Les cinémas de Madagascar
224 pages
Français

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Les cinémas de Madagascar , livre ebook

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Description

Ce livre dresse un panorama inédit de la richesse et de la diversité de la création cinématographique et audiovisuelle à Madagascar. Ces films dont le contexte de production reste difficile relaient les espoirs et les doutes d'une société tiraillée entre ses traditions et sa volonté de s'intégrer à la mondialisation. Cette mise en lumière pose aussi la question de la représentation de soi et de l'image dans l'expression culturelle malgache.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2009
Nombre de lectures 368
EAN13 9782336271118
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sommaire
Images plurielles Page de titre Page de Copyright Remerciements Préambule Chapitre I : - des images marginales ? Chapitre II : - des cinémas imaginaires ? Chapitre III : - des images cloisonnées ? Chapitre IV  : - Imaginaires sociaux en images Chapitre V : - Les fantasmes au cinéma Conclusion Bibliographie Liste des sigles et abreviations Glossaire malgache Chronologie des films malgaches Dictionnaire alphabétique des réalisateurs malgaches
Images plurielles
Collection dirigée par Olivier Barlet
Face à la menace de standardisation occidentale, la collection Images plurielles se donne pour but de favoriser la recherche, la confrontation et l’échange sur les scènes et écrans œuvrant de par le monde, dans les marges géographiques aussi bien que dans la marginalité par rapport aux normes dominantes, à une pluralité de l’image. Elle est ouverte aux champs de l’écriture, de l’esthétique, de la thématique et de l’économie pour le cinéma, l’audiovisuel et le théâtre. Elle privilégie, hors de toute chapelle de pensée, la lisibilité du texte, la liberté des idées et la valeur documentaire.
Déjà parus
Stéphanie BERARD, Théâtre des Antilles. Traditions et scènes contemporaines , 2009.
H.-F. IMBERT, Samba Félix Ndiaye cinéaste, documentariste africain, 2007.
José Alexandre CARDOSO MARQUES, Images de Portugais en France : Immigration et cinéma , 2002.
Raphaël MILLET, Cinémas de la Méditerranée, Cinémas de la mélancolie, 2002.
Martine BEUGNET, Marginalité, sexualité, contrôle dans le cinéma contemporain, 2000.
Paulo Antonio PARANAGUÀ, Le cinéma en latine : le miroir éclaté, 2000.
Jean-Thobie OKALA, Les télévisions africaines sous tutelle, 1999.
Yves THORAVAL, Les cinémas de l’Inde , 1998.
Sylvie CHALAYE, Du Noir au nègre : l’image du Noir au théâtre (1550-1960 ), 1998.
Bernadette PLOT, Un manifeste pour le cinéma : les normes culturelles dans la première Revue du cinéma, 1997 (prix Simone Genevois).
Sada NIANG (dir.), Littérature et cinéma en Afrique francophone : Assia Djebar et Ousmane Sembène , 1997.
Koffi KWAHULE, Pour une critique du théâtre ivoirien contemporain, 1997.
Antoine COPPOLA, Le cinéma sud-coréen , 1997.
Les cinémas de Madagascar
1937-2007

