Témoignage sur la crise ivoirienne
273 pages
Français

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Témoignage sur la crise ivoirienne , livre ebook

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Description

Le régime du Président Laurent Gbagbo est freiné dans son élan par l'éclatement d'une crise armée, le 19 septembre 2002, une crise qui se présente sous la forme d'un coup d'Etat manqué et qui se mue en rébellion avec pour conséquence la division du pays. A l'avènement de la crise, le ministre de la Défense et de la Protection civile se trouve, dans l'exercice de ses fonctions, seul à la barre ce 19 septembre. Ce livre est donc à la fois une autobiographie, le témoignage d'un acteur de premier plan et un essai politique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2010
Nombre de lectures 599
EAN13 9782336256689
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Etudes Africaines
Collection dirigée par Denis Pryen et François Manga Akoa
Dernières parutions
Jean Damien MALOBA MAKANGA, Les précipitations au Gabon : climatologie analytique en Afrique , 2010.
Jean-Alexis MFOUTOU, Essai sur la traduction : Faits divers et lexique français-munukutuba, 2010.
Pierre-Marie METANGMO, Peut-on sauver le Cameroun ?, 2010.
Hygin Didace AMBOULOU, Le Droit des collectivités locales au Congo , 2010.
Borice MOKELE, Monseigneur Ernest Kombo. Ami de Dieu et des hommes, 2010.
Auguste OWONO-KOUMA, Mongo Beti et l’Eglise catholique romaine, 2010
Bali DE YEIMBEREIN, Dessine-moi la Guinée !, 2010.
Mohamed Tétémadi BANGOURA, Dominique BANGOURA, Gouvernance et réforme du secteur de la sécurité en Guinée, Défis démocratiques et de refondation, 2010.
Jacques MPIA BEKINA, L’évangélisation du MaiNdombe. Histoire, difficultés présentes et inculturation, 2010.
Marie Pascaline Josiane MBARGA, La construction sociale de la ménopause, 2010.
Hervé Pascal NDONGO, Microfinance et développement des pays de la CEMAC, 2 010.
Ferdinand MAYEGA, L’Avenir de l’Afrique. La diaspora intellectuelle interpellée , 2010.
Kengne FODOUOP, Le Cameroun: autopsie d’une exception plurielle en Afrique, 2010.
Joseph ITOUA, Institution traditionnelle Otwere chez les Mbosi, 2010.
OIFDD, Guide des valeurs de la démocratie, 2010.
Témoignage sur la crise ivoirienne

Moïse Lida Kouassi
© L’HARMATTAN, 2010
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan @wanadoo.fr harmattan 1 @wanadoo.fr
9782296117877
EAN : 9782296117877
Sommaire
Etudes Africaines Page de titre Page de Copyright LISTE DES ACRONYMES DEDICACE PREFACES AVANT-PROPOS INTRODUCTION PREMIERE PARTIE : - DE LA LUTTE POUR LA DEMOCRATIE
I. Le moment du déclic II. L’itinéraire du néophyte III. L’initiation au militantisme IV. En attendant le multipartisme V. Les nouveaux acteurs de la démocratie VI. Le choc électoral d’octobre 1990 VII. Le 18 février 1992, un mardi noir VIII. La MACA ou la prison du destin IX. La disparition du Président Houphouët X. Mon mariage à Mama XI. Le durcissement du régime Bédié XII. Un coup d’Etat qui en cache d’autres XIII. Retour à la terre d’espérance XIV. Une transition houleuse XV. Le temps des mauvais coups XVI. Le glaive de Thémis XVII. Ça veut dire qu’on a gagné
DEUXIEME PARTIE : - A L’EPREUVE DE LA REBELLION
XVIII. L’espoir compromis : « Nous rendrons ce pays ingouvernable ! » XIX. Intoxication pour un coup de force XX. Si tu veux la paix, prépare...ton armée XXI. En attendant l’estocade XXII. Forum pour la réconciliation nationale XXIII. Signes annonciateurs et diversion XXIV. Le 19 septembre 2002 : feu, sang et désolation XXV. Seul à la barre XXVI. Le retour du Président de la République : « Je suis venu pour reprendre ma place » XXVII. Bouaké : comme dans un tourbillon ! XXVIII. Mon limogeage : cabale et procès
CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE LISTE DES ANNEXES
LISTE DES ACRONYMES
AITACI: Association des Ingénieurs, Techniciens et Assimilés de Côte d’Ivoire
ARSO : Aménagement de la Région du Sud-Ouest
CDU : Christlich-Demokratische Union (Union Démocrate-Chrétienne)
CCER : Centre de Collecte et d’Exploitation du Renseignement
CNSP : Conseil National de Salut Public (junte militaire)
COGEXIM : Compagnie Générale d’Export-Import
CTK : Compagnie Territoriale de Korhogo
CSU : Christlich-Soziale Union (Union Sociale-Chrétienne)
ENSEA : Ecole Nationale de Statistique Appliquée
ENSOA : Ecole Nationale des Sous-Officiers d’Active
FEANF : Fédération des Etudiants d’ Afrique Noire en France
FESCI : Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire
FIRPAC : Force d’Intervention Rapide Para-Commando
FMI : Fond Monétaire International
FPI : Front Populaire Ivoirien
LIDHO : Ligue Ivoirienne des Droits de l’Homme
MACA : Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan
MDL : Maréchal Des Logis (sous-officier de gendarmerie)
MEECI: Mouvement des Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire
MIDH : Mouvement Ivoirien des Droits de l’Homme
MPCI : Mouvement Patriotique de Côte d’Ivoire
MPI : Mouvement Populaire Ivoirien
MRG : Mouvement des Radicaux de Gauche
OLPED : Organisation pour la Liberté de la Presse, de l’Ethique et de la Déontologie
PDCI-RDA : Parti Démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement Démocratique Africain
PIT : Parti Ivoirien des Travailleurs
RDR : Rassemblement Des Républicains
RTI : Radio Télévision Ivoirienne
S/M : Second-Maître (sous-officier marinier)
SPD : Sozialdemokratische Partei Deutschlands
SNO : Secrétariat National à l’Organisation (FPI)
SYNARES : Syndicat National de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur
UER : Unité d’Enseignement et de Recherches
UNEECI : Union Nationale des Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire
UNITA : Union Nationale pour l’Indépendance Totale de l’Angola.
CARTE DE LA COTE D’IVOIRE DIVISEE
DEDICACE
A notre très regretté Maître Emile BOGA DOUDOU, A tous nos martyrs, qui comme lui, Sont tombés sur le long chemin de la lutte pour les Libertés ; A tous ceux qui ont cru et croient encore au projet de Refondation de la Côte d’Ivoire.
PREFACES

