Nathan et son Berliner Bruder - collection Tip Tongue - A2 intermédiaire - dès 12 ans
329 pages
Français

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Nathan et son Berliner Bruder - collection Tip Tongue - A2 intermédiaire - dès 12 ans , livre ebook

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329 pages
Français

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Description

La découverte du Berlin underground par deux demi-frères qui n'ont pas grandi ensemble et ne se connaissent presque pas.
Nathan a convaincu ses parents, qui sont artistes de cirque, de le laisser partir à Berlin pour l'été. Il logera chez son demi-frère Paul, le fils aîné de son père, qui suit là-bas des études en sciences politiques. Les deux frères n'ont jamais vécu sous le même toit, et c'est pour eux une occasion unique de mieux se connaître. Mais tandis que Nathan rêve de se rendre à l'" Eklektische Musik Berlin Festival " dont les affiches sont placardées un peu partout dans la ville, Paul se montre curieusement distant.

Parce que l'allemand est aussi agréable à écouter, chaque roman numérique Tip Tongue est enrichi de sa version audio, page après page.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2018
Nombre de lectures 3
EAN13 9782748523355
Langue Français
Poids de l'ouvrage 103 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ISABELLE COLLOMBAT NATHAN   ETSoNBERLINERBRUDER Illustrations PIERRE-YVES CEZARD
Kapitel Eins FLUGHAFENBERLIN Kapitel Zwei NOCHEINMAL Kapitel Drei HANDYSUCHT Kapitel Vier MULTIKULTURELLE WG Kapitel Fünf FAHRRADTOURDURCH BERLIN Kapitel Sechs ELEKTROBAND UNDWELTMUSIK Kapitel Sieben DIEMAUER Kapitel Acht DERBESTEKEBAB SEINES LEBENS Kapitel Neun GEHEIMNIS Kapitel Zehn 99 LUFTBALLONS Kapitel Elf DIEGROSSARTIGEÜBERRASCHUNG Kapitel Zwölf GEBURTSTAGSGESCHENK L'auteure Dans la même collection
Merci à Rainer Schmuck
Kapitel Eins FLUGHAFENBERLIN

pas de son...
L a jeune  lle qui faisait face à Nathan, un drôle de bonnet rouge sur la tête, le  xait intensément, attendantsa réponseavec impa- tience. Le garçon pensa que « bonnet rouge » se disait « rote Mütze » en allemand. Il venait à peine de débarquer à l’aéroport de Berlin- Schönefeld et soncerveau s’amusait déjàauto- matiquement à passer d’une langue à l’autre. Mais ce que cette  lle avait dit, elle, si vite, il ne l’avait pas saisi. – Entschuldigung! Ich weiße... lança-t-il en n. Puis il se reprit en se corrigeant :

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– Ich weiß es nicht. – Du bist sicher Franzose! s’exclama-t-elle. Nathan hocha la tête, un peu vexé. Son accent l’avait trahi. – Ich habe dich für einen echten Berliner gehalten, lui lança-t-elle. Il lui fallut quelques secondes de réexion pour comprendre. À la n de la phrase, il avait bien repéré le verbe « halten », « tenir », et le pronom personnel « dich ». « Echt » aussi, il connaissait, « authentique ». La lle l’avait pris pour un vrai Berlinois. Il aurait bien aimé qu’elle lui explique en quoi, mais elle était déjà passée à autre chose : – Bist du wegen des Festivals in Berlin? – Wie bitte? demanda Nathan. – Gehst du aufs Festival? Ellepointait son doigt vers un des nombreux posters jaunes affichés un peu partout dans l’aéroport, avec leurs quatre mots en lettres argentées, EklektischeMusikBerlinFestival .Elle voulaitsavoir s’ilallaitaufestival. Évidemment,

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cela le tentait. Séjourner à Berlin, capitale euro - péenne des cultures urbaines et de la techno, sans assister à ce genre de manifestation, c’était commepasser desvacancesauborddela mer sans mettre les pieds dans l’eau. Paul avait-il prévu del’y emmener ? Nathan n’étaitvraimentpas sûr queson frère, étudiant sérieux, mordu d’économie et de politique, soit aussi un joyeux noctambule. – Tschüss! s’écria la lle qui partit rejoindre son groupe d’amis sans attendre sa réponse. Vielleicht sehen wir uns dort! Nathansourit.Même s’il allait au festival, il y avait quand même peu de chance pourqu’il recroise la lle au bonnet rouge. Nathan se regarda dans la vitrine d’un maga - sin de souvenirs.Toujours le même épi rebelle qui se dressait sur son crâne. C’était peut-être ça qui lui donnaitson côté berlinois ? En réalité, il débarquait pour la première fois dans la capitale allemande. Ça faisait longtemps qu’il en rêvait,

