La femme dans la gestion des conflits en Afrique précoloniale
211 pages
Français

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La femme dans la gestion des conflits en Afrique précoloniale , livre ebook

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Description

Premier volet d'une série d'études sur le rôle de la femme dans la sociologie politique africaine, ce livre analyse l'importance de la femme avant la présence européenne en Afrique subsaharienne, notamment dans la gestion politique, la transformation, la résolution et la prévention des conflits. Muni d'une documentation variée, l'auteur montre l'importance et l'implication de la femme dans le jeu sociopolitique des empires et royaumes précoloniaux qui ont formé les Etats africains dans leur configuration actuelle.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2008
Nombre de lectures 230
EAN13 9782336254326
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection Comptes Rendus
Fondée et dirigée par Eddie Tambwe
(Avec la collaboration scientifique de Pascal Baylon et Aline Marge) (Avec la collaboration technique de Julien Denieuil, maquettiste)
Dernières parutions
Dans la série « Dossiers politiques » de la collection Eddie Tambwe et Jean-Marie Dikanga Kazadi, (préface de Augustin Katumba Mwanke), Laurent-Désiré Kabila, l’actualité d’un combat. Sept ans après... Mwenze Kongolo, Laurent-Désiré Kabila, Ma part de Vérité. Témoignage pour l’Histoire. Dieudonné Ilunga Mpunga, Etienne Tshisekedi, le sens d’un combat. Philémon Mukendi Tshimuanga, RDCongo : entre crise et renaissance. Comment réinventer l’espoir ?
Dans la série « Dossiers scientifiques » de la collection Kashemukunda Kasongo-Numbi, Les eaux et forêts de la RDCongo. Changement climatique de la planète : les enjeux. Anatole Collinet Makosso, Emile Bosuku, Orner Kande et Eddie Tambwe, L’Affaire des disparus du beach de Brazzaville. Mises au point pour l’Histoire. Eddie Tambwe et A. Collinet Makosso, RDCongo, les élections, et après ? Intellectuels et politiques posent les enjeux de l’après-transition.
La femme dans la gestion des conflits en Afrique précoloniale

