Bouba et Zaza font face au virus Ebola

Michel Lafon

Description

La série «Cultures d’enfances» de Bouba et Zaza, série intergénérationnelle de livres pour enfants africains, examine librement des sujets graves. Ses récits se déroulent dans la société africaine contemporaine et décrivent la petite enfance et ses problèmes. Les éditeurs ont adopté une approche pédagogique, utilisant la fiction pour examiner les questions que les enfants peuvent se poser et les réponses dont ils ont besoin.Principalement destiné aux enfants africains entre 3 et 8 ans, il aborde, à travers les péripéties de nos deux héros, les questionnements qu'un enfant peut se poser et les réponses qu'il a besoin d'obtenir.

Sujets

• Virus
• Enfant
• Maladie

Informations

• Publié par: Michel Lafon Education
• Date de parution: 01 janvier 2011
• Nombre de lectures: 15
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 4 Mo

Extrait

Bouba est inquiet et déçu. Voilà un jour que la rentrée des classes a eu lieu, et toujours aucun signe de Saip, son voisin de classe et ami. Or, il a hâte de le défier à un jeu que son grand-père lui a appris. Pour en savoir un peu plus, il décide de demander à sa maîtresse, pendant la récréation, la raison de son absence.
– Saip va bien, Bouba. Il n’y a pas de souci à se faire.
– Alors pourquoi est-il absent ?
– Parce qu’il a été mis en quarantaine avec toute sa famille et quinze de ses voisins.
– En quarantaine… Ah ! d’accord, merci, Madame.

– Zaza, Zaza, toi qui connais tout, viens voir. Saip est en quarantaine… tu sais ce que ça veut dire, toi, quarantaine ?
– Oui, maman m’a expliqué qu’il y a une maladie très grave qui s’appelle Ebola.
Cette maladie est très contagieuse. Alors quand on pense qu’une personne est atteinte du virus, on la met en quarantaine, c’est-à-dire qu’on l’isole, on la force à se tenir à l’écart. Pour Ebola, tu dois rester 21 jours en observation et si tu n’as aucun symptôme, on te laisse ressortir.
– 21 jours, pauvre Saip ! Il doit vraiment s’ennuyer, tu ne crois pas ? Mercredi, il n’y a pas classe, on ira le voir ! Quarantaine ou pas, nous n’allons pas le laisser tomber !
– Écoute, Bouba, dans un sens, tu as raison, mais je ne suis pas sûre que cela soit une bonne idée. Laisse-moi d’abord en parler à maman.
– Vraiment, Zaza, je ne te comprends pas. Fais ce que tu veux, moi, après-demain, j’irai jouer avec lui.

De retour chez elle, Zaza prévient sa mère :
– Maman, je crois que Bouba va faire une bêtise et je ne sais pas comment l’en empêcher.