Petit dictionnaire des cultes politiques en France 1960-2000
279 pages
Français

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Petit dictionnaire des cultes politiques en France 1960-2000 , livre ebook

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Description

L'objectif de ce Petit dictionnaire est de recenser, pour la France et sur la période 1960-2000, les associations, publications ou partis offrant un double aspect ésotérique et politique. On pourrait presque ajouter, en ce qui concerne la fin de la période, "élitiste et adepte de la théorie du complot". L'ésotérisme est ici entendu comme un ensemble de doctrines ou d'enseignements dont le sens profond, caché, est réservé à ceux qui sont capables d'en saisir le sens... souvent par le biais d'une initiation spécifique favorisant une sorte d'"éveil". 365 structures "politico-ésotériques" sont ici présentées.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2010
Nombre de lectures 408
EAN13 9782296708044
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

PETIT DICTIONNAIRE
DES C u LTES POLITIQ u ES
EN FRANCE

1960 – 2000
Questions Contemporaines
Collection dirigée par
J.P. Chagnollaud, B. Péquignot et D. Rolland

Chômage, exclusion, globalisation… Jamais les « questions contemporaines » n’ont été aussi nombreuses et aussi complexes à appréhender. Le pari de la collection « Questions Contemporaines » est d’offiir un espace de réflexion et de débat à tous ceux, chercheurs, militants ou praticiens, qui osent penser autrement, exprimer des idées neuves et ouvrir de nouvelles pistes à la réflexion collective.

Derniers ouvrages parus

Steven E. Stoft, Dépasser Copenhague : Apprendre à coopérer. Proposition de politique mondiale post-Kyoto, 2010.
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Edward GRINBERG, L’intervalle. Vers une théorie du dynamisme créatif , 2010.
Christian MARION, Participation citoyenne au projet urbain , 2010.
Cyril Le Tallec


PETIT DICTIONNAIRE
DES C u LTES POLITIQ u ES
EN FRANCE

1960 – 2000


L’Harmattan
Du même auteur

Les sectes ufologiques (1950-1980), L’Harmattan, 2005.
Les sectes politiques (1965-1995), L’Harmattan, 2006.
Mouvements et sectes néo-druidiques en France (1935-1970), L’Harmattan, 2006.
Les sectes pseudo-chrétiennes (1950-2000), L’Harmattan, 2007.


© L’Harmattan, 2010
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-12941-2
EAN : 9782296129412

Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
AVERTISSEMENT AUX LECTEURS
Dans le cadre de ce " petit dictionnaire " des cultes politiques en France nous retenons la définition selon laquelle l’ésotérisme afférent désigne un ensemble de doctrines ou d’enseignements dont le sens profond, caché, est réservé à ceux qui sont capables d’en saisir le sens… souvent par le biais d’une initiation spécifique favorisant une sorte " d’éveil " .
Durant la seconde partie du vingtième siècle, en Occident, l’adjectif " ésotérique " a été ainsi appliqué à un nombre important d’organisations ou de mouvements discrets, élitaires ou sélectifs, dont une des motivations pouvait être, parallèlement, de peser sur la vie politique à plus ou moins longue échéance. Il s’agissait, souvent, de sociétés initiatiques, d’ordres traditionnels, de mouvements aux prétentions très spécifiques ou de groupes de recherche. D’autre part, au sein de l’Hexagone, " deux tendances contraires ont donné naissance aux mêmes engeances : le souffle libérateur de Mai 68 et la volonté de revenir à une morale sévère ont servi de discours à des gourous en mal de sectes ( {1} ) " .
L’objectif de ce " petit dictionnaire " – aux visées forcément partielles, voire subjectives – est de tenter de recenser, pour la France et sur la période courant des années soixante à l’an deux mille, les associations, publications ou partis offrant ce double aspect ésotérique et politique. On pourrait presque ajouter, en ce qui concerne la fin de la période étudiée, " élitiste et adepte de la théorie du complot " .
L’ouvrage s’intéresse, ainsi, bien plus aux structures et à leurs interactions… qu’aux hommes et femmes qui les animèrent. En effet, " lorsqu’il reconstitue le squelette d’un plésiosaure, le paléontologue n’entend pas étudier le psychisme de l’animal " .
Il est évident que les choix ici effectués peuvent être contestés et qu’aucune étude exhaustive relative à ces discrets cultes hexagonaux n’a jamais été écrite… et ne le sera sans doute jamais. De plus, " plusieurs groupes qui font indubitablement partie de ces mouvances ésotériques refusent avec énergie de s’y laisser cataloguer " . Là encore, la césure avec le monde religieux et politique traditionnel est donc " intellectuellement claire mais structurellement bien plus difficile à situer " .
Cependant, comme le précise le journaliste Renaud Marhic dans un ouvrage consacré aux " extrémistes de l’occulte " , " habitué aux groupuscules, voire à l’activité clandestine, le militant extrémiste ne peut que se sentir à l’aise dans le dédale des mouvements occultistes. Quoi qu’il en soit, l’évidence est là. On sera bien en mal de trouver de farouches gauchistes, comme on trouve leurs opposés, au sein du courant occultiste " .
Il existe pourtant, nous l’avons dit, des " activistes ésotéristes de gauche " et l’on décrit, dans ces pages, quelques unes de leurs réalisations les plus notables. En effet, depuis la fracture idéologique de 1968, divers mouvements cultuels sont aptes " à rameuter soit les plus gauchisants, soit les plus fascisants, avec le même succès, chacun tenant son porte-voix ( {2} ) " . Rappelons toutefois que, souvent, entre la théorie et son application pratique, " il y a beaucoup de cimetières " …
Enfin, en ce qui concerne le voisinage sorcellerie-extrême droite, il existe bien des passerelles " entre les deux paganismes " … " mais pas suffisamment pour qu’ils fusionnent totalement " . Ceux qui les pratiquent sont en effet bien trop différents, tant dans leurs références " philosophiques " que dans leurs préoccupations immédiates ( {3} ).

Bien entendu, l’auteur ne s’est pas ici contenté de reprendre des nomenclatures connues car, le plus souvent, il tire ses informations – après les vérifications d’usage, lorsqu’elles sont possibles – de " fanzines " , de " skinzines " ou " zinoï " (fanzines dits " skinheads " ), de " zinotériques " (petits bulletins artisanaux réalisés par des fanatiques de l’étrange et du paranormal) et des divers documents produits par les organisations concernées elles-mêmes ( {4} ). Ces multiples informations furent donc recueillies au cours de vingt années de quêtes, d’enquêtes et de recoupements. Par ailleurs, la longueur des notices n’a aucun lien proportionnel avec l’importance numérique des organisations ou publications citées : elle n’est fonction que de l’aspect inédit – ou, au moins, de l’originalité – de leurs approches.
Ce travail ne comprend pas, cependant, la présentation des nombreuses formations musicales liées à ces courants ésotérico-politiques… et il n’explore pas, de même et sauf exceptions très marquantes (par exemple à caractère sedevacantiste), les multiples arcanes de la chrétienté traditionaliste ou intégriste.
Les sphères liées à la franc-maçonnerie, fort bien étudiées par ailleurs, ne seront également pas présentées dans le cadre de cet ouvrage. Nous n’avons, en effet, pas cru utile de leur consacrer une ligne supplémentaire.
Pour finir, le terme " skinhead " est utilisé, ici, par commodité, et ne concerne absolument pas les jeunes gens passionnés de musique ska et de reggae qui constituent l’âme de ce mouvement, multiracial par essence ( {5} ). D’ailleurs, depuis la fin des années quatre-vingt, on entend plus " qu’exceptionnellement parler d’eux ( {6} ) " . Ajoutons que les " skinheads " d’extrême droite sont parfois, pour leur part, appel&

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