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Description
Sujets
Informations
Publié par | Éditions AdA |
Date de parution | 21 juin 2013 |
Nombre de lectures | 8 |
EAN13 | 9782897331719 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Copyright © 2010 Lauren Conrad
Titre original anglais : Sweet Little Lies
Copyright © 2013 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec HarperCollins Publishers.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Dominique Chichera
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Catherine Vallée-Dumas, Carine Paradis
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89733-169-6
ISBN PDF numérique 978-2-89733-170-2
ISBN ePub 978-2-89733-171-9
Première impression : 2013
Dépôt légal : 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Conrad, Lauren
[Sweet Little Lies. Français]
Des mensonges si délicieux
(Les plaisirs d’Hollywood ; 2)
Traduction de : Sweet Little Lies.
Pour les jeunes de 16 ans et plus.
ISBN 978-2-89733-169-6
I. Chichera, Dominique. II. Titre. III. Titre : Sweet Little Lies. Français.
PZ23.C66De 2013 j813’.6 C2013-940957-2
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Pour ma chère amie Sophia.
Ton amitié et ton soutien signifient beaucoup pour moi.
Je t’aime, grande sœur.
GOSSIP
VOTRE RÉFÉRENCE N O 1 POUR TOUTES LES RUMEURS QU’IL CONVIENT DE RÉPANDRE.
La nouvelle série à succès de PopTV concerne de bonnes amies qui mènent la belle vie à Los Angeles — non ? Aux dernières nouvelles, les amies ne se mentent pas et ne se donnent pas de coups de couteau dans le dos. Dans la célèbre émission de téléréalité du producteur Trevor Lord, où tout n’est qu’illusion, il est difficile de dire lesquelles sont réellement amies et lesquelles font bonne figure pour avoir plus de temps d’antenne. Mais une chose est sûre : cette couleuvre n’est pas aussi facile à avaler qu’elle ne le semble. En fait, elle pourrait même être toxique.
Ce mensonge semble plus doux que la vérité
1
on ne sait jamais s’il y a un photographe dans les parages
Jane Roberts se redressa sur sa chaise longue blanche et fixa l’horizon entre le vaste océan bleu et le vaste ciel bleu. Elle entendait les cris lointains des mouettes et le rugissement des vagues qui s’enroulaient alors que la marée haute approchait. La brise, sèche et chaude pour décembre, faisait voler ses longs cheveux blonds ondulés. Elle tendit la main pour prendre son verre de margarita à la figue de Barbarie, qui était posé sur une petite table peinte à la main près d’elle, et en but une longue gorgée.
C’était un jour parfait sur une plage parfaite de Cabo San Lucas, au Mexique. Mais pas pour Jane, qui se sentait totalement affreuse.
— Une autre margarita, ma chérie ?
Jane jeta un regard par-dessus son épaule et aperçut son amie Madison Parker venir vers elle. Malgré son humeur morose, Jane fut obligée de sourire. Madison était vêtue d’un bikini de couleur bronze qui couvrait à peine ses formes correspondant à une taille zéro, avec des sandales à t alons compensés de 15 centimètres. Elle était parfaitement maquillée, y compris le rouge à lèvres d’un beau corail brillant. Mais c’était Madison.
Elle n’allait jamais quelque part, pas même à la plage, sans passer une heure et demie à se préparer.
— Non ça va, merci. Où est ton sac Gucci ? Et tes bijoux en or ? la taquina Jane.
Madison se glissa sur la chaise longue installée à côté de celle de Jane.
— Hé, quoi, une fille doit toujours se montrer sous son meilleur jour, non ? On ne sait jamais s’il y a un photographe dans les parages. Ou un beau garçon.
Elle abaissa ses grosses lunettes de soleil Dolce & Gabbana pour observer un sauveteur aux abdominaux impressionnants qui se trouvait non loin d’elles.
— Pas mal. Hum, je le réserve !
— Je te le laisse, déclara Jane.
Après la tragédie qu’elle avait vécue dernièrement, à la suite de sa relation avec un garçon, elle n’était vraiment pas intéressée. Elle était au Mexique pour fuir sa vie amoureuse désastreuse et le cirque médiatique, pas pour lorgner les garçons.
— Quoi qu’il en soit, je croyais que tu avais dit que c’était un hôtel privé et que les photographes ne pouvaient pas y entrer.
— Ouais, je voulais parler des autres vacanciers avec leurs appareils-photo, répliqua Madison en regardant toujours le sauveteur. Je vais voir s’il a un ami pour toi. Je reviens dans une seconde.
Elle se leva en faisant bouffer ses longs cheveux platine et s’éloigna en vacillant sur ses talons dans le sable.
Jane ne put se retenir de rire.
