La politique pour les Nuls - Vite et Bien
365 pages
Français

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La politique pour les Nuls - Vite et Bien , livre ebook

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Français

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Description

Découvrir et s'initier à la politique en 200 notions illustrées !
Élections, démocratie, république... la collection "pour les Nuls" propose un tour d'horizon de la politique à travers 200 notions clés illustrées, pour s'initier à la citoyenneté ou s'approprier notre héritage républicain, devenir un "pro" de la politique ou juste s'informer, le tout en un clin d'oeil !




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Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 juin 2018
Nombre de lectures 10
EAN13 9782412040683
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Philippe Reinhard
 
 
 
La Politique française Vite et bien pour les Nuls
« Pour les Nuls » est une marque déposée de John Wiley & Sons, Inc.
« For Dummies » est une marque déposée de John Wiley & Sons, Inc.
 
© Éditions First, un département d’Édi8, 2018. Publié en accord avec John Wiley & Sons,Inc.
 
Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé duclient. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, detout ou partie de cette œuvre est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. L’éditeurse réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelledevant les juridictions civiles ou pénales.
 
ISBN : 978-2-412-03730-0
ISBN numérique : 9782412040683
Dépôt légal : juin 2018
 
Correction : Anne-Lise Martin
Maquette intérieure : Émilie Guillemin
Rédaction et recherche iconographique : Anne-Sophie Hervouet
 
Éditions First, un département d’Edi8
12, avenue d’Italie
75013 Paris France
Tél. : 01 44 16 09 00
Fax : 01 44 16 09 01
E-mail : firstinfo@efirst.com
Site Internet : www.editionsfirst.fr
Ce livre numérique a été converti initialement au format EPUB par Isako www.isako.com à partir de l'édition papier du même ouvrage.
L’AUTEUR
Philippe Reinhard , journaliste politique, écrit depuis plus de trenteans pour la presse nationale et régionale. Ancien élève de l’Écolenationale d’Administration et ancien conseiller à Matignon, il aconsacré de nombreux ouvrages au microcosme politique.
La République athénienne
La démocratie (du grec dêmos , « peuple », et kratos , « gouvernement ») vient de très loin. La France n’a été ni la première ni laseule à s’engager dans cette voie. Avant elle, un petit nombre denations et de peuples avaient ouvert le chemin au gouvernementdu peuple par le peuple. D’Athènes aux États-Unis naissants, enpassant par les cantons suisses, d’autres ont préparé l’idéal démocratique dont la France revendique la paternité.
La première démocratie connue a été créée par les Athéniens, environ cinq cents ans avant notre ère. Le gouvernement du peuple parle peuple – par opposition au régime monarchique qui était celuide l’Attique auparavant (et qui perdurait dans les autres grandescités grecques) – confie en théorie le pouvoir aux citoyens. Ceux-cil’exercent en réunion à l’agora.
Toutefois, cette première démocratie n’a qu’un lointain rapportavec ce que nous entendons aujourd’hui par ce terme. La démocratie athénienne – dont la durée n’excède pas un siècle – est enréalité confisquée par un petit nombre.
Entre 500 et 400 avant J.-C., l’Attique compte 400 000 habitants. Environ 200 000 sont des esclaves, et 70 000 des métèques (population d’origine étrangère), qui ne sont pas des citoyensà part entière. Comme les femmes sont également exclues du gouvernement de la cité, à peine quelques dizaines de milliers decitoyens athéniens participent effectivement à la vie politique.
Ce système politique n’en est pas moins considéré aujourd’hui encore comme l’ancêtre de tous les régimesdémocratiques. Il en subsiste quelques traces symboliques, comme les hémicycles, où siègent nos parlementaires, qui reproduisent la forme de l’assemblée athénienne où lescitoyens décidaient des affaires de la cité.
La démocratie parlementaire britannique
La Grande-Bretagne n’a pas de Constitution. Les Britanniquessont pourtant passés progressivement de la monarchie absolue àune démocratie parlementaire. Toute une série de textes fondateurs marquent les progrès de la démocratie outre-Manche.

