Robert Schumann
260 pages
Français

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Robert Schumann , livre ebook

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Description

Jean-Paul Descombey s'est attaché à étudier, essayer de comprendre et faire connaître la biographie de Schumann, la composition de ses oeuvres musicales, pianistiques, instrumentales et vocales, la constitution de l'extraordinaire couple de musiciens formé par Robert et Clara Schumann, pour se pencher finalement, mais en dehors de toute intention réductrice, sur la problématique mélancolique et addictive de ce créateur d'une oeuvre immense et merveilleuse.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2010
Nombre de lectures 77
EAN13 9782336280455
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1050€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Psychanalyse et Civilisations
Collection dirigée par Jean Nadal
L’histoire de la découverte de la psychanalyse témoigne que démarche clinique et théorie issues de champs voisins ont concouru, par étayage réciproque à élaborer le concept d’inconscient, à éclairer les rapports entre pathologie et société et à reconsidérer les liens entre le malaise du sujet singulier et celui de la civilisation.
Dans cette perspective, la collection Psychanalyse et Civilisations tend à promouvoir cette ouverture nécessaire pour maintenir en éveil la créativité que Freud y a trouvée pour étayer, repenser et élargir la théorie. Ouverture indispensable aussi pour éviter l’enfermement dans une attitude solipsiste, qui en voulant protéger un territoire et préserver une identité, coupe en réalité la recherche psychanalytique de ses racines les plus profondes.
Dernières parutions
Serafino MALAGUERNA, L’Anorexie face au miroir. Le déclin de la fonction paternelle, 2010.
Larissa SOARES ORNELLAS FARIAS, La mélancolie au féminin. Les rapports mère-fille en lumière, 2009.
Alain LEFEVRE, Les lesbiennes, une bande de femmes. Réalité ou mythe ?, 2009.
Richard ABIBON, Les Toiles des rêves. Art, mythes et inconscient, 2009.
Jacy ARDITI-ALAZRAKI, Un certain savoir sur la psychose. Virginie Woolf , Herman Melville, Vincent van Gogh, 2009.
Esmat TORKGHASHGHAEI, L’univers apocalyptique des sectes. Une approche pluridisciplinaire, 2009.
Pascal HACHET, Le mensonge indispensable. Du trauma social au mythe, 2009.
Marie-Laure DIMON (dir.), Psychanalyse et politique. Sujet et citoyen  : incompatibilités  ?, 2009.
Louis MOREAU DE BELLAING, Le Pouvoir. Légitimation IV, 2009.
Marie-Noël GODET, Des psychothérapeutes d’Etat à l’Etat thérapeute, 2009.
Albert LE DORZE, La politisation de l’ordre sexuel, 2008.
Bertrand PIRET (sous la dir.), La haine, l’étranger et la pulsion de mort, 2008.
André BROUSELLE, L’oreille musicale du psychanalyste, 2008.
Jean-Michel LOUKA, De la notion au concept de transfert de Freud à Lacan , 2008.
Robert Schumann
Quand la musique oeuvre contre la douleur - Une approche psychanalytique

