Tournage al Alcázar de Sevilla - collection Tip Tongue - A2 intermédiaire - dès 12 ans
286 pages
Français

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Tournage al Alcázar de Sevilla - collection Tip Tongue - A2 intermédiaire - dès 12 ans , livre ebook

-

286 pages
Français

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Description

Venez participer au tournage d'une série à succès dans le cadre magique du palais de l'Alcazar à Séville !
Naïla est en vacances à Séville avec sa grand-mère. Entre les visites de musées et la sieste l'après-midi, elle s'ennuie un peu. Heureusement, elle fait la connaissance de Ruis, un jeune voisin qui lui apprend qu'il a été embauché comme figurant pour un épisode de la série " Les Couronnes d'or ", dont Naïla est fan. Il propose à la jeune fille de l'accompagner au palais de l'Alcazar pour sa journée de tournage.

Parce que l'anglais est aussi agréable à écouter, chaque roman numérique Tip Tongue est enrichi de sa version audio, page après page.


Informations

Publié par
Date de parution 06 juillet 2017
Nombre de lectures 2
EAN13 9782748523324
Langue Français
Poids de l'ouvrage 45 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LAURENCE SCHAACK TOURNAGE ALALCÁZAR DESEVILLA Illustrations CLÉMENT RIZZO
CapítuloUno UNAMIGOLLAMADO RUISEÑOR CapítuloDos MISERIEPREFERIDA CapítuloTres SIN CHAPA,NOSEENTRA CapítuloCuatro CLANDESTINA EN EL ALCÁZAR CapítuloCinco ENCUENTROCONKARIFA CapítuloSeis ENCUENTROCONCORALY CapítuloSiete UN RODAJE ANULADO CapítuloOcho UN M O R O TE FALLADO CapítuloNueve EN LA CABAÑA DE UN PSICÓPATA CapítuloDiez EL ACTORMÁS GRANDEDEESTESIGLO CapítuloOnce LA PROPUESTA DECORALY CapítuloDoce LA SÉPTIMA TEMPORADA L'auteur Dans la même collection
Capítulo Uno UNAMIGO LLAMADORUISEÑOR

pas de son...
P ourmes treize ans,ma grand-mère avait décidé de m’offrir un voyage.Comme elle a été prof d’espagnol et qu’elle adore l’Espagne, elle a choisi l’Andalousie : « Un voyage à Séville, ça te plairait, Naïlita ? » C’est comme ça qu’elle m’appelle, ça veut dire « petite Naïla » et je trouve que c’est un joli sur - nom :on dirait un chant d’oiseau.Bien sûr,j’étais ravie,surtout qu’on s’entend très bientoutes les deux. Elle a ajouté avec un grand sourire : – Une petite semaine, toi et moi, tranquille- mimile, cool-raoul…

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Oui, c’est commeça qu’elleparle, ma super- Mamy que j’adore.Si elle avait su dans quelle aventure nitranquille nicool elle était entrain de nous embarquer… L’histoire a commencé dans le patio dela petite maison qu’elle avait louée, à Triana, dans le quartiergitan de Séville.Un patio,c’est une cour intérieure, un endroit frais et ombragé, un jardin qu’on nevoitpas depuis la rue, avec des plantes et parfois une fontaine.Le nôtre n’était pas très grand et on le partageait avec une autre petite maison, celle des propriétaires. Mais il étaitjusteparfait, avec sesjolis carrelages blancs et bleus,les « azulejos »,qui recouvraient les murs et sa petite fontaine qui chantonnait au milieu des dizaines de pots de eurs. – Un vrai patio ! s’est exclamée Mamy quand on est arrivées.Tu vois,Naïlita,c’est ça l’art de vivre andalou… Bueno,estoy muy cansada y voy a descansar un poco. Depuis que je suis toute petite,Mamy me balance des phrases enespagnol,soi-disant

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parceque« plus tôt les enfants baignent dans une langue,mieuxils l’intègrent ».Sauf que moi,bainou pas,l’espagnol,je ne l’intégrais pas, ni les mots ni l’accent. J’ai froncéles sourcils : – ¿Descansar? – Allez,fais un effort ! Avec le contexte, tu devrais deviner ! Et puis,je te l’ai déjà dit cent fois, ce verbe… Ellea lâchéun énormebâillementeta fait le gestedesefrotter les yeux. J’avais compris : elle était fatiguée et elle voulait se reposer. – Ah oui ! La sieste andalouse ! Mamy m’avait prévenue :à Séville,il faisait chaud,très chaud,et il allait falloir s’adapter si on voulait proter de notre séjour. Cela voulait dire se levertôt,pourvisiterles monuments et les musées à la fraîche,dormir l’après-midi et se baladerensoirée,quand le soleil est moins ardent. L’idéedefairela siesteau lieu dela grasse matinée pendant les vacances ne me plai - sait pas trop, mais Mamy avait déclaré d’un ton sans réplique :« Así es.Hay que vivir como los

