Le mystère de la lucarne : Roman jeunesse, à partir de 10 ans
37 pages
Français

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Le mystère de la lucarne : Roman jeunesse, à partir de 10 ans , livre ebook

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Description

Guide pédagogique disponible
L’arrivée de voisins d’origine vietnamienne intrigue Chanelle. Que peuvent-ils bien cacher dans le grenier? Que laisse entrevoir la lueur qui se dégage de leur lucarne? Se peut-il que Chanelle puisse se faire de nouveaux amis? Un regard humain et touchant posé sur les difficultés de l’immigration et les aléas de la clandestinité. L’auteur du Mystère du Cheyenne nous offre une fois de plus un roman sensible où se mêlent curiosité et compassion.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 31 janvier 2012
Nombre de lectures 10
EAN13 9782896112395
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Éditions des Plaines remercient le Conseil des Arts du Canada et le Conseil des Arts du Manitoba du soutien accordé dans le cadre des subventions globales aux éditeurs et reconnaissent l'aide financière du ministère du Patrimoine canadien (PADIÉ et PICLO) et du ministère de la Culture, Patrimoine et Tourisme du Manitoba, pour ses activités d'édition.
Illustrations : Philippe Dupas Mise en page : Plaines Imprimerie : Hignell Printing
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada Bosc, Paul, 1961- Le mystère de la lucarne / Paul Bosc. ISBN 2-89611-011-9 I. Titre. PS8553.O7368M96 2005 jC843'.54 C2005-901618-3
© Paul Bosc, Éditions des Plaines, 2005 382, rue Deschambault Saint-Boniface (Manitoba) R2H 0J8
Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Canada, Bibliothèque provinciale du Manitoba et Bibliothèque nationale du Québec.
2e trimestre 2005 Deuxième tirage 2009
Le mystère de la lucarne
roman jeunesse
Paul Bosc
Plaines
Du même auteur
Les petits voyageurs
Le mystère du Cheyenne
À mon père et à tous ceux qui luttent contre le cancer.
1
Enfin samedi matin! L'Halloween est dans exactement une semaine. J'ai du mal à patienter… se costumer, se faire peur, et surtout manger des bonbons! Maman a promis qu'on terminerait nos costumes d'Halloween aujourd'hui.
Vers dix heures, mes parents et ma sœur Miriam se lèvent. Mon frère Robert, quant à lui, joue à des jeux vidéo dans le sous-sol depuis 8 h 30. Le petit déjeuner finalement servi, on se rassemble autour de la table et on discute.
— Moi, je veux me déguiser en vampire cette année! crie mon frère Robert.
— C'est MOI qui veux être un vampire cette année! Je l'avais demandé l'année passée, papa. Tu me l'avais promis! que je réplique.
Papa et maman se regardent.
— Robert,il est vrai que c'est au tour de ta petite sœur. Tu t'es déguisé en vampire il y a deux ans, déclare maman.
— Je veux encore être un vampire! se lamente Robert.
— C'est au tour de ta sœur, tranche papa. Cette année tu choisiras autre chose.
— C'est toujours le tour de Chanelle! se plaint encore mon frère. Elle a seulement neuf ans. Elle est trop petite pour être un vampire!
Maman suggère d'autres idées de costume à Robert, mais il boude. Enfin, il accepte de se déguiser en monstre.
Dans l'après-midi, maman prépare le costume de monstre de Robert. Elle taille une chemise et un pantalon dans un morceau de tissu vert et chiffonné. Pour faire mon costume, elle coud une cape noire à ma taille. Je l'aide à me fabriquer un collier avec du ruban et du papier d'aluminium. Pour le reste, il s'agira simplement de se maquiller le soir de l'Halloween.
Après avoir aidé maman, je monte dans ma chambre pour m'entraîner à parler avec mes dents de vampire en plastique!
Dimanche après-midi, Robert et Miriam discutent des endroits où ils iront le soir de l'Halloween.
— Cette année, je vais passer à toutes les maisons du quartier! annonce Miriam. Je veux battre mon ancien record de soixante-trois maisons.
— Moi aussi, j'irai partout! ajoute Robert.
— Moi aussi, que je déclare.
— Pas avec moi! crie Miriam. Cette année, je passe l'Halloween avec mes amies Danielle et Mona. Vous ne venez pas avec moi.
Maman intervient pour calmer les esprits.
— Robert et Chanelle, je vous amène courir l'Halloween. Et on n'y va pas pour battre des records. D'ailleurs, on ne va qu'aux maisons autour d'ici, et pas à toutes non plus!
— Oui, il y a toujours quelques maisons où on ne donne pas de friandises, comme à la maison derrière la nôtre, ajoute Miriam.
— Quelle maison? demande Robert.
— La petite maison avec une lucarne, de l'autre côté de la ruelle, en face de notre garage! explique ma grande sœur.
— Pourquoi ne donne-t-on pas de bonbons à cette maison, papa?
Papa m'explique tant bien que mal que certaines personnes ne célèbrent pas cette fête.
— Je ne comprends pas pourquoi des gens ne participent pas à la fête de l'Halloween.
— Chanelle, certaines personnes pensent qu'on ne devrait pas célébrer l'Halloween en donnant des friandises aux enfants. Et pour d'autres, c'est une fête dont elles ne comprennent pas le sens, c'est le cas de nos voisins de ruelle! Je ne les connais pas, mais on m'a dit que c'est un couple vietnamien. Ils sont ici depuis seulement un an et demi. Dans leur pays d'origine, on ne célèbre pas l'Halloween comme ici. Alors, ils ne partagent pas notre coutume. Tu comprends?
— Non, pas vraiment, papa.
Je suis stupéfaite d'apprendre que certaines personnes, même des adultes, ne connaissent pas l'Halloween!
2
Lundi matin, avant d'aller à l'école, je joue dans ma chambre. Le ciel est gris et on dirait qu'il va possiblement pleuvoir ou neiger.
J'ai décidé, pour m'amuser, d'examiner la petite maison de l'autre côté de la ruelle. C'est facile, car la fenêtre de ma chambre donne sur la cour arrière et fait face à la lucarne du grenier des voisins. Je suis curieuse de voir qui sont ces gens qui ne fêtent pas l'Halloween. Je n'avais jamais porté attention à la maison avant, mais maintenant, ça m'intrige...
Maman entre pour ranger mes vêtements propres dans ma commode.
— Que fais-tu, ma fille?
— Je regarde par la fenêtre. Je veux voir les voisins d'en arrière. Tu sais... les Vi...at...miens?
Ma mère éclate de rire.

