L Afrique... quelles institutions pour demain ?
232 pages
Français

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L'Afrique... quelles institutions pour demain ? , livre ebook

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Description

L'intégration est de nos jours une obligation catégorique pour les dirigeants et peuples d'Afrique. L'auteur estime qu'il est nécessaire de sortir du clivage "fédéralistes" et "souverainistes" d'autant plus que sur le principe, tout le monde est d'accord pour les Etats-Unis d'Afrique. Mais une entité panafricaine ne peut être viable sans des institutions solides et assumées aussi bien par la société civile, les partis politiques, les institutions et tous les corps intermédiaires.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2009
Nombre de lectures 240
EAN13 9782336251752
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L'Afrique... quelles institutions pour demain ?

Michel Nkoti Bohole
© L’Harmattan, 2009
5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanado.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296078130
EAN : 9782296104211078130
Sommaire
Page de titre Page de Copyright Dedicace Epigraphe REMERCIEMENTS AVANT PROPOS INTRODUCTION Première Partie : - LA MARCHE VERS UNE AUTRE AFRIQUE
A - LES ACTEURS DE DEMAIN B- LE CAS PARTICULIER DES ACTEURS INDIVIDUELS C- DES IDEES TRES PRECISES SUR LA DEMOCRATIE D- DES IDEES TOUT AUSSI PRECISES SUR LES LIBERTES
Deuxième Partie : - QUEL ETAT POUR L’AFRIQUE DE DEMAIN ?
A- LES REGLES B- L’ETAT EN AFRIQUE DE DEMAIN C- UN ETAT BIEN ADMINISTRE
CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE
A mes enfants, afin que chacun d’eux agisse comme un levain qui contribuera à faire germer l’arbre de l’Afrique de demain
Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts.
Isaac Newton
REMERCIEMENTS
Cet ouvrage, comme le premier volume qui le précède, est le résultat d’une longue chaîne de solidarité. Amorcé à Paris en avril 2003, et achevé à Kribi en avril 2009, il est le fruit de la volonté d’un citoyen du Cameroun, d’Afrique et du monde, qui estime avoir beaucoup reçu des autres, et qui essaye à son tour de donner un peu.
Les responsabilités administratives, sociales, culturelles, et surtout politiques, ne m’ont pas souvent laissé le temps de m’y pencher. C’est à partir de Juin 2007 qu’un certain concours de circonstances m’a permis d’y consacrer suffisamment de temps.
De nombreux voyages ont été nécessaires, bien des bibliothèques ont été visitées dans un certain nombre de capitales européennes et africaines, de nombreux ouvrages ont été lus. Les délais de recherche et de rédaction étant longs, peut-être qu’à la parution du présent ouvrage, certains sujets abordés auront évolué, seront dépassées. Tel spécialiste de telle période, de telle région ou de tel sujet sera peut-être scandalisé par le schématisme de tel ou tel chapitre.
Il serait impossible d’énumérer les noms de toutes les personnes qui m’ont aidé de leurs conseils, de leurs encouragements, de leur assistance multiforme au cours des six années de rédaction de cet ouvrage, qu’il s’agisse d’éminents professeurs, de directeurs et agents de bibliothèques, de proches parents et d’amis ; je pense aussi aux secrétaires, chauffeurs de taxis, cuisiniers de restaurants et de cantines universitaires etc…
Quelques-uns ont requis l’anonymat ; qu’il me soit permis de citer au moins, en plus de ma femme et de mes enfants, Innocent Ondoa Nkou, Claude Melone Loe, Michel Mahouve, Serge Benae, Pierre Mahouve Ntheppe, Martin Ndende,Guy She Etoundi, Jean Marie Abouna, Xavier Ekambi, Marie Antoinette Ekambi, Roger Mboulley, Elise Mboulley, Jean Marcel Cluzelle, Collins Mahouve, Anicet Eloundou, Joël Aristide Mbvoula, sans oublier Joséphine Mbonga Ewala, la secrétaire qui a sorti ce texte de sa forme manuscrite.
Enfin, je remercie d’avance les lecteurs et lectrices des quelques lignes qui vont suivre.
AVANT PROPOS
L’ambition de l’auteur des quelques lignes qui vont suivre a été de dire ce qu’il observe, ce qu’il croit comprendre, ce qu’il espère de toutes ses forces, et surtout ce qu’il propose.
Son propos se fonde sur sa vision du monde actuel, sur la situation actuelle de l’Afrique et sur sa conviction que ce continent aux multiples facettes peut faire beaucoup mieux qu’aujourd’hui, pourvu qu’il accepte de s’unir véritablement.