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españoles y respetarla siesta andaluza. » Soit, il fallait vivrecomme les gens du pays… – Y a ti,¿no te apetece dormirun poquito? a demandé Mamy. Ouf, j’avais compris. Mais jeneme sentais pas derépondreen espagnol, au risquede faire des fautes et d’avoir droit à unemini-leçon de vocabulaire. – Non, merci, jen’ai pas enviededormir. Je vais rester dans lepatio pendant quetu te reposes. Je me suis calée dans un joli transat en coton et j’ai commencé à rêvasser en admirant les eurs. Le patio était silencieux, à part le petit bruit de la fontaine.Pas une feuille,pas un pétale ne bougeait.On se serait cru dans un jardin enchanté. Un oiseau invisible s’est mis à sifer, de plus en plus fort, et même son chant avait l’air de sortir d’un conte de fées,comme s’il chantait une vraie mélodie avec sa voix d’oiseau, une mélodie qui ressemblait à… à une chanson que je connaissais, à… LaMarseillaise !

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Je me suis dressée dansmontransat et j’ai cherchél’oiseau des yeux. Derrièreun buisson de eurs rouges, j’ai vu un garçon qui me regar - dait, l’air debien s’amuser. L’oiseau s’était tu. J’ai bêtement regardé en l’air pour voir s’il s’était envolé.Le garçonaexplosé de rire avant de lan - cer un nouveau trille aussi vrai que nature. – ¡Hola, francesita! J’ai reconnu le « -ita », à la n du mot, comme dans « Naïlita ». Je savais que c’était un sufxe affectueux.N’empêche,ce type-làétait entrain de se moquer de moi. – El pájaro soy yo, a-t-il poursuivi en se mon - trant du doigt. Merci bien, j’avais compris que c’était lui l’ oiseau.Et même s’il m’agaçait unpeu avec son air fanfaron, il étaitvraimenttrès fortpour sifer. – ¿Hablas español? m’a-t-il demandéen s’approchant de moi. Il avait à peu près mon âge, mêmes’il était un peu plus petit que moi.

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– Un poco. ¿Y tú, hablas francés? Il a haussé les épaules d’un air surpris. – ¿Para qué?Hablo castellano y el « pájarin », que es la lengua de los pájaros. Ya basta, ¿no? Je savais que le « castellano », c’est l’espa - gnol.Et je savais aussi que la langue des oiseaux n’existait pas, ni en français ni en espagnol. Mais j’ai décidé de jouer le jeu parce que je commençais à letrouver vraimenttrès marrant. Et bizarrement, jen’avais plus peur deparler espagnol. – ¿Y qué sabes decir en lengua « pájarin »? Il s’est lancé dans un trille invraisemblable de naturel.J’aurais juré qu’il avait avalé un oiseau. J’ai siféà mon tour, defaçon normale, juste pourmanifestermonadmiration,avant de demander : – ¿Me lo puedes traducir, por favor? – Quiere decir: « Estoy aquí. » Ahora, te toca a ti. À mon tour ?J’ai inspiré un grand coup et j’ai essayé de l’imiter.Il m’a fait répéterplusieurs

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fois,jusqu’à ce que ce soit parfait,puis il s’est remis à sifer une autre mélodie. – Yeso quieredecir: « Mellamo Ruis, como el ruiseñor que es un pájaro que canta de noche. » Un oiseau qui chante la nuit ? Je n’y connais - sais rien en oiseau, mais jetrouvais que« Rui- señor » , c’était un joli nom. – Y tú ¿cómo te llamas? a-t-il enchaîné. – Naïla. – Muybonito. ¿Y qué sabes hacer? Qu’est-ce que je savais faire qui pourrait rivaliser avec cedon si génialqu’il avait ? Je pen - sais bien à quelque chose qui pourrait l’épater, mais je n’étais pas sûre de sa réaction.Comme dit mon maître Jon,si on n’essaye pas,on ne saurajamais.Alors,sans prévenir,je me suis lancée dans un te-guruma implacable : échir les jambes,passerune mainentre les cuisses, tendre les jambes,souleversonpartenaire avec le hara et hop,il s’est retrouvé surle dos,les quatrepattes en l’air, sans avoir eu letemps de dire « ouf ».

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– Yo soy cinturón marrón de judo, ai-je annoncé avec un grand sourire, plutôt ère de mon niveau. Entombant,il avait renversé une chaise en métal qui avait fait un bruit d’enfer contre le carrelage. Ma grand-mèreestsortiepar la porte- fenêtredesa chambre. Ellenous a dévisagés, l’air ahuri. – Mais enn, Naïla, qu’est-ce que tu fais à ce pauvre garçon ? J’ai aussitôt tendu la main à Ruis pour l’aider à se relever. – Rien,Mamy.Je lui montre untruc de judo. Mais j

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