Hidden Agenda - collection Tip Tongue - B1 seuil - dès 14 ans
450 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Hidden Agenda - collection Tip Tongue - B1 seuil - dès 14 ans , livre ebook

450 pages
Français

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Description

Tip Tongue pour les grands ados. Le niveau monte, le plaisir de lire en anglais aussi !
Être reçu en VIP dans les coulisses de Pixel, le plus fameux studio d'animation au monde... Arthur réalise son rêve absolu de cinéphile. Mais au vu des événements, il ne va pas tarder à se sentir dans la peau d'un héros de thriller sous les palmiers de San Francisco.

Parce que l'anglais est aussi agréable à écouter, chaque roman numérique Tip Tongue est enrichi de sa version audio, page après page.


Informations

Publié par
Date de parution 13 juillet 2016
Nombre de lectures 2
EAN13 9782748521023
Langue Français
Poids de l'ouvrage 109 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

CHRISTOPHE LAMBERT   ET SAM VANSTEEN HIDDEN AGENDA
Chapter One WELCOME TOSAN FRANCISCO! Chapter Two VISITINGTHECITY Chapter Three THE DREAM FACTORY Chapter Four THE NIGHTMAREBEGINS Chapter Five A STRANGECONVERSATION Chapter Six A PRIVATETOUR OF THEDOMAIN Chapter Seven ATBIXBY’S Chapter Eight IN THEMIDDLE OF THENIGHT... ChapterNine MR BIXBY’S DIRTY LITTLE SECRET Chapter Ten MEETINGIMANELATIMER ChapterEleven A MOSTDANGEROUS GAME Chapter Twelve THE INCREDIBLETRUTH Les auteurs Dans la même collection

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Chapter One WELCOME   TOSANFRANCISCO! «L adies and Gentlemen,we are about to beginourapproach to SanFrancisco International Airport »,annonçaune voix masculine via les haut-parleurs au-dessus de la tête d’Arthur.Le garçon se concentra pour comprendre la phrase du pilote. « Begin » vou - lait dire « commencer » et « approach » ressem - blait beaucoup au français : l’avion commençait sa descente vers San Francisco. Je vais atterrirà San Francisco dans quelques minutes !

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Arthur avait presque envie de se pincer alors qu’il regardait par le hublot de l’appareil. Sion m’avait prédit qu’un jourje passerais ma journée d’anniversaire dans l’avion et que cette journée ferait trente-trois heures en tout avec le décalage horaire, je n’y aurais jamais cru , songea-t-il. Et direquetout était parti d’un jeu sur Internet, plus précisémentd’un concoursorga - nisépar lesite Crazy movies . Ce célèbresite de cinéma avait proposé aux internautes un quiz très pointu consacré à Edward Latimer, le réalisateur-producteur à l’origine de Pixel, le plus célèbrestudio d’animation 3D du monde ! Grand amateur de lms en général et des pro - ductions Pixel en particulier, Arthur avait fait un pari avec Mathis, son meilleur ami : – Tu verras que je vais trouver plus debonnes réponses que toi ! – Pari tenu ! La questionqui avait fait la différence était : « How old was Edward Latimer when he directed

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his rst short? » Question facile à comprendre, même enanglais,lorsqu’onest cinéphile et qu’on dévoreles revues decinéma. Arthur avait compris depuis peu (etça avaitchangédutout au tout son rapport à l’anglais) qu’il sufsait d’identier un ou deux éléments d’une phrase pour pouvoir deviner le reste. Ça ne marchait pas àcent pourcent,mais engénéral çapermettait d’avoir une assez bonne idée de ce que racontait le texte ou l’audio.« How old »,il connaissait ça depuis l’école primaire : « quel âge » ; « rst » également, vu queça revenait souvent lorsqu’il fallait trouver la date : « premier » ; et « short » était aussi un mot qu’il connaissait depuis long - temps,le contraire de « tall »,pratique pourles descriptions de personnes ou personnages,bref : « premier court-métrage ». Autrement dit : « Quel âgeLatimer avait-il lorsqu’il avait réaliséson premier court-métrage ? » Forcément très jeune. Les biographies du géniedel’animation offraient des versions légèrement différentes. Dans Latimer:The Manand theMyth ( Latimer,