Jean-Paul Descombey
DU MÊME AUTEUR
Questions de garde pour l’Internat des Hôpitaux psychiatriques de la Seine (avec N. Beaufils), Maloine, 1966.
« Pratiques de secteur et idéologie de secteur. Banalisation ou spécificité du fait psychiatrique », in Quelle psychiatrie, quels psychiatres pour demain ? Rapports aux journées d’Avignon, Privat, 1983.
Alcoolique, mon frère, toi. L’alcoolisme entre médecine, psychiatrie et psychanalyse . Préface de Ch. Brisset. Lettre-Post-face de Joyce Mac Dougall. Privat, 1985 ; 2ème édition L’Harmattan, 1999.
Précis d’alcoologie clinique . Préface de D. Barrucand. Dunod, 1995 ; 2ème édition 1998. Édition italienne, Borla, 1996.
L’Homme alcoolique . Préface de P. Fouquet, Odile Jacob, 1998.
L’économie addictive. Alcoolisme et autres dépendances , Dunod, 2005.
La psychiatrie sinistrée. Défense et illustration de la psychiatrie , L’Harmattan, 2006.
© L’Harmattan, 2010 5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296111943
EAN : 9782296111943
Sommaire
Psychanalyse et Civilisations Page de titre DU MÊME AUTEUR Page de Copyright AVERTISSEMENT CHAPITRE I - DANS QUELLE ALLEMAGNE NAQUIT ET VECUT SCHUMANN ? CHAPITRE II - DE LA NAISSANCE A ZWICKAU EN 1810 AU “PRINTEMPS DES LIEDER” DE I840 CHAPITRE III - DE L’INSTALLATION DANS LA VIE CONJUGALE EN 1841 À LA MORT À ENDENICH EN 1856 CHAPITRE IV - UN COUPLE, DEUX MUSICIENS CHAPITRE V . - “QUI T’A RENDU SI MALADE ?” Un premier éclairage de l’homme - Une introduction à l’œuvre BIBLIOGRAPHIE INDICATIONS DISCOGRAPHIQUES
AVERTISSEMENT
Je propose ici au lecteur un ouvrage consacré à Robert Schumann et à son oeuvre. Je ne suis ni musicologue ni musicien professionnel, mais uniquement praticien amateur du chant sous la direction de maîtres de chant et de musique, et surtout admirateur voire amoureux de l’oeuvre d’un des plus grands, à mes yeux, parmi les compositeurs de musique européens.
Une circonstance toute extérieure sinon accidentelle, mon immobilisation forcée pendant deux mois, suite à une intervention chirurgicale, m’a amené à réentendre, voire à entendre pour la première fois des enregistrements de la quasi totalité des oeuvres du Maître par ses interprètes les plus prestigieux et les plus inspirés. Si je connaissais déjà, parfois directement pour les avoir travaillés, un certain nombre de lieder dont, en particulier, ceux de l’immense floraison de l’année 1840, je pus alors acquérir une connaissance plus approfondie de l’autre apport de Schumann à la musique qu’est son oeuvre pianistique, dont la plus grande partie était déjà composée à cette date de 1840.
Piano, lieder, restaient les pièces de musique de chambre, longtemps si mal connues malgré leur beauté, à l’exception, peut-être du splendide quintette, puis les oeuvres concertantes, symphoniques et chorales, l’unique opéra, les oratorios profanes et les splendides “scènes de Faust”.
Parallèlement, je lus à peu près tout ce qui a pu être écrit sur Schumann et sa musique; le livre de Marcel Beaufils sur le piano de Schumann, ainsi que les écrits de Harry Halbreich, remarquables “bonus” d’une intégrale pianistique, ces derniers malheureusement non réédités en librairie, et, pour la musique vocale, l’indispensable volume de Monsieur Fischer-Dieskau. Ces livres ont constitué la base de mes connaissances en la matière. Mais ce fut aussi toute une bibliographie, riche en nombre et en qualité, du vieux mais toujours lumineux livre de Victor Basch à celui, essentiel, de Marcel Brion et à la toute récente et incontournable somme de Madame Brigitte François-Sappey ; ceci sans oublier, évidemment, les écrits inspirés par la théorie psychanalytique, de Christian David (sur le thème central du “double”), de Michel Schneider, de Rémy Stricker et, plus récemment parus, de Candice Vétroff-Müller.
Car c’était pour moi une raison supplémentaire de me passionner pour l’homme Schumann, que de m’interroger sur la souffrance psychique immense qui a poursuivi ce génie toute sa vie, jusqu’à sa fin tragique. Et si beaucoup de lieux communs, qui n’en sont pas moins pour cela bien souvent des âneries, ont pu être énoncés sur les rapports du génie et de la folie, je me suis efforcé de tenir compte, quand même, de la psychopathologie propre à l’individu Schumann, sans chercher à en faire une explication quelque peu linéaire et simpliste de ce qui caractérise son oeuvre. Et en particulier, sans voir dans l’évolution de ses compositions musicales le simple reflet, quasi passif, comme automatique, de ce qu’on désigne comme la folie du grand homme et de sa lente dégradation psychique. Bien au contraire, les choses paraissent autrement complexes, au point que le travail créateur de Schumann semble bien avoir été ce qui lui a permis, relativement longtemps, de se défendre contre le mal psychique qui le rongeait. Si les ultimes “Chants de l’aube” expriment si directement - mais avec quel génie - la douleur du compositeur, ils ne témoignent nullement, à l’instar de la plupart des oeuvres, même tardives, d’une quelconque dégradation mentale.
Je me suis efforcé, enfin, de situer Schumann et son oeuvre, non seulement dans la succession ou le voisinage des grands musiciens allemands : Mozart, mais surtout Bach, Beethoven, mais surtout Schubert, et son “frère adoptif” Mendelssohn, sans oublier le jeune Brahms dont Schumann eut le mérite de percevoir d’emblée le génie naissant. Non seulement, donc, vis-à-vis de ses illustres prédécesseurs envers lesquels il reconnaissait sa dette, mais vis-à-vis de son temps, de cette Allemagne du XIXème siècle dont il était incontestablement le fils et à la fois l’un des artisans majeurs d’une culture allemande qui illumina l’Europe.
Je me dois de remercier ici mes maîtres de chant et de musique, Henri Bougerolle, Roselyne Masset-Lecoq, Josette Morata, pour tout ce qu’ils ont pu m’apporter sur le plan musical, ainsi que mon fils Pierre et l’un de ses amis pour leur lecture critique du bref chapitre historique, enfin ma compagne Marie-Claire, qui a eu la patience de relire tout le manuscrit.
Mes remerciements seraient bien incomplets s’ils n’étaient adressés, aussi, à Monsieur Fischer-Dieskau, et ce, à un double titre : celui du grand musicien, du grand artiste à la culture immense, modèle de chanteur, bien inégalable, évidemment, mais modèle quand même, pour tout chanteur, même en amateur, et ceci, même si chacun ne peut chanter qu’avec son style propre. Mais reconnaissance, aussi, à l’homme sensible dont la sagacité m’a permis, à moi, le “sp&#

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