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Description
Sujets
Informations
Publié par | FichesDeLecture.com |
Date de parution | 04 mai 2015 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782511032268 |
Langue | Français |
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Extrait
Fran ois le champi
George Sand
I. INTRODUCTION
Fran ois le Champi est paru en 1850. Pour crire son roman, l auteur pr cise dans l avant-propos qu elle s est inspir e d une histoire entendue lors d une veill e paysanne. Le r cit a t adapt au th tre en 1849 par George Sand elle-m me et la t l vision par Lazare Iglesis en 1976. L histoire de Fran ois le Champi a lors de sa parution choqu e cause de la relation quasi incestueuse qui est relat e dans le r cit.
Marcel Proust cite ce roman dans la recherche du temps perdu , la m re du narrateur lui en fait la lecture lorsqu il est enfant il a aim cette histoire.
II. R SUM
Isabelle Bigot, la Zabelle emm nage avec son fils adoptif, Fran ois le champi dans une maison. Leur propri taire, le meunier Cadet Blanchet est un homme m chant et volage. Il n aime pas les champi, enfants abandonn s dans les champs, ils ont mauvaise r putation en grandissant ils deviennent paresseux et voleurs. Fran ois est un enfant un peu simple.
Sur l insistance de Mme Blanchet, la m re du meunier La Zabelle accepte de se s parer de son fils adoptif et de le reconduire l hospice qui le lui avait confi en change de l exon ration de ses loyers. Au moment de monter dans la diligence pour aller la ville, Fran ois fait une crise et s vanouit. Jusqu ce moment l enfant tr s arri r , semble prendre brusquement conscience du sort qui l attend.
Madeleine, jeune femme au grand c ur et pouse du meunier, assiste la sc ne, elle propose alors Isabelle de prendre soin de l enfant. Zabelle qui le crut mort accepte pour ne pas qu on lui reproche cet accident :
" Quand la Zabelle le vit ainsi, elle le crut mort. Son amiti lui revint dans le c ur ; et, ne songeant plus ni au meunier ni la m chante vieille, elle reprit l enfant Madeleine et se mit embrasser l enfant en criant et en pleurant. Elles le couch rent sur leurs genoux, au bord de l eau, lav rent ses blessures en arr t rent le sang avec leurs mouchoirs ; mais elles n avaient rien pour le faire revenir. Madeleine, r chauffant sa t te contre son c ur, lui soufflait sur le visage et dans la bouche comme on fait aux noy s. Cela le r conforta, et, d s qu il ouvrit les yeux et qu il vit le souci qu on prenait de lui, il embrassa Madelei