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l’hommeet lemythe ),il était écrit que le réa - lisateur avaitdébutédans la création à quinze ans, alors quedans Pixel: A NeverEnding Story   ( Pixel, une histoire sans n )l’auteurparlait de l’année 1983...,celle où Latimer avait fêté son quatorzième anniversaire. Arthur avaitchoisi cette réponse etil avait vu juste ! C’estdingue quandon y pense , s’étaitdit le garçon. Il avait un an de moins que moi et il lmait déjà des dessins image par image avec la caméra Super 8 mm de son père ! Une semaine après avoir concouru, Arthur avait trouvé le message suivant dans sa boîte mail, en rentrant chez lui après les cours : Dear Arthur,Wearethrilled to announce that you are amongst the winners of our EdwardLatimercompetition. We will be sen - ding youyourplane tickets nextweek, andlook forward to welcoming you to San Francisco from August 10thto 20thfor an incredible ten days visit. Congratulations.

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Etc’étaitsignéAnna. Pas denom defamille. Juste Anna.Cela lui rappelait le jouroù leur professeur d’anglais, Mrs Page, leur avait parlé des Américains et deleur façon d’êtredans les échanges professionnels ou protocolaires.Tout lemondes’appellepar son prénom, apparem - ment.Il était donc important de retenircelui de son interlocuteur car cedernier oubliait rare - ment le vôtre. Arthur identia les mots importants. « Win - ners », « plane tickets », « San Francisco », « ten days », « visit » : il s’agissait sûrement de la visite des studios !! Pourle reste,c’était facile à deviner.Une fois la traduction de « winners » conrmée par son smartphone (« gagnants »),Arthuravait tout compris et toutdesuite. Il étaitparmi lesgagnantsdela compétition. On allaitlui envoyer la semaine suivante les billets d’avion à destination de San Francisco, pour un séjour de dix jours dans les studios Pixel. L’aventure avec un grand A.

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Il n’avait qu’un seul regret :Mathis ne ferait pas partie du voyage.Il avait juré à sonami de lui envoyer plein dephotos mais, évidemment, ce n’était pas la même chose. Les haut-parleurs de l’appareil crachotèrent et la voix du pilote acheva de ramener le jeune Français à la réalité : « Ladies and Gentlemen,we are now begin - ning our nal approach to San Francisco, the weather is windy and foggy as you can see and the temperature is sixty degrees Fahrenheit. » Arthurregarda de nouveau à travers le hublot. Que du blanc. Un brouillard à couper au cou - teau :on n’apercevait même pas la mer ! C’était sans doute ce qu’avait dit le capitaine.« To begin our nal approach to San Francisco » signiait qu’ils étaient surle point d’atterrir,normal,cela faisait déjà plus de onze heures qu’ils étaient en vol. Ensuite, il avait compris quelepiloteavait parlédu temps qu’il faisait sur place, « weather » évoquant la météo et « Fahrenheit » la mesure de température utilisée aux États-Unis.Arthur

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ne se rappelait plus comment onconvertissait les degrés Fahrenheit en degrés Celsius. Mais sa voisine, une vieille dame aux lunettes « ashy » et auxcheveuxorange avec laquelle il avait un peu discuté durant le vol,se pencha à son oreille en parlant fort : – Soixante degrés Fahrenheit, c’est pas très chaud, mon garçon, ça correspondà quinze degrés Celsius environ.Généralement,à cette période de l’année, il y a de la brume et du vent, cela dit,à SanFrancisco,onne sait jamais. Le fameux brouillard, le « fog », peut nous tom - berdessus n’importe quand.Il y a même des jours où l’on ne peut pas distinguer le Golden Gate ! Et d’autres jours où leciel est d’un bleu immaculé.J’espère que tu auras l’occasionde voir ce pont en entier,parce qu’il est absolument magnique. À la douane, les ofciers n’avaient pas l’air de rigoler,et les formalités prirent untemps fou. Lesfonctionnairesquestionnaientlesgensun

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par un. Arthur avaitun peu demal à décrypter l’accent de celui qui lui parlait. – What’s the reason for your visit, young man? La question n’était pas trop compliquée à comprendre,« reason » ressemblait au mot fran - çais « raison », et bien sûr « visit » à « visite ». La raison de ma visite ? C’étaitlemomentdesortir la lettredes stu - dios Pixel, celle qui conrmait qu’il avait gagné un concours en ligne. Mais l’ofcier, même après avoir lu le courrier,répéta la question. Visiblement, il attendaituneréponsedela partd’Arthur. Autanttraduirela question était plutôt facile,autant y répondre vite,dans un anglais limpide,était plus compliqué.Et puis,

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