Les théories de la mondialité
315 pages
Français

Les théories de la mondialité , livre ebook

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Français

Description

La mondialité est un fait social total, et l'auteur dissèque ici les théories qu'elle engendre : celles liées au pouvoir de l'économie de fixer un ordre marchand mondial dépassant les Etats, puis celles qui postulent une société mondiale cosmopolite, bâtie sur les réseaux d'acteurs et soumise à des régulations transnationales. Il met en évidence divers enjeux rédhibitoires : le changement hiérarchique au sein d'une globalisation économique chaotique ; les défis de la démographie, de la culture et de l'écologie dans l'hypothèse d'une société mondiale.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2009
Nombre de lectures 331
EAN13 9782296231726
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les théories de la mondialité
Traité de Relations internationales (III)

Pouvoirs comparés

Collection dirigée par Michel Bergès
Professeur de Science politique

NATHALIEBLANC-NOËL(sous la direction de)
La Baltique. Une nouvelle région en Europe

David CUMINetJean-Paul JOUBERT
Le Japon, puissance nucléaire?

Dmitri Georges LAVROFF(sous la direction de)
La République décentralisée
Michel Louis MARTIN(sous la direction de)
Les Militaires et le recours à la force armée. Faucons, colombes?
Constanze VILLAR
Le Discours diplomatique
Gérard DUSSOUY
Les Théories géopolitiques. Traité de Relations internationales (I)
Gérard DUSSOUY
Les Théories de l’interétatique. Traité de Relations internationales(II)

André YINDAYINDA(Préface de PIERREMANENT)
L’Art d’ordonner le monde. Usages de Machiavel

DominiqueD’ANTIN DEVAILLAC
L’Invention des Landes. L’État français et les territoires
Michel BERGÈS(sous la direction de)
Penser les Relations internationales
Joseane Lucia SILVA
« L’anthropophagisme» dans l’identité culturelle brésilienne

SOMMAIRE

INTRODUCTION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9
L’ORDRE MARCHAND
LA THÉORIE DES RÉGIMES INTERNATIONAUX ET SON CONTEXTE. . . . . . . . . . . .30
Le conceptde régime international. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31
Le dilemme de lathéorie des régimes
avec ousans stabilité hégémonique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35
Lathéorie de la stabilité hégémonique etses interprétations . . . . . . . .36
Interaction des intérêts et utilité des régimes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43
La réaction néoréaliste etla complexification ducadre coopératif .. .50
L’approche cognitiviste : des régimes auxréseaux. . . . . . . . . . . . .57
LE POUVOIR ÉCONOMIQUE DANS LA GLOBALISATION,OBJET CENTRAL DE L’ÉPI59
Le néocapitalisme etsa configuration. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .61
La logique dunouveaucapit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .alisme .61
Les configurations de la mondialisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63
Les acteurs de la globalisation etla question
dupouvoir économique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64
Géographie desterritoires etgéographie des firmes. . . . . . . . . . . . .65
La loi des marchés financiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .71
Les nouvelles hiérarchies économiques .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74
Les contradictions de l’économie mondiale
etles impasses de sa gouv. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .77ernance .
La déstructuration de l’emploi dans les pays développés .. . . . . . . .79
Essor de la « superclasse globale » (ouhyperclasse)
etcrise des classes moyennes .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .83
La mise en cause du théorème Hos,
ultime justification du. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .85libre-échange .
Latransformation des périphéries etlestribulations de l’OMC. . . . .88
Les fluxde capitauxetla marginalisation
duFonds monétaire international (FMI. . . . . . . . . . . . . . . . . . .9) .3
La question énergétique, « gouletd’étranglement»
de la mondialisat. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1ion ?02

6

LES THÉORIES DE LA MONDIALITÉ

Le spectre de la crise systémique : réhabilitation des théories
néomarxistes oulégitimation dunéomercantilisme ?. . . . . .110
Les indices de la crise systémiqu. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11e .2
Les interprétations néomarxistes de la globalisation .. . . . . . . . . . .116
Les impasses de la gouvernance mondiale
etla légitimation dunéomercantilisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .121
CONCLUSIONDU CHAPITRE:LA CRISE ET LA TRANSFORMATION
DE L’ORDRE ÉCONOMIQUE MONDIAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .126