A l’heure où même les plus grands sentent la nécessité de grandir davantage en s’unissant, l’éventualité de l’émergence d’une nouvelle et unique nation africaine à travers une multitude de réalités et d’êtres ne peut se ramener à des discours, à des formules, à des images ou à des mythes ; il faut plutôt des propositions concrètes, qui ont certainement déjà été faites, mais sur lesquelles il n’est ni inutile, ni superflu de revenir, tant que cet impératif salvateur ne se sera pas réalisé.
La présente contribution propose quelques esquisses de réponses à des questions que les Africains d’aujourd’hui et de demain peuvent se poser à propos de leur éventuel futur pays unique, quelques pistes de réflexion sur la situation présente par rapport aux heures grandioses ou tragiques du passé et surtout une projection sur l’avenir. Elle n’embrasse pas une période déterminée ; elle propose plutôt des itinéraires possibles en partant de la situation globale de la totalité des pays de l’Afrique d’aujourd’hui.
Des années s’écouleront, des siècles peut-être, avant que la balkanisation actuelle ne prenne fin, cédant ainsi la place à une seule et unique entité étatique. Beaucoup « d’encre et de salive » coulera ; beaucoup de sueur, de larmes et peut-être même de sang aussi ; des situations évolueront, certaines même changeront du tout au tout.
En parcourant ces lignes après leur écriture, l’auteur souhaite que le sentiment qui prédominera chez le lecteur ne soit pas celui d’avoir déjà lu ou entendu ce qui s’y trouve. L’auteur espère beaucoup mieux : que ce lecteur, citoyen d’Afrique ou du monde, quelque soit sa race, son lieu de résidence, rejoigne la cohorte des Africains qui se demandent comment un continent aux potentialités humaines et économiques si connues peut-il se trouver dans la situation catastrophique que même les observateurs les plus complaisants lui reconnaissent aujourd’hui ?
La présente contribution est publiée à un moment où la plupart des pays Africains semblent traverser une crise politique, économique, sociale et morale sans précèdent.
Pour nombre d’observateurs impartiaux, la réalité et le quotidien de l’Afrique d’aujourd’hui qui ont pour noms concussion, trafics de toutes sortes, tribalisme, népotisme, incivisme, irresponsabilité et inhumanité apparaissent comme un solide legs des aînés sociaux de toutes sortes ; certains n’hésitent pas à penser que la situation est irrémédiablement compromise, qu’il n’y a plus rien à faire…
La présente contribution voudrait, à la suite de biens d’autres, rendre justice à certains « pères des indépendances », rassemblés en pensée politique sous l’appellation du « Groupe de Casablanca » , qui n’a malheureusement pas été suivi par le « Groupe de Monrovia ». Elle se veut une réaction contre le découragement, la résignation, voire la démission, un refus de penser que tout est fini, que les Africains ne peuvent pas se ressaisir, une invitation aux générations présentes et surtout futures à ne jamais perdre de vue que rien de vraiment grand ne se construit sans qu’il y ait au départ un rêve réellement puissant, puis, un labeur continu et réfléchi, un humanisme à toute épreuve, un sens élevé de l’autre et de l’Etat et une volonté inébranlable de les servir, et que les triomphes et les défauts du dehors, sont des reflets fidèles des qualités et des insuffisances du dedans. La situation de l’Afrique d’aujourd’hui devrait amener tous ses enfants à réfléchir sur son avenir. Puissent ces quelques lignes y contribuer…
INTRODUCTION
Ces lignes s’adressent avant tout aux jeunes Africains, originaires de tous les Etats de l’Afrique d’aujourd’hui, surtout ceux qui sont nés après les années 90, les années pendant lesquelles la crise économique, et par ricochet politique et morale, a secoué le vieux continent ; ces jeunes qui, à tort ou à raison,critiquent tout et ambitionnent de prendre la relève de leurs aînés qui ont hérité des Etats d’aujourd’hui après les «Pères des indépendances », ces jeunes qui s’interrogent sur ce que ces pères et aînés ont été réellement, ont fait, et qui cherchent dans leurs comportements, dans leurs actes et écrits, des réponses aux questions qui les tourmentent sur la situation de leurs pays respectifs et de tout leur continent en général.
Ces jeunes qui vont souvent jusqu’à oublier que leurs pères et aînés ont participé à de nombreuses batailles sur les différents fronts politiques, économiques et sociaux, souvent dans des conditions extrêmement difficiles, avec les moyens de leur temps.
L’écrasante majorité de ces jeunes estiment que la situation actuelle de l’Afrique i

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