Mathéo et la Tolle Mädchen - collection Tip Tongue - A2 intermédiaire - dès 12 ans
275 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Mathéo et la Tolle Mädchen - collection Tip Tongue - A2 intermédiaire - dès 12 ans , livre ebook

-

275 pages
Français

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Description

Entre Francfort, Heidelberg et Ladenburg, la nouvelle vie d'une famille française, réfugiée climatique volontaire.


Mathéo et sa famille déménagent en Allemagne, à Francfort. Mathéo regrette de devoir quitter la maison dans laquelle il a grandi en France, mais il n'a pas eu le choix : le réchauffement climatique provoque des tempêtes qui frappent de plus en plus violemment la côte Atlantique. Il va donc devoir se faire à sa nouvelle vie allemande, très différente et ultra technologique ! Mini-drones, matelas enlaçants, chewing-gums spéciaux permettant de retenir ses leçons... Autant de gadgets permettant à Mathéo d'impressionner Finja, une jolie allemande qui ne le laisse pas indifférent.

Parce que l'anglais est aussi agréable à écouter, chaque roman numérique Tip Tongue est enrichi de sa version audio, page après page.


Informations

Publié par
Date de parution 06 juillet 2017
Nombre de lectures 8
EAN13 9782748523621
Langue Français
Poids de l'ouvrage 56 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

MYRIAM GALLOT MATHÉO ET LA TOLLE MÄDCHEN Illustrations PIERRE-YVES CEZARD
Kapitel Eins WILLKOMMEN IN DEUTSCHLAND! Kapitel Zwei DAS ABENDBROT Kapitel Drei FINJA Kapitel Vier KEIN PROBLEM Kapitel Fünf FRANKFURT Kapitel Sechs AUF DEUTSCH! Kapitel Sieben DORNRÖSCHEN Kapitel Acht AUF DEREISBAHN Kapitel Neun TIMS GEHEIMNIS Kapitel Zehn DIEDROHNE Kapitel Elf DURCH EUROPA Kapitel Zwölf DERSPAZIERGANG L'auteure Dans la même collection
Merci à Melanie Schick et à ses enfants, Max, Elisa et Elian
Kapitel Eins WILLKOMMEN IN DEUTSCHLAND!

pas de son...
P endant tout le voyage, Mathéo a été dans les nuages.Très haut,très loindans ses rêveries futuristes.Il se voyait naviguerlibre - ment dans le ciel avec unecombinaison. Il a même imaginé quelle technologie pourrait le permettre. Un moment, il en a oublié les souve - nirs dedévastation. L’avion a perdu sufsamment d’altitude. Mathéo commence à apercevoir le paysage. D’abord, rien d’extraordinaire.Des forêts,des champs, des maisons. D’un coup, une ville apparaît. – Des gratte-ciel !

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Sa sœur, Charlotte, est réveilléeen sursaut par son cri. – Calme-toi,on arrive à Francfort, pas à New York ! Mathéo n’a qu’un an de moins qu’elle, mais elle a l’impression d’être beaucoup plus mûre quelui. Il réagit toujours avec émotivité. Excès. Quand il s’est agi de quitter leur maison, elle a aidé à préparer le déménagement.Rangé dans des cartons les affaires auxquelles elle tenait le plus, sans rien dire. Ellesavait quecechange - ment était compliqué pourtout le monde et ne voulaitpas en rajouter. Mathéo, lui, en a fait un drame.Une véritable tragédie.Il ne voulait pas partir. Laisser sa chambre. Il était prêt à vivre comme Robinson, seul au milieu de nulle part.Il serait assez ingénieux poursurvivre sans rien.Le problème pourlui n’était pas de s’éta - blir en Allemagne. On aurait pu lui annoncer que la famille allait s’installer en Bourgogne,à Tombouctou ou San Francisco,cela n’aurait rien changé. Il nevoulaitpas partir. Un point c’esttout.

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Il a fallu beaucoup depatienceà ses parents pourle convaincre.Non,il n’était plus possible derester là. La prochainefois, leur maison serait peut-être détruite àsontour.Le réchauffement climatique était irréversible et provoquait des phénomènes naturels violents de plus enplus fréquents. Surtout sur la côte atlantique, où ils vivaient. Ils avaient eu troppeur, lors dela dernièretempête. Cellequi avaitcouchéles pins autourde chez eux.Plusieurs vitres avaient explosé.Une partie du toit avait été arrachée. Parbonheur,aucunarbre n’était tombé surla maison. Ils allaient pouvoir prendre un nouveau départ, en Allemagne. Leur avenir était là-bas. Réjouiepar l’emballement enfantin deson frèredevantun simplepaysage, tellementéloigné de son état d’esprit tumultueux lors de ces der - nières semaines, Charlotte se penche nalement vers le hublot.Et là,elle les voit.Riquiqui,depuis leciel. Écrasées. Des tours deverreaux formes variées qui rééchissent le soleil de midi comme autant de miroirs aveuglants.Surmontées

