Guide de la pensée politique à l'usage des peuples noirs

Adon Joseph N'Cho

Description

Tout homme se proclamant politicien a le devoir de se cultiver, donc de lire beaucoup. La lecture est un moyen indispensable qui participe à l'acquisition de connaissances nécessaires, susceptibles d'aider les dirigeants politiques et le peuple à adopter le comportement qui convient à une bonne politique : celle qui est susceptible de garantir le bien commun. Fruit de la volonté d'aider les Noirs à mieux conduire leur politique, ce livre propose, après les notions essentielles du paysage politique, des nouvelles orientations capables d'apporter le développement. L'objectif principal de l'auteur est de faire connaître la politique à travers ses fondamentaux.



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Sujets

• Science politique
• Politique

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 05 décembre 2019
• Nombre de lectures: 27
• EAN13: 9782140137358
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

Un écrivain ivoirien, Isaïe Biton Koulibaly, a écrit un livre sur la puissance de la lecture qui permet d’acquérir de nombreuses connaissances. L’expérience réalisée pendant l’écriture de ce livre le confirme. La culture procède donc de la lecture. C’est pourquoi, il apparaît nécessaire de lire. Tout homme se proclamant politicien a le devoir de se cultiver, donc de lire beaucoup. C’est un moyen indispensable (la lecture) qui participe à l’acquisition de connaissances nécessaires, susceptibles d’aider nos dirigeants politiques et le peuple à adopter le comportement qui convient à une bonne politique : celle qui est susceptible de garantir le bien commun. Fruit de la volonté d’aider les Noirs à mieux conduire leur politique, ce livre propose, après les notions essentielles du paysage politique, des nouvelles orientations capables d’apporter le développement à nos pays en évitant, toutefois, de recommander une quelconque forme de gouvernement. L’auteur, à travers cet ouvrage, a décidé de s’attaquer à un autre type de guide : le guide politique. Son objectif principal est de faire connaître la politique à travers ses fondamentaux. Il appartient aux hommes politiques de lire ce manuel, et d’user de sa substantifique moelle pour orienter leurs politiques vers des directions capables d’assurer le vrai développement de nos pays. Ainsi pourrions-nous passer rapidement de l’état de pays émergents à celui de pays émergés.

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Adon Joseph N’cho

GUIDE DE LA PENSÉE POLITIQUE À L’USAGE Adon Joseph N’cho DES PEUPLES NOIRS

GUIDE DE LA PENSÉE POLITIQUE À L’USAGE DES PEUPLES NOIRS

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GUIDE DE LA PENSÉE POLITIQUE À L’USAGE DES PEUPLES NOIRS

© L’HARMATTAN, 2019 5-7, rue de l’École-Polytechnique 75005 Paris

www.editions-harmattan.fr

ISBN : 978-2-343- ($1  

AVERTISSEMENT

L’ébauche de ce livre date de mai 2005, c’est-à-dire six mois après les évènements survenus à l’Hôtel Ivoire d’Abidjan, en novembre 2004.Cette tragédie doublée d’une atrocité notoire, ne laisse personne indifférent. L’âpreté de certains propos de ce livre a pour origine cette situation qui a rempli nos cœurs d’amertume. Le lecteur est donc invité à comprendre que ces signifiants dénoncent seulement un système, et non des individus. Par ailleurs, dans ce livre, « pays africains » désignent les pays d’Afrique qui ont pour chef d’État un Noir, excepté l’Afrique du Sud qui a un niveau de développement comparable à celui des pays développés. Haïti, vu son état d’extrême pauvreté lié à son sous- développement, vit les mêmes difficultés que les pays africains. Pour cette raison, ce livre prend aussi en compte les aspirations de ce pays. Ce qui justifie l’emploi de l’expression «dirigeants noirs » ou du nom « Noir » pour désigner la classe dirigeante et le peuple de ces pays africains et d’Haïti. Écrire uniquement «ouAfricains » «» consacrerait l’exclusion duchefs d’État africains peuple d’Haïti. En définitive, retenons tout simplement que ce livre n’est pas écrit pour les paysdéveloppés dont les écrivains sont ma source d’inspiration.

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REMERCIEMENTS

ƒ ”±†ƒ…–‹‘ †‡ …‡– ‘—˜”ƒ‰‡a été motivée par mon attachement sans faille àl’Afriqueet auxpays d’autres continents dirigés par des Noirs, notamment Haïti, qui subissentl’impérialisme1 des Occidentaux. Honnêtement, je reconnais que je n’aurais pas pu écrire ce livre si je n’avais pas lu quelquesgrands auteurs qui se sont planchés sur le même sujet: la politique. Ces auteurs m’ont été d’un apport très important au point que, certaines fois,j’aijugé mieux d’emprunterquelques-unes de leurs expressions et idées, voire de les paraphraser. Je le relève parce que, grâce à eux,j’ai pu acquérir la connaissance nécessaire pour ébaucher et terminer enfin ce livre. J’emploie le mot enfin pour exprimer la fin d’une contrainte :celle liée à l’écriture d’une œuvre. Ce chemin parcouru, j’éprouve désormais une grande joie. Que les anciens qui m’ont inspiré soient remerciés. Thomas Hobbes, dans Léviathan (1651), John Locke, dans Traité de gouvernement civil (1690), Montesquieu dans De l’esprit des lois(1748)et Jean-Jacques Rousseau, dans contrat social (1762), etc. ont tous écrit sur la manière dont se forme le corps politique à partir de la réalisation, par les hommes, d’un contrat social ou d’une convention. Le premier, Thomas Hobbes, qui s’est abreuvé à la source des anciens, a été l’inspirateur des trois derniers. En abordant, à mon tour, ce thème, je ne fais que relayer leurs idées pour permettre aux politiciens noirs, non seulement de

1  Selon Lénine : « L'impérialisme est le capitalisme arrivé à un stade de développement où s'est affirmée la domination des monopoles et du capital financier, où l'exportation des capitaux a acquis une importance de premier plan, où le partage du monde a commencé entre les trusts internationaux et où s'est achevé le partage de tout le territoire du globe entre les plus grands pays capitalistes »

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