Le dénicheur
64 pages
Français

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Description

Théo se réveille de bonne humeur. C’est le premier jour des vacances estivales. Mais quelque chose ne tourne pas rond: la maison est vide. Sa famille a disparu sans laisser de trace. C’est à n’y rien comprendre. Les recherches que le garçon entreprendra pour retrouver les siens lui réservent bien des surprises, et pas seulement des bonnes. Si on lui avait dit la veille qu’il affronterait un démon, il aurait eu la trouille. Aujourd’hui cependant, il est prêt!

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 janvier 2019
Nombre de lectures 17
EAN13 9782897868390
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2018 Marie-Chantal Plante
Copyright © 2018 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l'éditeur, sauf dans le cas d'une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Féminin Pluriel
Correction d'épreuves : Myriam Raymond-Tremblay, Nancy Coulombe
Conception de la couverture : Félix Bellerose
Illustrations de la couverture et de l'intérieur : Kan-J
Mise en pages : Guillaume Provost
ISBN papier 978-2-89786-837-6
ISBN PDF numérique 978-2-89786-838-3
ISBN ePub 978-2-89786-839-0
Première impression : 2018
Dépôt légal : 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada Éditions AdA Inc. Diffusion 1385, boul. Lionel-Boulet Canada : Éditions AdA Inc. Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada France : D.G. Diffusion Téléphone : 450 929-0296 Z.I. des Bogues Télécopieur : 450 929-0220 31750 Escalquens — France www.ada-inc.com Téléphone : 05.61.00.09.99 info@ada-inc.com Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l'aide financière du gouvernement du Canada par l'entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d'édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d'impôt pour l'édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Plante, Marie-Chantal, 1966-, auteur
Théo le héros / Marie-Chantal Plante.
Sommaire : tome 1. Le dénicheur -- tome 2. Les hommes en noir.
Public cible : Pour enfants de 8 à 12 ans.
ISBN 978-2-89786-837-6 (vol. 1)
ISBN 978-2-89786-840-6 (vol. 2)
I. Plante, Marie-Chantal, 1966- . Dénicheur. II. Plante, Marie-Chantal, 1966- . Hommes en noir. III. Titre. PS8631.L354T53 2018 jC843'.6 C2018-941515-0 PS9631.L354T53 2018
À mon neveu Loïc, sa femme, Vicky, et leurs enfants, Théo et Lily-Mai.
Table des matières
1 Des intrus nocturnes
2 Que s'est-il passé ?
3 Révélations
4 L'évocation
5 Le jeu de Ouija
6 Deuxième évocation
7 Le retour des parents
8 Où tout a commencé
9 Les hommes en noir
Chapitre 1
Des intrus nocturnes
Il fait nuit, une de ces nuits sans lune, où le noir est si dense que l'insomniaque 1 ne sait plus s'il a les yeux ouverts ou fermés. Une de ces nuits qui donne l'impression que les pires dangers sont à l'affût. L'obscurité ne semble toutefois pas déranger les silhouettes aux yeux rouges qui inspectent la vieille maison de campagne. Une demeure aussi ancienne devrait craquer, quand on s'y déplace, pourtant, les intrus y évoluent 2 dans le silence le plus complet.
Dès leur entrée, les malfaiteurs se sont dirigés à l'étage, sachant que les chambres à coucher s'y trouvent. La toute première pièce en haut des escaliers est la chambre des maîtres (bizarrement, c'est ainsi qu'on nomme la chambre des parents). Aussitôt qu'ils aperçoivent le grand lit dans lequel sommeillent les deux adultes, ils se réjouissent de leur chance : ils ont rapidement repéré la seule menace capable de faire échouer la mission. Maintenant, il suffit de les neutraliser avant qu'ils se réveillent et le tour sera joué !