En 1215, l’adoption forcée, par le roi Jean sans Terre, de la Magna Carta limite l’absolutisme royal au profit non pas dupeuple, mais de l’aristocratie. Ce texte réduit le pouvoir de laCouronne en établissant une série de privilèges seigneuriaux.
En 1628, la Petition of rights limite sensiblement les prérogatives royales. Pour la première fois, le Parlement obtient ledroit de voter l’impôt. Ce consentement parlementaire à l’impôt constitue le premier pas décisif vers l’instauration d’unrégime parlementaire.
En 1679, le Parlement britannique adopte l’ habeas corpus :nul ne peut plus être désormais arrêté et détenu arbitrairement« sur ordre spécial du roi ».
En 1701, l’ Act of settlement (« Acte d’établissement ») ,adopté par le Parlement, définit les conditions d’exercice de lamonarchie.
Les pouvoirs du Parlement (constitué de deux assemblées : laChambre des communes et la Chambre des lords) s’accroissentd’autant plus que, jusqu’en 1760 et l’avènement de George III, lesmonarques britanniques sont issus de familles non anglaises.
L’histoire politique britannique des trois derniers siècles a étémarquée par la montée en puissance de la Chambre basse (au détriment de la Chambre des lords).
Les membres du Parlement (les MPs) sont élus dans 650 circonscriptions au scrutin majoritaire à un tour. La suppressionprogressive des « bourgs pourris » (circonscriptions fantômes,qui assuraient à certains membres de l’aristocratie et à quelquesdétenteurs de grandes fortunes une élection quasi automatique)garantit la transparence et la loyauté des scrutins. Ce systèmeest la clé de la démocratie britannique dans la mesure où il assurel’existence de majorités stables, et donc efficaces.
La démocratie aux États-Unis
Les États-Unis sont régis, depuis leur création – en 1776 –, par untexte fondateur, qui fait l’objet régulièrement de révisions, les fameux « amendements ».
Le régime américain s’apparente à une sorte de monarchie électiverépublicaine et limitée dans le temps. Il aurait d’ailleurs pu êtreune véritable monarchie, puisque le premier Congrès de la jeunerépublique indépendante avait proposé à George Washington delui conférer le titre de roi. Il n’empêche que le président des États-Unis dispose, pendant son mandat (quatre ans renouvelables uneseule fois), de pouvoirs si considérables qu’ils s’apparentent à ceuxd’un monarque.
C’est la première caractéristique de la Constitution desÉtats-Unis que d’instaurer un pouvoir exécutif fort. Leprésident cumule les fonctions de chef d’État et de chefdu gouvernement. Il peut user du droit de veto sur les loisvotées par le Congrès. Il nomme aux emplois civils et militaires lesplus importants et désigne les juges (au nombre de neuf) quisiègent à la Cour suprême.
Le président dispose en outre d’une machine administrative considérable placée directement sous ses ordres. Alors que le présidentde la République française travaille avec à peine 200 collaborateurs, le chef de l’État américain gère une administration de plusieursmilliers de fonctionnaires. Il dirige le cabinet, composé d’unnombre restreint de ministres (contrairement à la pratique française, les postes ministériels sont fixes et limités).
Quelles que soient l’importance et l’influence politique de ces chefsde départements ministériels, le dernier mot revient toujours auprésident, ainsi que l’illustre la célèbre phrase de Lincoln… Mis enminorité au sein de son cabinet, celui-ci décréta un jour : « Septnon, un oui, le oui l’emporte ! »
La I re République
La I re République, qui a profondément modifié les structures politiques et administratives de la France, a duré un peu moins dedix ans (1791-1799). Toutefois, cette première expérience démocratique a été profondément chaotique. La générosité initiale a finipar se perdre dans la Terreur robespierriste.
La démocratie ne peut fonctionner sans ordre, et les désordressuccessifs provoqués par les « apprentis républicains » de laRévolution ont conduit à l’instauration d’un régime autoritaire.Selon la formule de Sieyès, la République a fini par s’en remettreà « un sabre ».
Le Consulat, puis l’Empire ont certes consolidé certainsacquis de la République (l’organisation adm

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