« Pauvre garçon, il ne sait pas ce qui l’attend. »
Jane et Madison avaient passé les cinq derniers jours dans l’appartement des parents de Madison, ne faisant presque rien, à part nager, bronzer, boire et regarder les garçons. Jane ne pouvait s’empêcher de penser à ce qu’elle avait fait à son petit ami (maintenant son ex-petit ami), Jesse, là-bas à Los Angeles, et comment elle s’était sauvée quand tout avait basculé. Un garçon était la dernière chose dont elle avait besoin en ce moment. Il ne serait vraiment d’aucune utilité, à moins qu’il n’ait un diplôme en psychologie.
Jane se pencha en arrière et essaya de se détendre. Le soleil était si agréable, et le bruit des vagues en arrière-fond aurait dû la calmer. Mais ses soucis défilaient toujours à une vitesse folle dans son esprit. Sa vie était d’habitude tellement normale. Légèrement ennuyeuse, mais merveilleusement normale. Quand elle avait quitté Santa Barbara après l’école secondaire avec sa meilleure amie, Scarlett Harp, pour venir s’installer à Los Angeles, c’était pour que Jane puisse suivre un stage dans la société de Fiona Chen, une des meilleures organisatrices d’événements, et pour que Scarlett puisse s’inscrire à l’Université de Californie du Sud. Elles avaient espéré mettre un peu de piquant dans leur vie en faisant de nouvelles rencontres et en profitant de la vie nocturne de Los Angeles. Mais elles n’avaient pas prévu de rencontrer Trevor Lord au club Les Deux.
Jane n’arrivait toujours pas à croire que dans une salle remplie de jolies filles, Trevor lui avait demandé, ainsi qu’à Scarlett, de passer une audition pour Les plaisirs d’Hollywood , la nouvelle émission de téléréalité qu’il produisait pour PopTV. Et qu’il les avait réellement sélectionnées.
Alors qu’elle était assise sur cette plage si loin de tout, elle aurait aimé retourner à cette nuit du mois d’août et dire « Merci, mais non, merci ». Toutefois, ce n’est pas comme si elle avait pu prédire ce qui allait lui arriver. Elle avait cru, comme Scarlett, que l’émission n’aurait pas de succès, mais que cela leur permettrait de passer quelques bonnes soirées. Bien entendu, l’émission avait connu un énorme succès, et peu de temps après la première de la série en octobre, Jane s’était retrouvée incapable de rentrer dans un restaurant ou de marcher dans la rue sans que quelqu’un la reconnaisse.
Les magazines l’avaient baptisée « la coqueluche de l’Amérique ». Les blogues lui avaient donné… bon, d’autres noms. Son visage était partout.
Au début, elle était excitée et flattée par sa soudaine célébrité. Depuis, elle était une des jeunes femmes belles et séduisantes. Elle fréquentait les meilleurs clubs, et on lui donnait toujours la meilleure table. Les créateurs de mode lui envoyaient des vêtements et lui demandaient de les porter, et tout cela sans les acheter. Elle était invitée à une fête différente presque tous les soirs à Hollywood, où elle côtoyait les célébrités de la liste A, qu’elle était habituée de voir dans les magazines ou à la télévision.
Mais toute cette attention la plongeait également dans une grande confusion. Qu’avait-elle fait pour mériter cela ? Les caméras de l’émission Les plaisirs d’Hollywood se contentaient de la filmer dans toutes les situations de sa vie : en train de cuisiner, de faire la lessive, de sortir avec ses amis, de tenir son rôle d’esclave adjointe chez Fiona. Les choses de tous les jours. Comment cela pouvait-il lui conférer le statut de célébrité ?
Plus important, pourquoi était-elle devenue la cible des tabloïds ? C’était la raison pour laquelle elle était ici, à essayer de se détendre sur cette plage avec Madison. Cinq jours plus tôt — était-ce bien seulement cinq jours plus tôt ? —, le magazine Gossip avait publié un article révélant que Jane sortait avec Braden, le meilleur ami et colocataire de son amoureux, Jesse. L’histoire ne disait pas que Jane et Jesse s’étaient disputés. Les lecteurs ne savaient pas qu’il s’était comporté comme un goujat au club Goa et n’avaient pas connaissance de la fille avec qui il avait passé la soirée. Ils ne savaient pas à quel point Jane était vulnérable, quand Braden, qui était son ami avant qu’elle rencontre Jesse, s’était présenté, et ils ne savaient décidément rien de son attirance secrète de longue date envers lui. Tout ce qu’ils savaient, c’est que des photos circulaient où l’on voyait Jane et Braden, vêtus uniquement de leurs sous-vêtements, dans la chambre de Jane. Un photographe avait pris ces photos à travers la fenêtre — pourquoi, pourquoi av
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