L'Enperroquet

Éric Simard, Prince Gigi

Description

Chaque humanimal est un être unique, mi-enfant mi-animal, doué de capacités extraordinaires. Dès qu’il est stressé, L’enperroquet répète les derniers mots qu’il entend. Une habitude pénible qui lui joue bien des tours ! Pourra-t-il dire à L’engazelle qu’il est amoureux d’elle ?

Sujets

• Magie
• Mini

Informations

• Publié par: Syros Jeunesse
• Date de parution: 14 septembre 2017
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782748524147
• Langue: Français

Extrait

ÉRIC SIMARD
L’enperroquet
Syros


Collection Mini Syros Soon dirigée par Denis Guiot
Les humanimaux , une série originale d’Éric Simard
Couverture illustrée par Prince Gigi
© 2017 Éditions SYROS, Sejer,
25, avenue Pierre-de-Coubertin, 75013 Paris
Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, modifiée par la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011.
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ISBN : 978-2-74-852414-7
Sommaire
Couverture
Copyright
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
L’auteur
Les humanimaux sont des êtres…
Chapitre 1

P hysiquement, je ressemble à un garçon. Je possède tout de même une différence qui ne passe pas inaperçue : au milieu de mes cheveux se dressent cinq plumes de couleurs vives. Elles sont jaune, verte, bleue, blanche et orange. Un vrai feu d’artifice ! Si ces plumes ont poussé sur ma tête, c’est parce que je suis un enfant avec des gènes de perroquet. D’ailleurs, mon nom est formé par l’association des mots « enfant » et « perroquet » : je suis L’enperroquet. Je vis dans un centre médical en compagnie d’autres humanimaux.
 
Il faut maintenant que je vous parle d’un vrai problème qui me gâche la vie : je répète le ou les derniers mots que j’entends. C’est plus fort que moi et ça se produit spécialement quand je suis trop ému. Il paraît que ce comportement a débuté dès que j’ai su parler. Lorsque j’étais bébé, la première fois qu’un infirmier m’a ordonné d’aller au pot pour faire mes besoins, j’ai répété «  po… po  » toute la journée. Plus tard (je devais avoir trois ans), un éducateur m’a confisqué un jouet qui faisait trop de bruit en criant : « Arrête ! » Résultat : j’ai cassé les oreilles de mes camarades en braillant ce mot pendant deux mois.
 
Des médecins du centre disent qu’on ne peut rien y faire parce que ce dérèglement provient de mes gènes de perroquet. Selon eux, je répéterai toute ma vie les derniers sons que j’entends chaque fois que je serai sous le coup d’une émotion. Ça en amuse certains, mais moi ça ne me fait pas rire du tout.