La lecture à portée de main
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Description
Informations
Publié par | Nathan |
Date de parution | 08 août 2013 |
Nombre de lectures | 4 |
EAN13 | 9782092550212 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 1 Mo |
Informations légales : prix de location à la page 0,0200€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Le club des poneys Tome 7 PREMIER RÔLE POUR BAMBOU
Sylvie Baussier
en association avec Olivier Rabouan
Illustré par Lisa Pelissier
Nathan
Pour Olivier Rabouan, sa mère et ses frères, qui dirigent le poney-club de la forêt de Moulière. Ils m’ont appris combien nous pouvons apprivoiser nos émotions en apprivoisant les chevaux. S. B.
Pour Sylvie, qui m’a ouvert le chemin de l’écriture et de la photo, et pour tous les chevaux et les poneys qui m’ont parlé à l’oreille et m’ont fait grandir. À tous ceux que je fais monter à cheval et qui m’ont éclairé pour vous transmettre la passion de l’équitation O. R
Photographie de couverture © Thierry Ségard, 2012
© Éditions Nathan (Paris, France), 2013
Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse
« Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvre, est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la Propriété Intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales. »
ISBN : 978-2-09-255021-2
Sommaire
Couverture
Copyright
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Comment faire un artiste de son poney
Sylvie Baussier
Olivier Rabouan
Lisa Pelissier
CHAPITRE 1
Le lundi si attendu est arrivé : en ce début de vacances d’été, les répétitions de la fête vont débuter. C’est parti pour une semaine de bonheur et de travail au poney-club de la Forêt bleue ! Car un spectacle donné devant tous les parents, on ne peut pas l’improviser.
Comme Léa habite en ville, à une demi-heure du club, sa maman l’emmène en voiture. Elles ont fait un détour pour aller chercher Clémence, qui est dans la même école que Léa et prend des leçons d’équitation depuis plusieurs années.
– Ça va être ta première fête au poney-club ; moi, j’ai déjà participé à trois ou quatre ! déclare la grande fille blonde en montant dans la voiture. Tu vas voir, c’est super. À chaque fois, je tiens un rôle important. C’est normal, je suis bonne en équitation, et…
Et bla-bla-bla. Léa ne veut plus rien entendre. Cette fille est plutôt sympa, mais quand elle commence à se vanter, ce que c’est énervant !
Mme Dupré, elle, s’agite au volant en marmonnant :
– Il y a des bouchons. Nous allons être en retard.
– Oh non ! s’exclame Léa. La première chose qu’on fait au club, c’est de choisir nos poneys. Et moi, je veux absolument monter Princesse !
Mme Dupré se gare dans la cour gravillonnée ; vite, les deux filles s’échappent de la voiture et se dirigent vers la grande salle. En passant, Léa donne une petite caresse à Saga, le chat roux, puis elle rattrape Clémence. Horreur : les autres ont commencé. La cour se remplit d’enfants revenant des box et des champs. Tous ont choisi leur poney, qu’ils amènent aux barrières de pansage. Camille brosse Lune, et Nathan, un garçon maigre un peu timide, mène Spirit à la longe. Quand Dylan aperçoit Léa, il lui adresse un sourire accompagné de l’éclair de ses yeux bleus. À ce moment, Mathilde arrive en trombe sur sa bicyclette. Tout en relevant machinalement la mèche qui lui masque un œil, elle lance joyeusement :
– Salut, Léa, salut, Clémence ! Mon réveil a sonné, mais je me suis rendormie. Vous aussi ? Eh, Olivier, appelle-t-elle en apercevant le moniteur, qu’est-ce qu’on fait, nous ?
Olivier leur sourit et explique :
– Pour ne pas prendre de retard, j’ai demandé aux premiers cavaliers de choisir leur poney.
– Moi, je voudrais Princesse ! s’écrie Léa. Personne ne l’a choisie, j’espère ?
– Non, la rassure le moniteur, nous te connaissons trop bien ! Je te l’ai réservée.
– Et moi, vous m’avez laissé Cheyenne ? intervient Mathilde.
– Et moi… commence Clémence.
– Oui, oui, Mathilde, tu as Cheyenne, et toi, Clémence, tu monteras Bambou. Heureusement, nous avons suffisamment de poneys pour contenter le maximum d’entre vous ! Bon, vous ferez le pansage plus tard, maintenant que nous sommes au complet, en avant pour la préparation du spectacle !
Olivier tire sur une chaînette, et la cloche se met à tinter dans l’air frais du matin.
Les jeunes cavaliers laissent leurs poneys aux barrières. Quelques bonjours de la main, un câlin à Sarah, la grande ado si fragile 1 , et Léa s’installe entre Mathilde et Camille sur l’un des bancs qui font le tour de la salle.
D’un geste, Olivier apaise le brouhaha des conversations.
– Samedi prochain, ce sera votre fête, celle des poneys, et un beau spectacle à offrir à vos parents ! On s’y met ? demande-t-il.
– Ouiiiii ! répondent les enfants d’une seule voix.
– Bien ! Ce sera l’occasion pour vous de faire de la voltige, du dressage, du saut d’obstacle, et de montrer tous les progrès que vous avez réalisés. Le spectacle racontera une histoire, comme chaque année. Le week-end dernier, certains avaient donné l’idée des Contes des Mille et Une Nuits ; vous connaissez ?
Les enfants se regardent silencieusement : presque tous ont déjà entendu les mots de « Mille et Une Nuits », mais ils ne se souviennent pas exactement de ce que c’est. Sauf Nathan, qui se lève en s’exclamant :
– Je l’ai en CD, et je l’ai écouté des tas de fois !
– Tu veux bien en parler à tes copains ?
Nathan se tortille. Parler en public, ce n’est pas son fort. Il explique, hésitant…