Martin et la Myseriöse Kreatur - collection Tip Tongue - A1 découverte - dès 12 ans
209 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Martin et la Myseriöse Kreatur - collection Tip Tongue - A1 découverte - dès 12 ans , livre ebook

-

209 pages
Français

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Description

La collection Tip Tongue s'ouvre à l'allemand ! De nouveaux auteurs, de nouvelles destinations. Dépaysement garanti...

Martin passe une semaine dans la petite station de ski de Mittenwald, avec sa famille. Lors d'une montée en télésiège, il sent quelque chose lui piquer le cou. De retour au gîte, Martin découvre dans son écharpe un être minuscule, de la taille d'une puce. Il s'agit du célèbre Meister Floh, le personnage d'un conte d'Hoffmann qui ne manque pas de caractère et qui parle... allemand !

Parce que l'anglais est aussi agréable à écouter, chaque roman numérique Tip Tongue est enrichi de sa version audio, page après page.


Informations

Publié par
Date de parution 21 avril 2016
Nombre de lectures 16
EAN13 9782748521092
Langue Français
Poids de l'ouvrage 53 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ROLAND FUENTÈS MARTIN   ETLAMYSTERIÖSE   KREATUR Illustrations PIERRE-YVES CEZARD
Kapitel Eins VIEL SPASS! Kapitel Zwei HERRUNDFRAUHORNSTEINER Kapitel Drei HILFMIR! Kapitel Vier MEISTERFLOH Kapitel Fünf EIN TOLLES BUCH Kapitel Sechs GUTENAPPETIT! Kapitel Sieben AUF DEM BERG Kapitel Acht DAS HATDOCH KEINEN SINN! Kapitel Neun IM ZUG Kapitel Zehn DIEDRUCKMASCHINEN Kapitel Elf AUFWIEDERSEHEN Kapitel Zwölf MEISTERFLOH ZUHAUSE L'auteur Dans la même collection
Pour Nina, Wol,   et la famille Hornsteiner
Kapitel Eins VIELSPASS!

pas de son...
– H allo! L’homme à l’écharpe vert uo s’est installé surle télésiège,àcôté de moi,et il a rabattu la barre de sécurité. – Guten Tag! lui a répondu Camilleen lui adressant un grand sourire. Moi,je n’ai riendit.J’ai baissé les yeuxsur mes skis,et j’ai regardé le sol s’éloignertandis que nous prenions de l’altitude. Depuis deux jours que nous sommes en Allemagne, pas moyen deprononcer un mot. C’est bien la peine d’apprendre des dialogues

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pas de son...
par cœur, et de collectionner les félicitations du prof d’allemand au collège ! Au bout du compte, malangue me refuse sacollaborationdans la vraie vie. – Ne t’inquiète pas, petit frère, m’a soufé Camille. Moi aussi,la première fois que je suis venue en Allemagne, j’ai beaucoup écouté, mais très peu parlé... J’ai sorti lebout du nez de mon écharpe. Camille souriait d’unair vraiment gentil.Avec elle,il faut toujours vérier,parce qu’elle a aussi un autre air,souriant en apparence,mais un peu moins gentil... Celui de grande-sœur-autoritaire- qui-sait-mieux-que-moi-ce-dont-j’ai-besoin. Presque un sourire de prof,déjà,alors qu’il lui reste deux ans d’études avant d’enseigner l’allemand.Depuis qu’on est à Mittenwald, elle ne m’a pas encore martyrisé, mais je préfère me tenir sur mes gardes. Notrevoisin detélésiègecontemplait, l’air ravi,les montagnes bavaroises auxforêts enca - puchonnées de neige.