I.
La lecture attentive du « témoignage » de Moïse Lida Kouassi sera précieuse pour quiconque cherche à rétablir les faits de la crise qui déstabilise la Côte d’Ivoire depuis au moins l’avènement du multipartisme.
La crise politique reste en apparence remarquable par ces dernières manifestations violentes de 2002 à 2003. Mais l’ampleur soudaine des affrontements armés, excepté les atrocités, s’est bien plus rapidement estompée que dans d’autres situations, plus dramatique encore, sur le continent. Ici, la politique a pris le dessus, plus vite qu’ailleurs. Il est vrai que la répétition des incidents politiques qui ont conduit à cet instant tragique de la nuit du 18 au 19 septembre 2002 reste plus significative encore que les affrontements ultimes. La signature des causes profondes est là, dans l’accumulation de ces contradictions critiques qui ont paru surprendre chacun des acteurs, sauf, apparemment, un certain Alassane Dramane Ouattara.
La chronique de « cette guerre annoncée » a déjà été faite. Mais Lida nous aide ici à mieux la comprendre encore. L’auteur raconte bien l’irruption sur la scène ivoirienne de ce « phénomène Ouattara», qui a focalisé tout le débat, reléguant tous les contentieux primaires et tous les acteurs traditionnels au second rang.
La crise ivoirienne est bien finalement celle de l’identité de monsieur Ouattara et des siens et de cette volonté de certaines puissances de s’en servir pour asseoir une domination continuée sur la Côte d’Ivoire. Ouattara, un homme structuré et déterminé, même au pire. Bien mieux, décidément, que tous ces hommes politiques, pourtant les plus soutenus des nôtres, qu’il a objectivement empêché de gouverner, chacun son tour.
Le mérite de l’auteur est d’avoir restitué des faits qui nous permettent chacun de faire une lecture plus sereine de la situation.
Cette nuit du 18 au 19 septembre 2002, tout sembla s’accélérer tellement ! Aujourd’hui, ceux qui ne savent pas ne réalisent pas vraiment que le pays a été à un doigt de perdre sa liberté. Ceux qui, comme moi, l’apprirent en étant hors du pays virent d’abord se dérouler de longues heures d’angoisse, bientôt amplifiées par l’éloignement, la rareté lancinante de l’information et la confusion entretenue par ces réseaux déjà à l’œuvre.
Des casernes (combien ?) avaient été attaquées, simultanément, au petit matin, à Korhogo, Bouaké et Abidjan. Le ministre d’Etat Boga Doudou, le « dur » du régime, avait été retrouvé mort et le ministre d’Etat ministre de la Défense, le non moins « sécurocrate » Moïse Lida Kouassi, un moment introuvable, dirigeait des opérations presque seul au poste. Rien de précis n’était connu du public, en dehors des « thèses » de RFI. Le communiqué, bientôt rassurant, lu par le ministre de

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