fondation pour l’Histoire de l’Asie du Nord-Est (North-East Asian History Foundation) et l’Association Française des Enseignants de Langue et Culture Coréennes (AFELACC) ont tenu un colloque académique franco-coréen à Paris dans les salons de l’hôtel Marriott Rive Gauche, les 28 et 29 mai 2015. Une vingtaine d’enseignants-chercheurs y ont pris part en présentant des communications touchant des domaines très variés : histoire, géographie, culture, littérature, langue et sciences. Cet ouvrage renferme les articles qui ont été présentés au cours de ce colloque.
Ce symposium a pu avoir lieu grâce au concours financier de la Fondation pour l’Histoire de l’Asie du Nord-Est et au soutien moral de son président de l’époque, M. Kim Hak-joon, de son président actuel, M. Kim Hosup, du recteur de Paris, M. François Weil, du précédent ambassadeur de la République de Corée en France, M. Lee Hye-min ; ainsi que de l’actuel ambassadeur, M. Mo Chul-min.
La première observation scientifique de la Corée par des Français remonte à mai 1787, date à laquelle l’expédition de Jean-François de Gallaup, comte de La Pérouse, « découvrit » ou plus exactement observa l’île de Jeju dite Quelpaert et l’île d’Ulleung, plus connue alors par les Occidentaux sous le nom d’île Dagelet. Le 27 janvier 1849, un baleinier du Havre, le Liancourt, découvre l’île coréenne Dokdo dans la mer de l’Est (mer du Japon) et se livre à des relevés géographiques précis pour la première fois ; on lui attribuera le nom de « Rochers Liancourt ».
Néanmoins les premiers contacts physiques directs entre Français et Coréens n’auront vraiment lieu qu’entre 1836 et 1837 avec l’entrée clandestine de trois missionnaires des Missions Etrangères de Paris en Corée. Par la suite, missionnaires français et fidèles coréens feront l’objet de persécutions qui conduiront la France à effectuer une expédition armée dans l’île de Ganghwa en 1866. Lorsqu’elle se retire, la Marine française emporte des manuscrits royaux qui constitueront la pomme de discorde entre les deux pays dans les années 1990 et 2000, plus d’un siècle après la grande persécution des catholiques de la péninsule. Cette affaire des manuscrits coréens a été réglée en 2011 par un prêt renouvelable de 297 volumes de livres de rites de la cour royale de Joseon ou Uigwe (1392-1910), en guise de restitution.
Aujourd’hui, le catholicisme est la 3 e plus grande religion en Corée du Sud avec près de 6 millions de fidèles, après le bouddhisme et le protestantisme.
Exception faite de cet épisode pittoresque, la France et la Corée ont toujours maintenu des relations amicales. Suite à la signature du traité de 1886, la Corée participe à l’Exposition Universelle de 1900. Les relations, rompues sous l’occupation japonaise entre 1910 et 1945, sont rétablies en 1949 et un bataillon de combattants français viendra soutenir l’effort de guerre de la Corée du Sud au cours du conflit qui l’oppose à la Corée du Nord (1950-1953). Il faut attendre octobre 1958 pour que les représentations respectives de nos deux pays soient élevées au rang d’ambassade.
Les idées, les sciences et les courants littéraires français sont introduits en Corée à l’orée du XX e siècle. La langue française est enseignée dès 1946 dans les universités et les lycées coréens, tandis que l’enseignement du coréen débute en 1956 à la Sorbonne pour s’étendre à diverses universités ultérieurement, et commence à s’implanter dans les lycées et les collèges en France à partir de 2011.
La coopération s’intensifie dans les domaines économique, scientifique, culturel, littéraire et éducatif. A titre d’exemple, la Corée du Sud est le seul pays non européen où circule le TGV français. En outre, on constate un engouement de la jeunesse française pour la culture populaire coréenne, la K-pop. La plupart des classiques littéraires français sont traduits en coréen et un nombre considérable d’œuvres coréennes sont aujourd’hui disponibles en français. Par ailleurs, aux milliers de touristes coréens qui visitent la France pour admirer la beauté de ses monuments historiques et culturels, s’ajoute un nombre non négligeable de touristes français en Corée. La distance géographique n’est plus un obstacle aux échanges entre nos deux pays et les relations bilatérales connaissent un développement notable dans tous les domaines.
Pour conclure, nous tenons à exprimer nos sincères remerciements à la North East Asian History Foundation, à son ancien président, M. Kim Ha

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