Jean-Jacques Purusi Sadiki
© L’HARMATTAN, 2008
5-7, rue de l’École-Polytechnique  ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296052697
EAN : 9782296052697
Sommaire
Collection Comptes Rendus - Fondée et dirigée par Eddie Tambwe Page de titre Page de Copyright Présentation de l’auteur Dedicace Epigraphe Avant-propos - Femme africaine : un sujet méconnu, mal connu Introduction générale Première partie : La sociologie politique de la région des Grands Lacs
Pour une nouvelle grille d’analyse Une économie agro-pastorale Les catégories sociales dans les Grands Lacs L’environnement sociopolitique des Grands Lacs Les limites temporelles de la recherche : du 1 er mil. av. J.C. à 1896 ap . J.C.
Deuxième partie La femme dans l’évolution sociopolitique des Grands Lacs
Les mythes politiques fondateurs de la région La femme symbole de la force de la nature La femme, les tabous et les interdits L’importance politique de la femme
Troisième partie La femme face à la violence politique
La femme, actrice de la violence politique La femme, victime de la violence politique Document n°1 : Conception de la vie chez les Bantu selon R. P. Tempels
Quatrième partie La femme dans la gestion des conflits
Les facteurs de la bonne gestion des conflits Autres mécanismes de contre-pouvoir Des liens sociaux de forte intensité La femme, les traditions et la prévention des conflits La justice traditionnelle
Conclusion générale Bibliographie générale
Présentation de l’auteur
Né en 1964 à l’IRSAC/Lwiro (Bugorhe-Katana), près de Bukavu dans le Sud-Kivuen République Démocratique du Congo (RDC), M. Purusi est expert eu Droit de l’Homme, spécialisé dans les questions relatives à la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, la gestion des conflits, la promotion et la protection des droits de l’enfant, les droits humains de la femme et les questions de promotion et d’égalité de genre.
Docteur en sciences politiques et sociales de l’université de Gand (Belgique), licencié en travail social (administration et entreprises) et certifié en régimes politiques comparés de l’Université Libre de Bruxelles, il est aussi agrégé en enseignement d’histoire de l’Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu en RDC.
Depuis Janvier 2007, M. Purusi dirige la section des Droits de l’Homme dans la région d’Abyei (Sud Kordofan) dans le cadre de l’opération de maintien de la paix des Nations unies au Soudan (UNMIS). En 2005 et 2006, il a coordonné les programmes de protection des droits des enfants et des droits de la femme au sein de la section des droits de l’Homme de la Mission des Nations unies au Liberia (UNMIL). En 2003 et 2004, il a été conseiller régional pour la paix et la sécurité en Afrique de l’Ouest et centrale pour le Fonds de développement des Nations unies pour la femme (UNIFEM), programme visant, entre autres l’application de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU en faveur du renforcement du rôle de la femme dans les processus du développement, la gestion, la transformation des conflits et la reconstruction postconflit.
En 2001 et 2002, il a assuré la coordination des programmes de paix du Centre Régional des Nations unies pour la Paix et le Désarement en Afrique (UNREC) basé à Lomé au Togo, tout en assumant, en qualité de chargé de bureau, la supervision des activités de la même institution. En 2000, M. Purusi a coordonné les programmes de démocratisation et droits des minorités au sein des communes de la province de Pec/Peje pour le compte de l’administration intérimaire des Nations unies au Kosovo (UNMIK). De 1997 à 2000, il a travaillé comme chercheur en gestion des conflits à l’Université de Gand, et a enseigné, par la même occasion en qualité de professeur invité aux Universités Libre de Bruxelles et de Gand mais aussi à l’ISP Bukavu (RDC). M. Purusi a aussi été invité par les Universités de Californie Los Angeles (UCLA), Nairobi, Makerere, et Dar Es Salaam dans le cadre du programme « Uongozi-Leadership-Institute ».. Invité par Africa Institute of South Africa (AISA) et le National Research Foundation (Afrique du Sud), iol a aussi enseigné à l’Université North West à Mafikeng, ainsi qu’à l’Université de Prétoria en Afrique du Sud.
Entre 1994 et 1999, M. Purusi a travaillé dans le cadre des programmes dévéloppés par des organisations internationales dans le domaine de la prévention des conflits, la promotion et la protection des droits de l’Homme, avec notamment le Réseau des Citoyens, Amnesty International et le Haut Commissaire de l’ONU aux Droits de l’Homme pour ses opérations de terrain au Rwanda. M. Purusi est membre du Comité Scientifique International du Journal East African pour la Paix et les Droits de l’Homme (« East African Journal for Peace and Human Rights ») de l’Université de Makerere (Ouganda), membre d’amnesty international et membre fondateur du « Kofi Annan Centre for Conflict Transformation » de l’Université Nationale du Libéria.
Aux victimes des génocides, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité en Afrique et partout ailleurs dans le monde ; A toutes les femmes victimes de violences et d’exclusion

Aux populations congolaises, victimes des conflits d’intérêt et des guerres économiques interminables .
A mon épouse, Linda A notre fille, Emma-Grace Bayushuke A nos fils, Arthur Murhonyi et Arno Akonkwa N’oubliez jamais que seul « le travail assure l’indépendance »
A ma mère Mawazo M’Nyabunwa, à mon père Purusi- Rwessi Murhonyi et à toute la famille ; A ma belle-mère Annie Luytens-Peeters et à feu mon beau-père Frans Luytens .
A tous nos amis ; A tous ceux qui luttent actiuement pour un monde plus juste, plus humain. Aux collègues des Nations unies
Je dédie cet ouvrage...
« Rien n’est vrai que le concret. C’est en poussant le particulier jusqu’au bout qu’on atteint le général, et par le maximum de subjectivité qu’on touche à l’objectivité »
(Leiris, L’Afrique fantôme )
Avant-propos
Femme africaine : un sujet méconnu, mal connu
Les réactions diversifiées qui ont suivi l’élection d’Ellen Johnson Sirleaf à la présidence de la République du Libéria le 11 novembre 2005 dénotent de la méconnaissance de la part de plusieurs commentateurs et observateurs des dynamiques sociopolitiques africaines. Rendant compte de cet événement, historique il est vrai mais nullement exceptionnel dans la situation de l’Afrique en général et du Libéria en particulier, la quasi-totalité des analystes, même les plus avertis, évoquent « la première femme chef de l’Etat sur le continent ». Des chefs d’Etat, des institutions internationales, des ONG, même celles opérant au niveau de la région ouest-africaine depuis plusieurs années ont également abondé dans le même sens.
La réalité est tout autre. En effet, si Ellen Johnson Sirleaf est la première femme chef de l’Etat démocratiquement élue dans l’histoire du Libéria, et de l’Afrique, elle n’est pas la première femme chef de l’Etat en Afrique. Avant elle, une autre femme, Ruth Sando Perry l’a

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