Prenant garde de n'émettre aucun son qui trahirait leur présence, les intrus avancent soigneusement dans la grande pièce dont les murs en planches de bois révèlent le statut ancestral 3 . D'un geste parfaitement synchronisé, les deux malfaiteurs posent chacun une main brusque sur la bouche des adultes. Ces derniers se réveillent instantanément et s'apprêtent à lutter. Ils paraissent plus surpris qu'apeurés. Les deux attaquants, conscients que leurs prisonniers pourraient renverser la situation, murmurent quatre petits mots à leurs oreilles : « Nous détenons vos enfants. » L'effet est immédiat : les parents deviennent dociles comme des moutons. L'inquiétude a remplacé la combativité.
Satisfaites de la tournure des événements, les silhouettes obscures attrapent leurs prisonniers et les soulèvent du lit sans aucun effort. Elles les balancent sur leurs dos comme de vulgaires sacs de pommes de terre et sortent de la maison. La femme est petite et gracieuse avec ses grands yeux noisette et ses cheveux châtains tombant sur ses épaules. Pendant un bref instant, son ravisseur 4 , surpris de sa stature 5 menue, se demande si les rumeurs ne sont pas gonflées, mais les paroles du chef lui reviennent en mémoire : « Ne commettez pas l'erreur de les sous-estimer ! »
Il est vrai que, maintenant qu'il y prête attention, elle est solidement bâtie. Quant à l'homme, on sait d'emblée 6 qu'on affronte un dangereux gaillard : il fait presque deux mètres et pèse une tonne, signe qu'il est tout en muscles ! Ses cheveux foncés et ses yeux noirs lui donnent un regard autoritaire qui suffit souvent à faire hésiter ses ennemis, un avantage incontestable en situation de combat.
Pendant ce temps, deux autres bandits continuent la tournée des pièces. L'un d'eux entre dans une chambre des plus coquettes. Un petit lit, dans lequel est couchée une fillette belle à croquer avec ses boucles blondes, est orné d'un mobile duquel se balancent de minuscules anges qui paraissent veiller sur l'enfant. L'intrus hésite, puis émet un rire méprisant ; d'une chiquenaude 7 , il fait valser les anges dans tous les sens. La petite fille de trois ans dort si profondément qu'elle n'entrouvre même pas les yeux lorsqu'un des bandits la prend dans ses bras et l'emporte.
Le quatrième malfaiteur s'est retrouvé dans la chambre du fils. Bah ! se dit-il, c'est mieux que celle des parents ! Il promène un regard circulaire sur la pièce, histoire de ne rien faire tomber au sol. L'endroit, typique d'un garçon d'une dizaine d'années, n'est pas très ordonné. Des pièces de jeux de construction jonchent 8 le plancher, des livres et des bandes dessinées sont éparpillés, et des vêtements (propres ou sales ?) traînent un peu partout. « Bon, ce sera du gâteau », se dit la créature. Néanmoins, lorsqu'elle soulève les couvertures pour s'emparer de l'enfant, sa main s'immobilise en plein mouvement. Le malfaiteur n'en croit d'abord pas ses yeux et pense que l'obscurité lui joue des tours (bien que cela n'ait aucun sens puisqu'il voit aussi bien dans la noirceur que dans la clarté). Il secoue la tête pour se replacer les idées et jette à nouveau un coup d'œil sur l'omoplate droite du garçon, qui ne porte qu'un pantalon de pyjama. Le malfaiteur doit se rendre à l'évidence : l'enfant a bel et bien la marque. Avec d'infinies précautions, il quitte la chambre et se heurte presque à son complice qui transporte la petite fille. Ce dernier fronce les sourcils et lève le menton, l'air de lui demander ce qu'il attend. L'autre s'approche et chuchote :

— Le garçon est un Héros !
Un regard d'incompréhension accueille cette révélation, mais après un moment de réflexion, celui qui porte l'enfant relève la tête, les yeux ronds.
— Comment est-ce possible ?
— J'en sais rien, mais pas question que je lui touche !
— Et les ordres ? On nous a commandé de ramener TOUTE la famille !
— Nous encombrer de cet enfant revient à nous mettre une gigantesque cible dans le dos. Tu crois que c'est ce que le chef veut : que nous attirions leur attention ?
L'autre n'est pas convaincu. Hésitant, il soupèse 9 les deux situations pour déterminer la pire : amener l'enfant et se mettre en danger, ou désobéir aux ordres et s'exposer aux foudres 10 du chef. Puis, il a un éclair de génie pour les sortir de ce dilemme 11 :
— J'y pense : s'il porte la marque, il ne peut pas réellement être de la famille... donc, on ne désobéit pas aux ordres !
Les deux ravisseurs affichent un sourire entendu, s'apprêtent à se taper bruyamment dans les mains, mais se ravisent 12 juste à temps et descendent l'escalier en silence. Dehors, les parents n'osent pas lutter contre leurs agresseurs. Les voisins les plus proches sont à un kilomètre, alors, inutile de crier. Quand bien même ils seraient tout près, que pourraient faire des humains ordinaires contre cette menace ? Absolument rien. Les parents roulent des yeux inquiets quand les deux malfaiteurs sortent avec leur petite. Mais où est leur fils ? Ils ne l'ont pas trouvé ? Quand les bandits mentionnent la « marque » pour expliquer l'absence du deuxième enfa

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