Benoît et la bande de los Moteros - collection Tip Tongue - A2 intermédiaire - dès 12 ans
235 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Benoît et la bande de los Moteros - collection Tip Tongue - A2 intermédiaire - dès 12 ans , livre ebook

-

235 pages
Français

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Description

La collection Tip Tongue s'ouvre à l'espagnol ! De nouveaux auteurs, de nouvelles destinations. Dépaysement garanti...

Benoît va passer un mois à Ibiza, " le paradis de la fête ! " d'après ses amis. Une fois là-bas, il apprécie plutôt la beauté du paysage et le charme de Blanca, une petite brune à la voix rauque. Mais Blanca a déjà un copain, Paco, qui fait partie d'une bande de motards surveillée semble-t-il par la police. Autant de raisons pour Benoît de se mettre sérieusement à l'espagnol.

Parce que l'anglais est aussi agréable à écouter, chaque roman numérique Tip Tongue est enrichi de sa version audio, page après page.


Informations

Publié par
Date de parution 21 avril 2016
Nombre de lectures 3
EAN13 9782748521498
Langue Français
Poids de l'ouvrage 52 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

MAÏTÉ BERNARD BENOÎT ET LA BANDE   DELOSMOTEROS Illustrations CLÉMENT RIZZO
CapítuloUno IBIZA CapítuloDos PACO CapítuloTres SOSPECHAS CapítuloCuatro EL ROBO CapítuloCinco DETECTIVE CapítuloSeis LA CAZA CapítuloSiete MOTERO CapítuloOcho LASNOVIAS CapítuloNueve LA OTRA DETECTIVE CapítuloDiez JAMES BONDGIRL Y JAMES BONDBOY CapítuloOnce LACARRERA CapítuloDoce BENITÍN L'auteur Dans la même collection
Capítulo Uno IBIZA

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B enoît et Karine, sa mère, avaient pris l’avion de sept heures du matinàParis,et avaient débarqué à Ibiza à neuf heures moins le quart. Consuelo,une vieille amie de Karine,était venue les chercher dans sa Jeep décapotable et les avait menés à San Juan, un village tranquille tout au nord. Elle tenait des chambres d’hôtes dans une « nca », une grande villa à l’archi - tecture dépouillée typique de l’île. Il y avait aussi une piscine,et une grange attenante où elle vivait avec sa lle. C’est là, dans le grenier aménagé, que Benoît et sa mère passeraient le

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mois de juillet. Il ne s’était pas réjoui de voir que seul un long rideau séparait leurs coins res - pectifs. Il ne s’était pas réjoui non plus quand il était tombé amoureux au premier coup d’œil de Blanca, la lle de Consuelo. Et il s’était encore moins réjoui quand les deux femmes s’étaient débarrassées d’eux après le petit déjeuner en les déposant à la plage. Playa . C’était écrit sur un panneau de bois quiindiquait le sentierdans lapinède surleur droite. Il avait fait del’espagnol touteson année de cinquième,mais il ne se souvenait pas s’il avait appris ce mot en classe ou s’il le connais - sait à cause de cette chanson débile, Vamos a la playa… ,qui devait dater de quand sa mère avait son âge. Il regarda Blancaavancerdevant lui,les yeux rivés sur son téléphone portable. Elle avait douze ans aussi, et c’était une petite brune avec delongs cheveux qui lui descendaientjusqu’aux reins. Ce matin-là, elle portait un maillot une piècenoir, un short en jean, des espadrilles et

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une vingtaine de bracelets colorés au poignet gauche. Ridicule. Comment allait-elle se baigner avec toute cette quincaillerie ? Ellereleva les yeux deson téléphoneet, s’apercevant qu’il la regardait,elle le rangea avec un sourire d’excuse. – ¿Asíque tus padres se divorcian? La surprise t qu’il ne comprit rien. – ¿Tuspadres? répéta-t-elle. Elleavaitunebellevoix rauque, inattendue chez quelqu’un de son âge. – ¿Divorcio? Perdona, ¿quizás no quieras hablar del tema? C’est avec retardquelesens des premiers mots lui parvint. « Padres », il l’avait vu en classe, c’était « parents », et « divorcian » et « divorcio » ressemblaient aux mots français. Oui, son père gardait l’appartement, et sa mèrepartait vivre dans un trois-pièces. Elleaurait sa gardeun week-end sur deux et la moitiédes vacances. Non,elle ne l’abandonnait pas,avait-elle répondu face à sa douleur stupéfaite,mais il fallait être

