Le club des poneys - Tome 3

Lisa Pelissier, Olivier Rabouan, Sylvie Baussier

Description

Le jeune Dylan, l'ami de Léa, parvient à obtenir la confiance d'un poney effrayé.

Sujets

• Cheval
• Amitié
• Poney

Informations

• Publié par: Nathan
• Date de parution: 10 janvier 2013
• Nombre de lectures: 6
• EAN13: 9782092543252
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Le club des poneys Tome 3 TORNADO L’INDOMPTABLE
Sylvie Baussier
en association avec Olivier Rabouan
Illustré par Lisa Pelissier
Nathan <?decoupe_ident?>


Pour Olivier Rabouan, sa mère et ses frères, qui dirigent le poney-club de la forêt de Moulière. Il m’ont appris combien nous pouvons apprivoiser nos émotions en apprivoisant les chevaux. S.B.
Pour Sylvie, qui m’a ouvert le chemin de l’écriture et de la photo, et pour tous les chevaux et les poneys qui m’ont parlé à l’oreille et m’ont fait grandir. À tous ceux que je fais monter à cheval et m’ont éclairé pour vous transmettre la passion de l’équitation. O.R.
Photographie de couverture © Shutterstock, 2012
© Éditions Nathan (Paris-France), 2012
Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse
« Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvre, est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la Propriété Intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales. »
ISBN : 978-2-09-254325-2 <?decoupe_ident?>
Sommaire
Couverture
Copyright
Sommaire
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Le dressage du poney
Chapitre 1


En arrivant au poney-club, Léa n’en croit pas ses yeux : Dylan, un cavalier du même âge qu’elle, est dans la cour avec Flèche, son poney préféré… Mais celui-ci s’est cabré, sans doute effrayé par le bourdonnement soudain d’une tondeuse. L’animal se dresse haut devant le garçon, dont les yeux bleus et les taches de rousseur se perdent sous une masse de cheveux bouclés. « Si j’étais lui, je me sauverais en courant », pense Léa. Elle entend de loin la voix un peu grave du jeune cavalier, même si les paroles qu’il adresse au poney se perdent dans le vent. Peu à peu, l’animal se calme, ses oreilles se redressent, il retombe sur ses quatre jambes et baisse la tête. Sa crinière claire ondule au vent. Dylan caresse la robe fauve. Léa se demande bien comment il peut avoir envie de monter Flèche, ce poney qui s’emballe pour trois fois rien !

Maintenant que tout va bien, elle peut traverser la cour pour pénétrer dans le poney-club. En passant, elle salue le dompteur improvisé :
– Salut, Dylan.
– ’lut.
Fin de la conversation. Pas très causant, ce beau cavalier. Il détourne la tête et reporte son attention sur Flèche. Dès qu’il s’occupe de son poney, un sourire flotte sur ses lèvres. Et, incroyable : il passe son temps à lui parler ! Lui qui n’adresse quasiment pas la parole aux humains ! Flèche se tourne vers son cavalier et frémit, comme s’il était prodigieusement intéressé. Que peuvent-ils bien se raconter, ces deux-là ? En tout cas, ils se ressemblent, côté caractère : plutôt sauvages.
Léa s’éloigne, un peu dépitée. Elle rejoint son amie Mathilde, qui brosse Cheyenne à la barrière. Avec ses taches noires sur sa robe blanche, ce poney fait penser aux petits chevaux Appaloosa des Indiens d’Amérique.
Mathilde lance un coup d’œil amusé à Léa, rejette sa longue frange sur le côté d’un geste machinal et lance :
– Alors, tu as parlé avec le muet ?
– Dylan n’est pas muet !
– Non, tu as raison, il discute avec Flèche. Mais aux goûters, je l’ai toujours vu à part. Une fois, je lui ai demandé s’il voulait du gâteau au chocolat, j’ai eu droit à un grognement. Je ne sais pas s’il est timide ou solitaire. Qu’est-ce que tu en penses ?
– Il faudrait peut-être l’apprivoiser… suggère Léa.
– Bonne idée, approuve Mathilde. Et tu sais comment on pourrait s’y prendre ? On n’est pas des poneys, il ne nous laissera pas nous approcher de lui !
– Bah… En attendant, je vais chercher Princesse au pré, elle est plus simple à comprendre que ce drôle de garçon.

Léa longe le carré de plantes aromatiques où les cuisinières cueillent le thym et la ciboulette que le jardinier fait pousser. Elle passe entre le grand manège couvert et le parcours de saut d’obstacles. Un peu plus loin, elle aperçoit le grand rond de dressage. Son sol de sable entouré de hautes barrières lui donne des airs de piste de cirque. Après un petit bois où se mêlent jeunes chênes, pins et lauriers-roses, elle arrive aux prés, où broutent une trentaine de poneys.