Allez les filles ! Une révolution silencieuse

Vanessa Grosjean, Fichesdelecture.Com

Description

Cette fiche de lecture sur Allez les filles ! Une révolution silencieuse de Christian Baudelot et Roger Establet propose une analyse complète de l'oeuvre :

• un résumé d'Allez les filles ! Une révolution silencieuse
• une présentation des axes d'analyse d'Allez les filles ! Une révolution silencieuse de Christian Baudelot et Roger Establet

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• Christian Baudelot
• Roger Establet
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Informations

• Publié par: FichesDeLecture.com
• Date de parution: 04 mai 2015
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782511031605
• Langue: Français

Extrait

Allez les filles ! Une r volution silencieuse
Christian Baudelot et Roger Establet
I. INTRODUCTION
Allez les filles ! Une r volution silencieuse est publi aux ditions du Seuil en 1992 apr s quatre ans d enqu te. Il y a eu une r dition en 2006. Les auteurs s int ressent sur l influence des d terminants sociaux sur les r les masculins et f minins. Ils dressent un constat sur l volution de la r ussite scolaire des filles dans les tudes sup rieures.
II. R SUM
Baudelot et Establet rappellent dans un premier temps qu au Moyen- ge, le r le de la femme ne se limitait qu tre une bonne pouse et une m re. Tr s peu avaient le baccalaur at, elles taient donc victimes d " une barri re culturelle et sociale .
Au XX e si cle il y a de plus en plus de bacheli res, en parall le on assiste une " massification des universit s . C est partir des ann es 1970 qu on peut constater les b n fices de l ensemble des volutions sociales et politiques pour les filles. Puis Baudelot et Establet comparent plusieurs pays notamment le Japon, l Allemagne et la Su de, ils constatent que plus un pays est riche plus le nombre d tudiants est significatif. Ils pr cisent tout de m me que chaque pays un rapport qui lui est propre l enseignement. Puis ils dressent un tableau mettant en relation le taux d'acc s l'universit par rapport aux richesses d un pays. On constate avec tonnement que des pays comme les Philippines ou la Mongolie sont mieux plac s que la Grande-Bretagne ou m me la Suisse.
Alors qu il y a de plus en plus de filles sur les bancs de l cole, leur r ussite scolaire est sans pr c dent mais surtout sup rieure celle des gar ons. Cette nouvelle r ussite devient un capital social dans le domaine professionnel. Au vu des r sultats scolaires des filles, on s attend une r volution sociale pour ces derni res.
Cependant, Baudelot et Establet, en s'appuyant sur plusieurs enqu tes sociologiques, des sondages, des questionnaires et des exp riences, constatent malheureusement que les filles se dirigent vers des fili res moindre rendement professionnel. Alors qu elles r ussissent mieux en primaire et en secondaire que les gar ons, elles tudient dans des fili res moins valoris es, moins prestigieuses socialement ou conomiquement.
Pourtant au cours des ann es 1990, elles sont aussi plus nombreuses s inscrire l universit et proportionnellement plus nombreuses obtenir leur dipl me.