La Nouvelle-Calédonie pour l intégration mélanésienne
287 pages
Français

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La Nouvelle-Calédonie pour l'intégration mélanésienne , livre ebook

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Description

Les cinq pays qui composent la Mélanésie (Papouasie Nouvelle-Guinée, Salomon, Vanuatu, Fidji, Nouvelle-Calédonie) appliquent une dynamique intégrative et, parmi eux, La Nouvelle-Calédonie (comme l'y incite l'accord de Nouméa de 1998) compte y jouer tout son rôle. Cet ouvrage tente d'apporter les réponses aux questions : qu'est-ce que la Mélanésie ? La Nouvelle-Calédonie, terre mélanésienne ? L'intégration mélanésienne sans la Nouvelle-Calédonie ? Quel rôle pour la Nouvelle-Calédonie dans l'intégration mélanésienne ?

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2009
Nombre de lectures 287
EAN13 9782336261782
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Nouvelle-Calédonie pour l'intégration mélanésienne

Paul De Deckker
Jean-Yves Faberon
Sommaire
Page de titre Page de Copyright Dedicace REMERCIEMENTS OUVERTURE DU COLLOQUE La Nouvelle-Calédonie n’est pas un lieu incertain Prolégomènes Déclaration du Premier ministre de Papouasie Nouvelle-Guinée Déclaration de Duncan Kerr Lettre de Monsieur Yves Jégo Rapports introductifs - Qu’est-ce que la Mélanésie ?
I- La Mélanésie, des terres et des hommes II- La Mélanésie, le droit et l’intégration
1 ère partie - La Nouvelle-Calédonie, terre mélanésienne
I- Le passé II- Le présent III- L’avenir
2 ème partie - L’intégration mélanésienne sans la Nouvelle-Calédonie
I- Le passé - Évolution historique des relations entre les pays de Mélanésie II- Le présent - Émergence et développement des organisations régionales en Mélanésie III- L’avenir
3 ème partie - La Nouvelle-Calédonie dans l’intégration mélanésienne
I- Le passé - La Nouvelle-Calédonie et les Mélanésiens non français II- Le présent - La Nouvelle-Calédonie candidate à l’intégration mélanésienne III- L’avenir
CONCLUSION
La Nouvelle Revue du Pacifique
The New Pacific Review
Comité scientifique
Paul de Deckker, Université de la Nouvelle-Calédonie, Nouméa Stewart Firth, RSPAS, Australian National University, Canberra Louise Peltzer, Université de la Polynésie française, Papeete Serge Tcherkezoff, EHESS, Paris et CREDO, Marseille Darell Tryon, RSPAS, Australian National University, Canberra
Comité due rédaction
Paul de Deckker, Nouméa
Jean-Yves Faberon, Nouméa
Armand Hage, Nouméa
Mise en page : Sophie Cazaumayou
© L’Harmattan, 2008
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296078390
EAN : 9782296078390
À la mémoire de Gregory Lawrence Urwin (1946-2008) Diplomate australien Secrétaire général du Forum (2004-2008) Homme de médiation et de refondation
REMERCIEMENTS
La Maison de la Mélanésie remercie chaleureusement pour leur aide très précieuse afin que ce colloque ait pu se tenir dans les meilleures conditions : - le Secrétariat d’État à l’Outre-Mer - le Fonds Pacifique - le Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie - le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie - la province Sud de la Nouvelle-Calédonie - l’Agence Universitaire pour la Francophonie - l’Université de la Nouvelle-Calédonie - l’Institut pour la Recherche et le Développement, Nouméa - Goro Nickel - Société Le Nickel - l’ambassade de France en Australie - la Communauté du Pacifique - l’Institut de Droit d’Outre-Mer de l’Université Paul Cézanne Aix-Marseille III - l’Université du Pacifique Sud - l’Université Aston de Birmingham, Royaume-Uni.
OUVERTURE DU COLLOQUE
Yves Dassonville Haut-commissaire de la République
Madame la Vice-présidente du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Monsieur le Président de l’Université, Messieurs les Membres du gouvernement, Monsieur le Sénateur, Messieurs les Professeurs, Monsieur le Directeur de l’IRD, je n’ai, en ce qui me concerne qu’à bénir sans restriction ce colloque qui est organisé pendant quelques jours sur le thème de l’intégration mélanésienne de la Nouvelle-Calédonie. En effet, la question mélanésienne, la question de l’identité kanak, tiennent une place particulière dans la démarche de l’État, depuis 20 ans, ici, en Nouvelle-Calédonie, tant sur le plan interne que sur le plan externe.