Karine Blanchon
© L’Harmattan, 2009
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296081123
EAN : 9782296081123
Remerciements
Un grand merci à mes parents pour leur soutien, leurs encouragements et leur relecture attentive de ce travail. Merci aussi à ma famille et à mes amis pour leur présence.
Pour leur aide, leurs conseils et leur disponibilité, merci à mes Directeurs de Recherche Messieurs Narivelo Rajaonarimanana et Charles Urjevicz. Je tiens également à remercier Monsieur Claude Allibert, les membres du CEROI, les Professeurs du département Afrique, spécialement de la section Malgache, le Secrétariat de l’École Doctorale et le Personnel de l’INALCO dans son ensemble pour leurs enseignements et leur professionnalisme. Merci aussi aux professeurs de la School of Oriental and African Studies (SOAS) de Londres : Frances Harding, Isolde Standish, Rachel Dwyer et Luke Robinson.
Misoatra betsaka à toutes les personnes à Madagascar, en France et ailleurs, qui ont collaboré de près ou de loin à cette recherche. Sans eux, ce travail n’aurait jamais pu aboutir. Un grand merci (par ordre alphabétique) à : Saïd Ahamed Abass, Hachimiya Ahamada, Ando, Appolin et Monique, Germain Andriamanantena, Claude-Alain Andriamihaingo, Tsiky Andrianaivoavelona, Thierry Andrianasolo, Elisa Azayou, Sophie Babault, Mohamed Bacar, Olivier Barlet, Dany Be, Gaëlle Bidard, Alain Burdin, Christiane, Antonietta et Vittorio D’adago, Boubakar Diallo, Dolly, Eric, Ericka, Fenitra Hasimbola, Helianta, Françoise Foucault, Emannuelle Faucilhon, Jose Luis et Vola Guirao, Iari, Jean Noël, Anil Kessavdjee, Dani Kouyaté, Jo et Muriel Kouyoumji, Gigie Lahy, Laza, Marie-Zénaïde Lechat-Ramampy, Jacques Le Glou, Jannick Le Naour, Claire-Lise Lombard, Jacques Lombard, Justin Limby Maharavo, Florent Malatre, Mandza, Marie-Claude, Akomba Mazoto, Didier Mauro, Pierrot Men, Andriamahazo Hery Nirhy-Lanto, Albert Nour, Onja, Marie-Clémence Paes, Vero Rabakoliarifetra, Nicolas Rabemanajara, Norbert Rabenarivo, Andry Radaniela, Naivo Rahamefy, Sahondra Raholiarihanta, Imanoela Rajaonah, Andry Rajaonarivao, Raymond Rajaonarivelo, Avoko Rakotoarijaona, José-Abel Rakotoarimanana, Sophie Rakotoarinohatra, Alain Rakotoarisoa, Malanjaona Rakotomalala, Tsilavina Ralaidimby, Sylvain Ralaivaohita, Geneviève Ramakavelo, Suzy Ramamonjisoa, Fidisoa Ramanahadray, Luciano Ramalason, Guilo Ramilison, Liantsoa Ramilison, Jean-David Ranaivoson, Ignace-Solo Randrasana, Didier Randriamanantena, Rafidy Randriamamonjy, Andryamahery Randriamiharisoa, Lalao Elina Randriamizakazoa, Pasteur Eliette Randrianaivo, Jean Raymond Randrianandrasana, Florentin Randrianasoavina, Fifa Randrianasolo, Henri Randrianierenana, Michel Raolison, Estella Rasamiarison, Gégé Rasamoelina, Bako Nirina Rasoarifetra, Joseph Charles Rémi Rasolondraibe, Rijatahiana Rasolondraibe, Honoré Rasolonjatovo, Volatiana Rasolonjatovo, Camille Ratovondrazaka, Bruno Ravalison, Marie-Clémence Fanjanirina Ravaoelisoa, Randianina Ravoajanahary, Arthur Ravoniarison, Martial Razafindrakoto, Jiva Eric Razafindralambo, Claude Razafitrimo, Monique Razafy Rahajarizafy, Sonia Razanajao, Rija, Roddy, Sarindra, Seth, Olga Volamasy, Vincent Wable, Xhi&M’aa.
Merci également aux internautes des forums, à l’équipe du CCAC d’Antananarivo, aux responsables et employés des bibliothèques, centres d’archives et cinémathèques de Paris, Aix-en-Provence, Antananarivo, Fianarantsoa et Londres.
Pour leur énergie, leur motivation et leurs conseils, merci au groupe des Doctorants de l’INALCO : Alpha, Marie-Aimé, Vincent et Snejana.
La conception du DVD n’aurait pu se faire sans l’aide de Laza, de l’équipe du CERPEM de Clichy et de Max. Je leur renouvelle toute ma gratitude.
Merci aussi à ceux qui m’ont offert la possibilité de travailler avec eux : les équipes de la revue Africultures, Études de l’Océan Indien, Video Book Project, Monsieur Henri Boyer et l’Université de Montpellier III.
Une pensée enfin pour Simonnette Rasoampananina et Maksim Seth.

Ce livre est adapté de la thèse de Doctorat soutenue en décembre 2007 à l’INALCO et en collaboration avec le Centre d’Études et de Recherches sur l’Océan Indien Occidental (CEROI, dirigé par Monsieur Claude Allibert), intitulée “les cinémas malgaches entre images et imaginaires”, obtenue avec Mention très Honorable et Félicitations du jury.
Préambule
Avec le développement et le perfectionnement des techniques, le cinéma connaît un engouement particulier dans les îles de l’Océan Indien Occidental. Ce média s’est rapidement développé à Madagascar. L’apparition de l’outil vidéo a en effet ressuscité un cinéma malgache moribond.
À Madagascar, le cinéma apparaît en 1910 sous la houlette d’Alfred Machin, explorateur opérateur de la firme Pathé. Premier cinéaste connu à filmer l’Île Rouge, il est l’auteur de documentaires en noir et blanc comme Mœurs et coutumes des Sakalaves, Une briqueterie Sakalave à Ankavandra en Afrique Orientale Française et Cérémonie à Madagascar.
Un autre personnage marquant de cette époque pose lui aussi sa caméra sur le sol malgache. Il s’agit du cinéaste Léon Poirier, célèbre pour avoir filmé, de 1924 à 1926, l’expédition Mission Centre-Afrique, rebaptisée La Croisière Noire. Après avoir parcouru le Sahara, le Niger, le Tchad, le Gabon et les Congo, l’équipée traverse l’Océan Indien à bord du paquebot “Maréchal Galliéni” pour rejoindre Madagascar en 1925. L’accueil qui lui est réservé est triomphal de Mahajanga à Antananarivo, de Toliara à Fianarantsoa. En plus des milliers de mètres de pellicules que Léon Poirier ramène de ce voyage, il réalise également Zazavindrano ( Fille des eaux ), qui est projeté en 1926 au studio des Ursulines à Paris. Puis, en 1929, Léon Poirier repart sur l’île de Nosy Be pendant six mois pour tourner Caïn, aventure des mers exotiques , qui sort en salle à Paris le 16 octobre 1930.
À ce jour, la plus ancienne manifestation cinématographique entièrement conçue à Madagascar par un Malgache est un film en noir et blanc de 22 minutes, Rasalama maritiora ( La mort de Rasalama ), tourné par le diacre Philippe Raberojo en 1937 à l’occasion du centenaire de la mort de la célèbre martyre protestante Malgache Rasalama 1 . Président de l’Association des Citoyens Français d’Origine Malgache, Philippe Raberojo a accès au septième art grâce à sa posi

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