L’HYPOTHÈSE HASARDEUSE DE LA«SOCIÉTÉ MONDIALE»

TRANSNATIONALISME ET VISION RÉTICULAIRE DU MONDE. . . . . . . . . . .132
Lathèse etla méthodetransnationalistes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .134
La spécificité duréseauentantque dispositif de pouvoir. . . . . .139
Les pouvoirs durs des réseaux territoriaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .142
Les pouvoirs souples des réseauxde personnes :
la dynamique posit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .144ionnelle .
Le réseaufacteur de la mondialité ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .147
Les ONG, réseauxde l’intégrat. . . . . . . . . . . . . . . . . .148ion mondiale ?
Les fluxmédiatiques, l’Internetetles limites
de la communication globale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .152
Les réseauxdurefus : mouvements sociauxglobaux(MSG)
etréseaux terroristes .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .158
Les réseauxducrimetransnational . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .160
La régulation par les réseauxoula régulation des réseaux?. . .163
La régulation par les réseaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .164
Le pouvoirtransnational des acteurs non étatiques
etla régulation des réseaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .169

UNE SOCIÉTÉ GLOBALE DE BIENTÔT NEUF MILLIARDSD’INDIVIDUS?
LES DÉFIS DE LA DÉMOGRAPHIE,DE LA CULTURE,DE L’ÉCOLOGIE. . . .175
L’émergence etla question de la pertinence
duconceptde société civile. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .176
Une société civile maintenant. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .178globale .
De la SCGà la démocratie mondiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .180
L’impactde la démographie : migrations et vieillissement. . . . .182
Des différentiels démographiques quivontpeser lou. . . . . . . . . .18rd .3
Migrations, diasporas ethétérogénéisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .188

Sommaire

7

Le vieillissement et ses conséquences socio-économiques. . . . . . . .194
La trialectique des cultures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .199
La culture, en tant que rapport au monde :
une question de formatage historique et social. . . . . . . . . . . . . . .200
Formatage global oucommunautarismeuniv. . . . . . . . . . . . .ersel ?204
La société mondiale aurisque duchangementclimatique. . . . . .211

CONCLUSION:LAMONDIALITÉ:UN FAIT SOCIAL TOTAL. . . . . . . . . . . .218
Lathéorie de la société mondiale
comme prophétie autoréalisatrice ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .218
Le néomédiévalisme global etla convergence des crises. . . . . .221

CONCLUSION DUTRAITÉ:
UNE HERMÉNEUTIQUE DE LA MONDIALITÉ

COMPLEXITÉ ET PRAGMATISME MÉTHODOLOGIQUE. . . . . . . . . . . . . . . . .226
La dimension stratégique desthéories
des relations internationales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .227
Les procédés dupragmatisme méthodologique :
enquête etinterprétation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .229

LA GÉOPOLITIQUE SYSTÉMIQUE EN TANT QU’HERMÉNEUTIQUE. . . . . . .231
L’artefact/configuration systémique,
instrumentherméneutique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .232
L’artefactetson autoconsistance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .233
Lesvariables de configuration. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .235
L’espace naturel : ressources etenvironnement. . . . . . . . . . . . . . . . .235
Le champ démographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .236
Le champ interétatique : déclin ourenouveaude l’État,
fragmentation, nouvelles pu. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .issances .236
Le champ économique etsocial .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .237
Le champ symbolique : idéologies, cultures, religions etidentit.és .238

LES CONSÉQUENCES GÉOPOLITIQUES DE LA GLOBALISATION. . . . . . . . .239
Un scénario complexe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .239
L’unipolarité américaine, jusqu’à quand ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .241
La crise etles signes d’untassementde la puissance américaine. . .243

8

LES THÉORIES DE LA MONDIALITÉ

La thalassocratie américaine et ses deux théâtres
d’intervention prioritaires .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .247
Deuxchallengers asiatiques encore loin ducompte. . . . . . . . . . .252

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