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d’antennes bicolores.Ça alors ! Elle n’aurait jamais pensé trouver des gratte-ciel en Allemagne. – On est en 2036,pas au xix e siècle ! Des gratte-ciel,onentrouve partout,et depuis long - temps ! s’exclame Mathéo comme s’il n’avait pas été le premier surpris par leur surgissement. – Ceux-ci datent des années 1970 ! Je n’étais mêmepas né ! complèteleur père, assis avec leur mère del’autrecôté de l’allée centrale. Mathéo a eudumal à sefaireà l’idéede tout quitter. Mais à présent qu’ils arrivent en Allemagne, étonnamment, il est le plus enthou - siaste de tous.Une voix grésille au micro,peu audible dans le vrombissement de l’avion.Elle marmonne :« Sehr geehrte Passagiere, wirbegin - nen unseren Landeanug auf den Flughafen Frankfurt… »Mathéoet Charlotte se regardent, perplexes. Ainsi, ils vont devoir parler cette langue chaotique. – Il dit quoi, lecommandant debord ? lui demandeCharlottealorsquel’annoncen’est même pas terminée.

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Mathéo part d’un fourireangoisséqui lui fait monter les larmes aux yeux. Après deux ans d’allemand,au collège,il ne saisit pas un mot, ou presque. L’annonce commence par « Chers passagers… »,d’accord,mais ensuite ?Charlotte setournevers son père. Il connaît un peu d’alle- mand caril l’a appris àl’école.Depuis,il n’a jamais pratiqué. Il va falloir qu’il s’y remette. Il n’a pas compris l’annonce mieux que son ls. Il a seulement deviné que l’avion amorce sa des - cente sur Francfort. Le voyant accrochez votre ceinture vient de s’allumer. L’avion se pose sans heurt. Mathéo, Charlotteet leurs parents suivent des couloirs interminables qui mènent aux tapis à bagages. – Il est immense,cet aéroport ! On ne les retrouvera jamais à la sortie ! s’affole la mère de Mathéo et Charlotte. Depuis plusieurs semaines, elle se stresse. Elle a dû tout préparer dans l’urgence pour que la famille puisse émigreren Allemagne.Passer

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les coups de téléphone. Faire le tri, les valises. Et réglertous les détails auxquels on ne pense pas tant qu’on n’a pas été confronté à pareille situation.Les soucis se sont accumulés.L’expert en assurances débordéqui nepassepas. Les justicatifs impossibles à rassembler. Elle est à bout de nerfs. Épuisée. Mathéo ne lui a pas faci - lité lavie,avec ses crises.Sonmari apris avec elle la décision de quitter la France. Mais quand il s’estagi d’organiser concrètement le départ, il n’y a pas beaucoupcontribué. Il était renfermé. Presque prostré parinstants.Passant de longs moments à s’isoler et lire. Contrairement à sa femme, qui va occuper un postedechargée de recherches à l’université en Allemagne, lui n’a pas eu d’autre choix que de démissionner de son travail. – T’inquiète, maman,ma montre a la recon- naissance faciale.Elle vales repérertout de suite, la rassure Mathéo. Ses parents se sont arrêtés au smartphone, qui, quand ils étaient ados, était au top de la

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modernité.Une machine qui permettait de téléphoner,de se réveiller,d’écrire,de sur - fer sur Internet, de prendre des photos, des vidéos.Ils trouvaient l’inventiongéniale.Sauf que, maintenant, Mathéo possèdeunemontre connectée dont les fonctions sont autrement sophistiquées. – Ils sont là !s’exclame Mathéo dès que la famille apassé les portes automatiques qui mènent vers lehall des arrivées, unefois les bagages récupérés. Une banderole géante a été mise en place devant les portes des arrivées : Willkommen in Deutschland . Mathéo a le réexe de pointer le texte avec samontre et de jeterunœil àl’écran, pourse rassurer : Bienvenueen Allemagne . Immédiatement,il se dit qu’il aurait pu trouver tout seul.OK,il est conscient que son niveau d’allemand est « fragile »,comme disent les profs, dans leurlangue à eux.Il compte sursa montre connectée, qui traduit instantanément toutes les langues du monde, aussi bien la parole prononcée

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queles textes écrits. Mais « Deutschland », l’« Allemagne », il connaît. Et « Willkommen » ressemblebeaucoup à « welcome » qui veut dire « bienvenue » en anglais. Le mot était inscrit surle paillassonqu’ils avaient surle seuil de leurmaison.Il reste « in »,facile à deviner.Et puis quoi d’autrepouvaitêtreinscritsur cette banderole ? Déjà Frau Alexander tend un énorme bouquet de eurs à la mère de Mathéo en l’embrassant. Mathéo serre la main à Tim, qui fait une tête de plus que lui et est blond.Il savait qu’il y avait u

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