Quatre fantômes im neuen Berlin - collection Tip Tongue - A1 découverte - dès 12 ans
235 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Quatre fantômes im neuen Berlin - collection Tip Tongue - A1 découverte - dès 12 ans , livre ebook

-

235 pages
Français

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Description

Le fantôme de Voltaire se rend incognito à Berlin pour poursuivre une quête débutée trois siècles plus tôt !

Maxime va passer quelques jours à Berlin chez sa grande cousine Lena, étudiante, fan du jeu de cache-cache, et surtout détentrice d'un pouvoir : celui de voir à travers les choses et à une très grande distance. Dans l'avion, Maxime fait la connaissance d'un vieil homme étrange qui semble tout droit sorti d'un film historique. Il va alors découvrir qu'il possède lui-même un pouvoir : il peut voir les fantômes, et l'homme à côté de lui n'est autre que Voltaire, en mission secrète !

Parce que l'anglais est aussi agréable à écouter, chaque roman numérique Tip Tongue est enrichi de sa version audio, page après page.


Informations

Publié par
Date de parution 06 juillet 2017
Nombre de lectures 3
EAN13 9782748523812
Langue Français
Poids de l'ouvrage 36 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ROLAND FUENTÈS QUATREFANTÔMES IMNEUENBERLIN Illustrations PIERRE-YVES CEZARD
Kapitel Eins IMFLUGZEUG Kapitel Zwei AMFLUGHAFEN Kapitel Drei IM BUS Kapitel Vier AMALEXANDERPLATZ Kapitel Fünf IN DERWOHNUNGDERCOUSINE Kapitel Sechs AUF DERSTRASSE Kapitel Sieben AUFDERPFAUENINSEL Kapitel Acht IMPERGAMONMUSEUM Kapitel Neun IMOLYMPIASTADION Kapitel Zehn AUF DEM WEGNACH POTSDAM Kapitel Elf IN POTSDAM Kapitel Zwölf IMCHINESISCHENTEEHAUS L'auteur Dans la même collection
Pour Dominique et Ralf
Kapitel Eins IMFLUGZEUG

pas de son...
B erlin, vue du ciel, c’est une mosaïque. Avec beaucoupd’espaceentreles carreaux... Les avenues sont immenses,les immeubles ressemblent àde gros dés de sucre.Des bouts devillecôtoientdesforêts, des rivières, des lacs. En comparaison avec Paris, ici, tout paraît dilaté. Commesi l’atmosphèreautour dechaque bâtiment,chaque arbre,chaque véhicule était multipliée par quatre. – Orangensaft? Cola? La voixde l’hôtesse de l’air me fait sursauter. Il me faut atterrir sur la planète « Deutsch ».

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Et sur cette planète, on vient de me poser une question.Le visage de monsieurPedroletti,mon prof d’allemand, s’imprime sur mon écran inté - rieur. Levant bien haut son index sentencieux, il m’indique que le début du mot « Orangensaft » est transparent (ressemble au français).Quant à la n, le contexte m’aide à la deviner (une hôtesse,des boissons).Donc « Orangensaft » = « jus d’orange ». Pour le mot suivant, c’est l’in - verse du français. Nous abrégeons en « Coca », les Allemands en « Cola ». « Parcequ’il faut un Coca français plus un Cola allemand pour obtenir une dose de Coca-Cola américain ! » (MonsieurPedroletti et son ironie habituelle sur les États-Unis...) Comme cette petite gymnastique m’a pris du temps, l’hôtesse fronce un sourcil impatient. – Orangensaft, bitte. À mon accent,elle saisit tout de suite que je ne suis pas germanophone et adopte une expres - sion bienveillante : elleadmireun bébéfaisant ses premiers pas.

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– Dankeschön,je réponds en saisissant le verre qu’elle me tend. – Bitte. Là, je me rappelle que « bitte » peut signi - er « s’il vous plaît » ou « de rien ». Et la voix de monsieur Pedroletti martèle :« Le contexte, Maxime. Le contexte ! » L’hôtesse s’est éloignée en proposant aux autres passagers unassortiment de mots trans - parents : « Bier », « Kaffee », « Tee », « Schoko- lade »...Je me prépare àreplongerdans l’observation du ciel par lehublot, quand un détail attire monattention.Unindividu que je n’ai pas vu arriver occupela placecôtécouloir, libre jusqu’ici.Undrôle de petit bonhomme, costumé comme dans un lm historique, avec uneperruque delongs cheveux blancs bouclés, un bonnet bordeaux et une redingote. Ce qui me perturbe,peut-être plus que le costume, c’est qu’il s’est assis sur mon paquet de gâteaux. Il a l’air très vieux,très ridé,et il m’adresse un