— Les Vi-et-na-miens, ma fille, c'est tout un mot pour toi! Tu perds peut-être ton temps, ma pauvre. On ne les voit presque jamais. Les voisins d'à côté m'ont dit qu'il s'agit d'un couple sans enfants, assez solitaire. D'ailleurs, les horaires de travail des deux sont très variables. Je pense que la dame travaille dans un hôpital; elle dort donc parfois dans la journée. Quant à l'homme, je ne sais pas. On m'a dit qu'il décharge des camions.
Maman sourit en sortant de ma chambre. Je reste près de la fenêtre et j'observe quand même.
Une dizaine de minutes plus tard, je vois, dans la ruelle, une voiture s'arrêter devant le garage de notre voisin. Un monsieur descend, ouvre la porte du garage, et remonte dans sa voiture. La voiture avance et la porte du garage se referme. Deux personnes sortent ensuite par la petite porte du garage et se dirigent vers la maison. Leurs mains sont pleines de paquets et de sacs. C'est eux, le couple vietnamien! Je colle mon nez sur la vitre pour mieux voir.
Monsieur et madame sont tous les deux de petite taille. Monsieur a les cheveux noirs et courts. Il n'a pas les épaules larges, mais ses bras sont assez musclés. Il porte un pantalon beige et un tricot brun foncé.

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