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lucide, elle était chef d’entreprise, elle ne comp - tait pas ses heures,alors que son père était haut fonctionnaire,qu’il avait des horaires xes, qu’il avait toujours assuré le quotidien, que cela ne changerait pas. Elle avait parfaite - ment raison. Parfaitement. Ça n’en faisait pas moins mal. – Sí,divorcian,répondit-il ense sentant idiot de ne pas savoir quoi ajouter. – Los míos también están separados. Cette fois, il était prêt. « Míos » aussi, il l’avait vu en classe, c’était « les miens », et « separa - dos », comme « divorcian », rappelait le français. – No importa,dit-elle avec unhaussement d’épaules. Il comprit d’abord le geste, ensuite les mots. Non, en effet, ce n’était pas grave, mais une fois de plus, ça n’en faisait pas moins mal. La pinède lui offrit unautre sujet de conver - sation, en laissant apparaîtreun petit hôtel abandonné sur leur droite. Il le montra d’un air interrogateur.

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– La crisis inmobiliaria del 2012, répondit-   elle. Là encore, les mots étaient tellement proches du français qu’il comprit qu’elle parlait de la crise immobilière de 2012. La Méditerranée apparut soudain dans toute sa beauté, ainsi qu’unepetitecriqueoù setrou- vaient une vingtaine de personnes. Il vit Blanca agiter la main vers un groupe de leur âge,puis, quand ils arrivèrent à leur hauteur, elle le mon - tra et dit : – Hola, este es Benito. Benito ?Il n’était pas sûrd’aimerce diminutif. – Te presento a Mario. Un petit brun. – Candela… Unepetiterousseavec un deux-pièces rouge bien voyant,et un sourire avec un appareil den - taire bien voyant aussi. – Lupita… Une petite brune avec un deux-pièces rouge également, mais pas d’appareil dentaire.

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– Manolo. Un petit brun à lunettes. – ¿Qué tal? dit ce dernier. Il lui demandait comment il allait,mais on n’était pas obligé de répondre à « ¿Qué tal? », c’était aussi une manière de dire salut. Benoît hésita donc,pensant que l’espagnol n’était pas si facile. Par exemple, commentaurait-il pu savoir qu’il fallait dire « te presento a » ? En français, « je te présente à Mario » signiait « Benoît, je te présente à Mario ». En espagnol, « te presento a Mario » voulait dire « Benoît, je te présente Mario ». Il n’eut pas le temps de se poser plus de questions. Blanca s’était illuminée à la vue d’un nouvel arrivant : – ¡Paco! Benoît, lui, se rembrunit.

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Capítulo Dos PACO

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I l était brunaussi,et portait untee-shirt « I ♥  New York » sur un caleçon long. Il avait des bracelets brésiliens plus ou moins eflochés au bras, des lunettes de soleil à la main,et il était nu-pieds.Qu’avait-il fait de ses chaussures ? D’où arrivait-il ? Où était sa serviette ? Benoît se sentit emprunté avec ses affaires. – Hola,dit l’Espagnol àtout le monde avec ungrand sourire,avant de poserunregard curieux et bienveillant sur lui. – Soy Benoît.

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Il ne savait pas pourquoi il avait eu envie de s’imposer tout de suite. Oui, je suis Benoît et je suis là et bien là ! – Bienvenido, dit Paco. Il lui souhaitait la bienvenue, et lepire, c’est qu’il avait l’air sincère.Benoît allait s’intimer de secalmer quand Paco demanda quelquechoseà Blanca. Elle acquiesça et ils s’éloignèrent vers le sentier. Benoît sentit la jalousierevenir. Parce qu’il devait l’admettre, c’était dela jalousie, pour une lle qu’il ne connaissait même pas deux heures plus tôt. – ¿Quieres leche solar? Il se tourna vers Lupita.Quoi ?Qu’est-ce qu’elle avait dit ? Il s’aperçut qu’elle lui tendait un tubedecrèmesolaire. Solar. Solaire. Elle avait dû remarqueràquel point il était blanc comparé à eux. – Euh… sí, gracias. – De nada, répondit-elleavant de se pencher vers Mario pourluidire quelque chose àtoute vitesse.

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Ou peut-êtreétait-ceà vitessenormalemais depuis qu’il était avec eux,il avait l’impression que tout se déroulait soit en accéléré(en gros, quand ils parlaient),soit au ralenti (engros, quand c’était lui). Lupita lui jeta un regard en coin et il se rendit compte qu’il était toujours immobile,sa crème solaire dans la main.Prenant un air dégagé, il ouvrit le tube et appuya. La crème jaillit et atterrit sur Mario. – Pardon, perdón… balbutia Benoît. Le jeune Espagnol éclata de rire. – No pasa nada, no te preo

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