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tendre sourire édenté,alors je ne dis rien pour les gâteaux. – Ich bin so glücklich! Les yeuxdu vieil homme pétillent sous sa perruqueblanche. J’ai un doutesur ledernier mot, « glücklich », mais son visage est l’illustra - tion même du mot : « heureux ». – Ich werde meinen Freund Friedrich wieder- sehen. Enprincipe,j’ai toutes les cartes enmain pour comprendre. D’abord il y a le futur (auxi - liaire « werden »), ensuite « wiedersehen », que je connais dans l’expression « auf Wieder sehen » (« au revoir ») ; Friedrich, c’est un prénom, Frédéric. Quant à « Freund »... « Freund »... Comme je n’y arrive pas, monsieur Pedroletti me soufe l’une de ses fameuses astuces : « Cherche un mot anglais qui lui ressemblerait : l’allemand et l’anglais sont deux langues très voisines. » Effectivement,en anglais,je trouve « friend »,

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« ami ». Le vieil hommeva revoir son ami Frédéric. J’ai l’impression de mettre des heures à comprendre, mais commeil meregardetou - jours avec son air tendre, je réponds : – Und ich werdemeineCousineLena wiedersehen. À cetinstant, unepetiteperturbation atmo- sphérique secoue l’avion.Mon voisin se lève, jette autour de lui des regards inquiets. J’en prote pour récupérer mon paquet de gâteaux et, à mongrand étonnement,je constate qu’il est intact. L’homme se rassied.Il pose une mainsur mon épaule. Une main plus légère qu’un soufe d’air... – Ich habe Angst. « Angst... » Vu son air terrié, l’homme a peur. Il parle lentement, avec un drôle d’accent... Un accent qui sonnetrès français. Bien incapable de le rassurer en allemand,je me lance : – Vous êtes français ?

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Ses traits se détendent un peu. – Oui, jeunegarçon. Je viens de France. – Vous avez peur en avion ? Ses petits yeux,malgré safrayeur,ont conservé un fonds de malice. – Ah ! La vilaine peur que m’a baillée ce vais - seau des airs ! – Ce n’est rien. Juste un trou d’air. – Un« trou d’air »,dites-vous ?Diantre ! Quelle expression affreuse ! Et quel funeste voyage ! À cet instant, l’hôtesse de l’air me fait signe de boucler ma ceinture. Étrangement, elle ne dit rien à mon voisin, dontla ceinturedemeure largement ouverte sur sa redingote. Il m’adresse un sourire. – Jenepuis quevous rendredetrès humbles grâces de la manière noble dont vous m’avez réconforté. Et nous amorçons notredescentesur Berlin.

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Kapitel Zwei AMFLUGHAFEN

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L e jeu débute. Un jeu qui demande beaucoup deconcentration. Commesi ces intermi - nables les d’attente à la sortie de l’avion, puis auxbagages,ne m’avaient pas autorisé àêtre accueilli, embrassé, dorloté... Non. Avec Lena, riende tout ça.Pourméritermonséjour,il me faut réussir l’épreuve suprême : la trouver. « Sich verstecken », « se cacher » ; « suchen », « chercher » ; « nden », « trouver »... Je peux dire que ces mots, je les connais ! Lena a toujours adoréjouer à cache-cache. Même aujourd’hui, à dix-neuf ans, elle continue

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à s’amuser comme une folle.C’est pour distraire son « tout petit cousin », elle dit.Le bon pré - texte ! Je ne pense pas qu’elle joue beaucoup à cache-cache avec ses camarades étudiants en histoire, à la Humboldt-Universität. Moi,je veux bienme dévouerpourqu’elle retombeen enfancedetemps en temps, mais il y a un truc injuste :elle gagne à chaque fois.Grâce à son pouvoir :ihre Zauberkraft (ce mot,je dois bien être le seul de ma classe à leconnaître... Notremanuel d’allemand ne propose pas beaucoup derécits parlant de magie !).Lena voit des choses que les autres ne voient pas. En se concentrant à peine,elle peut voir del’autrecôtéd’uneporte. En seconcen - trantmoyennement, elleréussità traverser lebéton. Et en seconcentrant très fort, elle franchit l’espace...je veuxdire ladistance.Elle peut distinguer cequi sepasse dans un rayon de un kilomètre. Ence moment,elle sait exactement ce que jefais. Elle setrouvequelquepart là autour...

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à cinq mètres, embusquéederrièreun banc, ou sur le parking à l’extérieur du terminal. La salle des arrivées se vide.J’aperçois le drôledebonhommequi était assis près demoi dans l’avion.Un autre type à redingote et per - ruque blanche s’approche de lui,puis effectue une révérence : – Guten Tag, Herr Voltaire. Willkommen in Preußen. Instantanément, mes pensées adoptent le mode décodage.« Herr »,ça je sais,« mon - sieur ».« Voltaire »,ce doit être unpersonnage célèbre parce que je connais plusieurs boule - vards q

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