Le Chien d or de Québec
141 pages
Français

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Le Chien d'or de Québec , livre ebook

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Description

« Un tems viendra qui n’est pas venu Que je morderay qui m’aura mordu. »
Alexis Nadeau, directeur de la programmation au Musée de la civilisation, reçoit des menaces signées « Le Chien d’or de Québec ». Gabriel, Ania et Mamadou commencent à mener l’enquête. Gabriel aperçoit un vrai chien en or qui se promène dans les rues du vieux Québec et au-dessus de la Porte Saint-Jean. Serait-ce le même chien en or que celui qui orne le portique d’un édifice historique, venu chercher vengeance comme le veut la légende ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2021
Nombre de lectures 108
EAN13 9782897501969
Langue Français
Poids de l'ouvrage 95 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

UNE AVENTURE DES TROIS MOUSQUETAIRES




Du même auteur chez Bouton d’or Acadie :
Le monstre du lac Baker
Les soucoupes de la Péninsule
La prophétie de la Terre creuse
La vengeance de Groroth
Le bateau fantôme de Petit-Rocher
L’Île-au-Crâne de Shediac
Le colosse des neiges de Campbellton
Le revenant de la Baie Sainte-Marie
www.lestroismousquetaires.com


Denis M. Boucher


UNE AVENTURE DES TROIS MOUSQUETAIRES
Roman
Illustré par Paul Roux






Titre : Le Chien d’or de Québec
Texte : Denis M. Boucher
Illustrations : Paul Roux
Conception graphique : Denis M. Boucher
Direction littéraire : Marie Cadieux
ISBN papier 978-2-89750-194-5
ISBN PDF 978-2-89750-195-2
ISBN ePUB 978-2-89750-196-9
Dépôt légal : 1 er trimestre 2021
Bibliothèque et Archives Canada
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Impression : Marquis
Diffuseur au Canada : Prologue
Courriel : prologue@prologue.ca
Distributeur en Europe : Librairie du Québec/DNM
Courriel : direction@librairieduquebec.fr
© Bouton d’or Acadie
Case postale 575
Moncton (N.-B.), E1C 8L9, Canada
Téléphone : (506) 382-1367
Courriel : info@boutondoracadie.com
Ce livre est également disponible en format numérique.


Bouton d’or Acadie est membre du Regroupement des éditeurs franco-canadiens.
Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés pour tous les pays.
Pour ses activités d’édition, Bouton d’or Acadie reconnaît l’aide financière de :


Créé en Acadie — imprimé au Canada
www.boutondoracadie.com




« Ce sont des florilèges de patronymes et de lieux, de familles et de traditions qui nous sont rappelés ; des Richard aux Garceau, des LeBlanc aux Gaudreau, en passant par les Lejeune et les Boudreault et en n’oubliant pas les Cormier de Havre-Saint-Pierre et les Vigneault de Natashquan... »
Extrait du synopis du film Les Acadiens du Québec , du réalisateur Phil Comeau.




