L'ombre de 1929 plane en cette année 2009

Florence Samson

Description

Cet ouvrage est une photographie du temps présent avec ses espoirs, ses difficultés, ses doutes, ses souffrances... L'auteure essaye d'imaginer le nouvel équilibre mondial d'ici 2050 au vu des perspectives élaborées par des économistes, des politiques, des institutionnels. Elle n'est pas seulement critique sur l'état actuel du capitalisme tel que nous l'avons connu, elle tend à vouloir donner des idées pour faire avancer les choses.

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 octobre 2009
• Nombre de lectures: 275
• EAN13: 9782296685758
• Langue: Français

Extrait

L’ombre de 1929
plane en cette année 2009
Questions Contemporaines
Collection dirigée par J.P. Chagnollaud,
B. Péquignot et D. Rolland


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Florence Samson


L’ombre de 1929
plane en cette année 2009


L’Harmattan
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1968-2008, l’héritage amer d’une génération : Essai publié aux éditions L’Harmattan le 1 er juin 2007.

Outreau, et après ? La justice bousculée par la Commission d’enquête parlementaire : Essai publié aux éditions L’Harmattan le 1 er septembre 2006 et préfacé par Maître Blumberg-Mokri, avocate au Barreau de Paris et Docteur en droit.

Notre maison brûle ! Essai publié aux éditions Thélès le 5 janvier 2006 et préfacé par le Professeur Axel Kahn.

Malaise dans la gendarmerie : Publié aux Presses universitaires de France le 17 mai 2005. Essai coécrit avec Monsieur J.Y. Fontaine, chercheur et enseignant en sociologie au sein de l’université de Caen ; préfacé par Monsieur Le Premier ministre Michel Rocard.


© L’Harmattan, 2009
5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
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ISBN : 978-2-296-10188-3
EAN : 9782296101883

Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
« Je ne crois point, au sens philosophique du terme,
à la liberté de l’homme.
Chacun agit non seulement sous une contrainte extérieure,
mais aussi d’après une nécessité intérieure . »

Albert Einstein, Comment je vois le monde (1934)
Avant-propos
Avant toute chose, je souhaite informer le lecteur que cet ouvrage, comme tout essai, est rédigé à un moment « T » de fait, certains chiffres et certaines données auront évidement évolué lors de la parution de cet essai.

Jacques Marseille dans son ouvrage Du bon usage de la guerre civile, paru chez Perrin en 2006, mettait en exergue le pressentiment qu’expriment à longueur de temps et de conversation les Français : « Ça va péter ! »

Jacques Marseille voit 3 issues à cette situation explosive en France. (…) La première, tragiquement […], est celle de l’« accommodement ». Les non-choix d’une société qui, face au « train d’enfer » […] La deuxième issue, pas la moins improbable, est celle de la « rupture-trahison » […] La troisième issue, la plus souhaitable mais la moins certaine, est celle d’une « rupture-élan », […] Des ruptures qui ne peuvent être enclenchées qu’au terme d’« accommodements-agonies » qui laissent le pays exsangue ou de tensions qui exigent de véritables Blitzkrieg.

Monsieur Sarkozy, président de la République, nous annonçait la rupture pour son quinquennat lors des élections présidentielles de 2007. Quasiment à mi-mandat, le bilan est bien mitigé. La crise maintes fois prédite a fait son apparition et laisse sur le carreau de plus en plus de personnes en France mais aussi dans le monde.

D’une personnalité combative, je ne me suis pas démontée et j’ai écrit au président de la République via le site Internet de l’Élysée, bien consciente que je n’aurais pas de réponse. Mais au moins je suis allée jusqu’au bout de mon idée. Je ne suis pas de ces Français qui sont impressionnés par la charge de son interlocuteur, d’autant plus quand ce dernier a été élu pour représenter le Peuple et veiller sur les intérêts de la Nation. Néanmoins, je respecte la fonction du président des Français et ne suis en rien une révolutionnaire, mais une citoyenne qui par ses écrits et ses divers engagements souhaite apporter sa pierre à l’édifice et à la réflexion de la façon la plus objective qu’il soit.

Cet essai se nourrit d’expériences personnelles, d’écoutes des discours ou du vécu de mes concitoyens. Plus d’un Français se retrouveront dans cet ouvrage où l’on découvre des ruptures individuelles et collectives en cascade, fil conducteur de cet essai.
Introduction
A la fin de l’été 2008, cette impression que les choses vont péter est encore plus perceptible avec les aléas des krachs financiers qui plombent les USA et, de facto, sèment la panique sur les places internationales. Ce phénomène semble se dessiner peu à peu par une rupture en cascade individuelle qui s’exprime dans les foyers et entre amis : « je craque, je vais péter un câble ! »

Une société est constituée d’individus plus ou moins forts, plus ou moins endurants, plus ou moins aptes au combat permanent. Mais de nos jours, individuellement, chacun d’entre nous semble atteindre le point de rupture dans notre communauté, écœuré par bon nombre d’éléments, fatigué par les luttes quotidiennes pour joindre les deux bouts, pour trouver un emploi…

Au plus proche des réalités du terrain par mon ancien métier de commerciale au contact des professionnels, des artisans, des chômeurs, des institutionnels, je souhaite relater au lecteur ce que je peux entendre, observer et alerter nos élites dont le président de la République, sur les conditions de vie de la France d’en bas qui « se lève tôt le matin pour aller travailler » comme aime à le dire Monsieur Sarkozy dans bien de ses discours.

Cet essai n’a pas la prétention de détenir la vérité unique. Mais il tend à vouloir chercher les causes d’un malêtre rampant au sein de notre société de consommation où l’égoïsme, la lassitude, le doute s’insinuent peu à peu, même si paradoxalement le milieu associatif y est prolixe, mais, signe des temps, manque de bénévoles, trop occupés à chercher un emploi, une meilleure situation, bref à s’occuper de leur vie avant celle des autres.
L’ombre de 1929 plane en cette année 2009
Le couperet tombe « enfin », les économistes mondialement reconnus osent comparer la situation en septembre 2008 à celle qui a suivi le funeste jeudi noir d’octobre 1929.

Mais avant de parler d’aujourd’hui, regardons dans le rétroviseur pour comprendre en quoi ces deux crises majeures dans le monde de l’économie virtuelle et au sein de la bulle de la finance ont altéré l’économie réelle chacune à leur époque. Ainsi, nous y trouverons des similitudes mais également de nouveaux éléments.

Le 24 octobre 1929, le krach boursier de Wall Street plongea l’économie américaine, et bientôt l’économie mondiale, dans la tourmente. Retour sur le contexte économique qui précéda cette crise et ses conséquences dramatiques. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les États-Unis ont connu une formidable croissance économique et entrent dans une phase de reconstruction où l’économi