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– Woher kommt ihr? – Aus Frankreich, a dit Camille. – Du kannst gut Deutsch.Und dein Akzent ist perfekt! – Danke! J’ai tout compris.Enfin,« tout »...Pas chaque mot, il parlait trop vite. Mais suf - samment pour saisir l’idée.« Frankreich », ça c’estfacile : la France. Donc letypeavait dû demander d’où on venait. Le prof nous le répèteassez souvent : l’allemand fait unedif - férence entre le « où » qui signie « où l’on se trouve » (« wo »), le « où » qui signie « où l’on va » (« wohin ») et le « où » qui signie « d’où l’onvient » (« woher »). Après,il m’a semblé quel’hommefélicitait Camillepour son niveau d’allemand : « gut », « Akzent » et « perfekt ». La collection de compliments ! C’est pas comme moi :pas moyen de me lancer.D’ailleurs,il avait bien remarqué quec’était à Camillequ’il devait s’adresser.

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pas de son...
Le point d’arrivée se rapprochait.Notre compagnon a soulevé la barre de sécurité en se tournant vers nous : – Vorsicht! Comme il se penchait vers moi pour effectuer la manœuvre, son épaule a touché la mienne. Il a soufé quelque chose, sûrement des excuses : – Tut mir leid. Entschuldigung! Il m’avait à peine efeuré. J’ai souri le plus gentimentpossiblepour lui montrer qu’il n’y avait aucun problème et,à cet instant-là,j’ai ressenti une légère démangeaison dans le cou, suivie d’une piqûre assez forte. – Auf Wiedersehen! Und viel Spaß!adit l’homme en posant ses skis sur la neige. – Auf Wiedersehen! a répondu Camille, puis à mon intention : Retiens bien ça, petit frère : « Viel Spaß! »,ça veut dire :« Amusez-vous bien ! » J’ai souri à Camillepour la remercier, tout en me grattant le cou sans comprendre ce qui m’avait piqué.

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Kapitel Zwei HERRUNDFRAU HORNSTEINER

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  C amille et moi,onest rentrés au gîte skis surle dos,en admirant les maisons aux façades ornées de fresques de Mittenwald.Des scènes tirées de la Bible ou de l’histoire alle - mande,représentant des personnages enhabits d’époque. La « ville - carte postale », comme l’appelle papa, en raison de ces peintures et des montagnesrecouvertes deforêts enneigées qui entourent l’agglomération. Sur le palier de notre logement, papa et mamandiscutaient avec les propriétaires, Herr et Frau Hornsteiner. Enn, « discutaient »...

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Ils faisaient de grands gestes sans obtenir beau - coup plus que des sourires embarrassés. Quand Camille n’est pas là pourjouerl’interprète,ils sont un peu perdus. – Danke schön, disait papa en enchaînant les courbettes,les bras chargés de serviettes de toilette. – Bitte schön,lui répondait Frau Hornsteiner en articulant exagérément, commesi elles’adres - saità un tout petit enfant. – Guckt mal! Da kommen die Kinder! s’est exclamé HerrHornsteinerennous désignant. – Regardez ! Les enfants arrivent ! a repris papa en se tournant vers nous. Sans le faire exprès,il venait de traduire sa première phrase allemande... – Wie war’s beim Schifahren?a demandé la dame. Unefois deplus, jecomprenais à peu près : elle voulait savoircomment (« wie ») s’était pas - sée(« war’s » : contraction de« war es ») notre séancedeski (« Schifahren » : « fairedu ski »).

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Mais impossiblederéagir. Unespatulem’ap - puyait sur la langue. C’est Camille qui a répondu : – Das war echt klasse! Comme je faisais mine de m’en aller, elle m’a rattrapé par la manche (le truc super-humiliant) et elle a chuchoté : – Martin, tu aurais pudireplein dechoses, par exemple : « Super! Prima! Schön! » – Je sais, j’ai ronchonné. Mais je suis fatigué. Et pour clore cette conversation pénible, je me suis précipité dans notre chambre tandis que Camille continuait à parler avec nos hôtes : – Mein Bruder ist müde. J’ai compris qu’elleparlaitdeson frère(de moi, donc...) et, après quelques secondes, je me suis souvenu de « müde » : « fatigué ». C’était plutôt vexant. Elle tentait dem’excuser auprès de nos hôtes,mais en même temps je passais pour le petitgarçon dorloté par sa grande sœur. Et le pire, c’est qu’ellen’était pas loin de la réalité...

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