Chapitre 1 Le concours
- M amadou, à l’aide ! hurla Gabriel d’une voix aiguë. Vite ! Je ne trouve pas le bibi... le bibo... le biba…
– Tu veux probablement dire le bicarbonate de soude, dit sereinement Mamadou qui, contrairement à son ami, ne cédait jamais à la panique.
Il ouvrit la porte de l’armoire où se trouvaient les produits de cuisson et commença à fouiller méticuleusement dans les étagères.
– Mmm... je ne le vois pas...
– Alors, utilisons des pépites de chocolat à la place ! s’écria Gabriel. J’adore les pépites de chocolat !
– Euh... je ne crois pas qu’on puisse substituer du chocolat au bicarbonate de soude, on risquerait de rater la recette.
– Ah... fit Gabriel. Mais je suis certain que tu le mangerais, même s’il était complètement raté, ce gâteau.
– Ça, c’est bien vrai, répondit distraitement Mamadou en continuant de chercher.
Si Mamadou possédait un calme légendaire, il était tout aussi connu de ses amis pour son insatiable appétit. C’était d’ailleurs lui qui, pour passer le temps, avait proposé à Gabriel de confectionner un gâteau au chocolat.
– Voilà ! annonça fièrement Mamadou en sortant de l’armoire une petite boîte jaune.
– Youpi ! s’écria Gabriel.
Levant les mains vers le ciel, il accrocha accidentellement le sac de farine, qui se renversa sur le comptoir en laissant tomber la moitié de son contenu par terre.
Mamadou se tourna vers son ami et il ne put s’empêcher de pouffer de rire. En plus de paniquer pour rien, Gabriel était souvent maladroit, une combinaison qui le mettait parfois dans le pétrin.
– Oh, non... fit Gabriel en voyant la farine qui s’était répandue partout sur le plancher.
– Ce n’est rien, dit Mamadou. Reste là, je vais aller chercher le balai et on va...
Soudain, trois coups furieux résonnèrent contre la porte, interrompant Mamadou et réveillant Dali, le chien de Gabriel, qui somnolait sous la table de la cuisine. Il ouvrit un œil et tourna paresseusement la tête en direction de l’entrée.
« Mouf ? » fit le samoyède.
Trois autres coups se firent entendre, encore plus insistants que les premiers. Curieux, le gros chien blanc se leva et courut à la porte.
– Ouvrez ! Vite, les gars ! fit une voix étouffée. C’est urgent !
« Ouaf ! Ouaf ! » fit Dali en remuant la queue.
– C’est Ania, annonça Gabriel. Je vais aller lui ouvrir, ça semble pressé, son affaire.
– J’ai comme l’impression qu’on ne finira pas ce gâteau... soupira Mamadou à regret tout en commençant à balayer.
Gabriel ouvrit la porte et Ania entra dans la maison en coup de vent, sans même saluer ses amis.
Sur le coup, Gabriel pensa qu’Ania avait trouvé un nouveau cas pour leur agence de détectives : rien ne l’enflammait comme un mystère à résoudre. Les amis avaient en effet fondé l’agence des Trois Mousquetaires à la fin de leur cinquième année et, depuis ce temps, ils avaient vécu plusieurs aventures palpitantes. Mais voilà qu’au cours des derniers mois, les jeunes détectives n’avaient absolument rien eu à se mettre sous la dent et ils commençaient à s’ennuyer.
Ania fit le tour de la table en ignorant la farine répandue par terre, se campa fermement en face de ses amis et leur adressa un large sourire.
– On l’a eu, les gars ! dit-elle en commençant à sautiller sur place. On l’a eu !
Gabriel, qui n’avait aucune idée de ce dont elle parlait, jeta un coup d’œil du côté de Mamadou, mais ce dernier haussa les épaules.
– On a eu... quoi ? demanda Gabriel à l’intention d’Ania. Pourrais-tu être un peu plus précise ?
Son amie mit la main dans sa poche et en sortit une feuille de papier, qu’elle déplia en vitesse.
– C’est le concours : on a gagné ! s’écria-t-elle d’un ton surexcité. C’est nous les gagnants !
Gabriel se tourna de nouveau vers Mamadou, qui se contenta de secouer légèrement la tête.
– Bon, là, Ania, on dirait que tu mets la charrue devant les œufs, déclara Gabriel en croisant les bras. On n’a aucune idée de quoi tu parles, alors il va falloir que tu t’expliques un peu mieux.
Ania roula les yeux.
– L’expression correcte est « mettre la charrue devant les bœufs », Gabriel. Tu devrais t’abstenir de faire de l’esprit, ça se termine toujours mal.
– Ben, c’est qu’on vient de casser des œufs... pour faire le gâteau, expliqua Gabriel en montrant un bol de métal brossé.
Ania soupira.
– Alors, c’est quoi, cette histoire de concours ? demanda Mamadou.
– Vous rappelez-vous le travail de groupe qu’on a fait dans la classe de madame Mallet ? Dans notre cours de français ?
Le visage de Gabriel s’assombrit.
– Ah, non ! s’indigna-t-il. Non ! Ne commence pas à parler de l’école ici ! Tu sais très bien que je déteste parler de ce sujet quand je suis en vacances, ça me déprime.
– Tu devrais laisser Ania terminer son histoire, lui chuchota sagement Mamadou. Sinon, on ne pourra jamais finir notre gâteau...
– D’accord, concéda Gabriel. Mais je ne vois pas pourquoi elle parle d’un projet qu’on a fait à l’école.
– Moi non plus, avoua Mamadou, mais je suis certain qu’elle va nous l’expliquer.
Les deux se tournèrent vers Ania, qui fronça les sourcils.
– Alors, ça ne vous dit rien ? Ça ne devrait pas m’étonner puisque c’est moi qui ai fait tout le travail. Le projet sur la colonisation de la Nouvelle-France. Le débat à propos du premier établissement français... Port-Royal ou Québec...
– Ah... oui... fit Gabriel en retroussant le nez. Ça me rappelle quelque chose. Je n’avais pas trop aimé ce projet...
– Oh, si, je me souviens, dit Mamadou. Moi, j’ai composé le bout qui traitait de ces fabuleux festins que...
– On a enlevé cette partie, coupa Ania. Ça n’avait absolument rien à voir avec les objectifs pédagogiques du projet. Mais, bon, peu importe... maintenant que vous savez de quel travail on parle, vous vous rappelez que je l’ai soumis au concours Québec-Acadie, n’est-ce pas ?
– Euh... oui, oui, fit Gabriel. Euh... je...
– Il ne s’en souvient pas, grogna Ania en secouant furi

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