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lui qui avait l’habitude de voyager chaque été avec le cirque Zanzibar de ses parents ! Mais aucune de leurs tournées internationales ne les avait encore conduits en Allemagne. À l’heure qu’il était, le chapiteau familial devait être planté quelque part en Amérique du Sud.Pourune fois,Nathann’était pas du voyage, au grand désarroi deses deux petites sœurs.Ses parents avaient accepté de le laisser passer des vacances avec son demi-frère plus âgé, Paul, installé depuis bientôt deux ans à Berlin pour ses études. In extremis , ils avaient réussi à dégotter une jeune voltigeuse slovaque pour le remplacer dans le spectacle. Comme Paul tardait à arriver, Nathan com - mença à se demanders’il avait fait le bon choix. Après tout, il s’était invité chez son aîné, et celui- ci n’était peut-être pas très emballé à l’idée de devoir s’occuper de lui pendant quatre semaines. Cela faisait près d’une heure que les deux frères auraient dû se retrouver sous le panneau

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des arrivées, « Ankunft ». Pourquoi Paul n’était- il pas là ? La mâchoire contractée, Nathan se mit à regarderen direction du guichet d’information et prit uneprofondeinspiration avant d’aller questionner l’hôtesse : – Guten Tag! Kann ich... Puis il se ravisa envoyant un sourcil de la femme se leveret décida de changer d’auxiliaire. La question n’était pas de savoir s’il était capable d’interroger la dame (encore que...) mais s’il avait l’autorisation de la déranger avec sa ques - tion. Plutôt « dürfen » que « können ». – Darf ich Sie etwas fragen? – Ja gern, lui répondit-elle, ce qui le détendit instantanément. Il aimait bien ce petit mot « gern » qui vou - lait dire que l’hôtesse acceptait volontiers sa question. – Wie kann ich Ihnen helfen? poursuivit-elle en souriant.

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Il reconnut le verbe « helfen » pour l’avoir croisé plusieurs fois dans la liste des verbes forts : « helfen, half, geholfen », « aider », tou - jours suivi du pronom personnel au datif. – Ich warte... commença-t-il. Le verbe « warten », « attendre », était suivi d’une préposition, mais laquelle ? – Wartest du auf jemanden?luisouffla  l’hôtesse, pleine d’attentions. – Ja, répondit-il, soulagé, ich warteauf mei - nen Bruder und möchte wissen... Il s’interrompit à nouveau.Comment expli - quer ? Surtout ne pas paniquer. Ne pas se lancer non plus dans des phrases trop compli- quées. Autant poser la question directement. L’allemand était une langue magique. En accrochant deux ou trois mots existants, on pouvait encréerunnouveau.Il suffisait la plupart du temps de les juxtaposeret d’ajou - ter entre eux un trait d’union, la lettre « s » ou « en ». Pour « hall d’arrivée », se souvenait-il, on collait « Halle » et « Ankunft ». Comme le

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mot se lisait de droite à gauche,cela donnait « Ankunftshalle ». – Ist hier die Ankunftshalle? – Ja genau, lui conrma-t-elle. – Gibt es eine andere Ankunftshalle? Nathan n’était pas très sûr d’avoir respecté l’ordre des mots dans sa phrase,mais il se félicitait d’avoir utilisé l’expression « es gibt », « il y a ». – Nein,es gibt nur eine,lui assura l’hôtesse. Il retint le mot « nur », « seulement », et  co mprit qu’il se trouvait au bon endroit puisqu’il n’existait qu’un hall d’arrivée.

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Kapitel Zwei NOCHEINMAL

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N athan reprit sa placesous lepanneau des arrivées. Il scrutait les gens tout autour delui. Paul était-il passéà côtédelui sans le reconnaître ? Il avait toujours été un peu dis- trait,capable de croiserun éléphant sans le voir. Un trait de caractère que Paul tenait de Bazil, leur père, apte à déceler d’in mes détails, mais aveugledevantl’évidence. Nathan, en revanche, avait ungrand sens de l’observation.Il remar- quait toujours tout. Mais il était possible que lui non plus n’ait pas repéréPaul. Autantregarder la réalitéen

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face : ils se fréquentaient peu. Huit ans les sépa - raientetils n’avaientjamais vécuensemble. Paul avait longtemps habité à Toulouse chez sa mère, tandis que Nathan avait toujours vécu à Lyon avec leur père, Bazil, sa mère et ses sœurs. Les deux frères n’avaient nalement partagé que des bouts de vacances, le plus souvent en Ardèche chez Grany, leur grand-mère pater - nelle.Mais même là,leurs relations étaient un peu compliquées. Ado, Paul n’avait pas toujours é

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