Sur le plan interne, je rappelle que l’État, signataire et partenaire de l’accord de Nouméa a réservé une place essentielle à la notion d’identité kanak dans le dispositif institutionnel de l’accord de Nouméa, comme le rappelait, il n’y a pas si longtemps, en Nouvelle-Calédonie, Monsieur Christnacht : la légitimité kanak est pleinement reconnue, en droit comme en fait. L’identité est une notion complexe sur laquelle se penchent historiens, anthropologues, sociologues, psychologues. Elle trouve ses racines dans le passé, mais se construit aussi au quotidien, et c’est surtout à ce niveau que se situe la responsabilité de l’État. Dans ce domaine, ses initiatives ont été nombreuses. Dans le cadre des accords de Matignon – Oudinot, d’abord, la création de l’agence de développement de la culture kanak puis ensuite, la création du centre culturel Tjibaou, qui a été inauguré les 4 et 5 mai 98, et dont nous avons fêté le dixième anniversaire, ont été les premiers socles de cette affirmation culturelle. Le CCT est un lieu d’affirmation de la culture kanak, un lieu également de création contemporaine, de rencontres et d’échanges avec les autres cultures océaniennes. Pour l’année 2008, l’État participe au budget du centre à hauteur environ de 2,6 millions d’euros. L’accord de Nouméa et la loi organique qui le décline, créent aussi, et définissent les missions du sénat coutumier, composé de 16 membres, issus des 8 aires coutumières. Ce sénat coutumier exerce des fonctions délibératives et consultatives sur les questions ayant trait aux signes identitaires et aux affaires coutumières. Je l’ai d’ailleurs saisi, ce sénat coutumier, récemment, comme la loi organique me le permet. Je l’ai saisi sur deux questions : sur la mise en valeur des terres coutumières, et également sur l’insertion des jeunes Mélanésiens dans la société moderne. L’agence de développement rural et d’aménagement foncier, l’ADRAF, est un autre outil mis en place, depuis 1978. Vous savez que la problématique du foncier reste une préoccupation majeure, en termes de développement économique et social. Elle pose aussi la question délicate de la cohabitation sur le territoire de populations qui relèvent du droit commun et de celles relevant du droit coutumier. Voilà quelques exemples du soutien que l’État a apporté à la construction d’une identité, la reconnaissance, le respect d’une identité kanak en Nouvelle-Calédonie.
Sur le plan externe, l’État est également intervenu pour promouvoir l’insertion de la Nouvelle-Calédonie dans son environnement régional. Et dans le cadre de cette politique, l’État a accordé une attention toute particulière aux échanges destinés à mieux faire connaître la culture kanak. Nous avons un outil qui s’appelle le fonds de coopération économique, sociale et culturelle pour le Pacifique, qui dépend du ministère des affaires étrangères et qui consacre une enveloppe d’environ 3 millions d’euros pour promouvoir l’insertion régionale des collectivités territoriales dans le Pacifique. La Nouvelle-Calédonie bénéficie largement de ce fonds. Parmi les initiatives ayant trait à la culture kanak, je citerai les projets suivants : l’organisation, en 2007, d’une saison de la Nouvelle-Calédonie en Nouvelle-Zélande, avec notamment le déplacement d’une troupe chorégraphique kanak et de groupes musicaux, qui ont été très appréciés. L’ouverture d’une ligne budgétaire destinée à la circulation des projets culturels dans la zone, dont bénéficient principalement les expressions de la culture kanak, et puis, la convention de coopération avec le Vanuatu sur financement paritaire État — gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, avec l’appui également de la province Sud, qui porte donc sur un pays de l’aire mélanésienne. Ces exemples pour vous dire que, non seulement l’État accepte l’insertion de la Nouvelle-Calédonie dans son aire géographique, notamment dans l’aire mélanésienne, mais que l’État l’encourage. L’État souhaite effectivement que la Nouvelle-Calédonie puisse, en tant que telle apparaître dans l’environnement régional, qu’elle puisse conclure des accords et monter des coopérations avec ses voisins, qu’elle puisse faire partie d’organisations internationales comme la loi organique le lui permet et comme elle le fait déjà. Notre souhait est de permettre que la géopolitique et l’environnement régional soient pris davantage en compte par la Nouvelle-Calédonie et ses institutions, que malgré les différences de statuts, que malgré les différences de niveaux de vie, on puisse tout faire pour que la Nouvelle-Calédonie s’intègre dans son environn

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