L’ordre des moines-guerriers Ahkena
187 pages
Français

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L’ordre des moines-guerriers Ahkena , livre ebook

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Description

Sokar est un fermier de seize ans qui habite à Bohmstad avec ses parents adoptifs. Il rêve d’avoir une vie d’aventures et d’intrigues, tout en sachant que ce rêve lui est inaccessible. Jusqu’à ce qu’il croise Viggen, un maître de l’Ordre des moines-guerriers Ahkena, doué de facultés magiques.
À la suite de la mort des parents de Sokar, Viggen décide de l’emmener avec lui, car il découvre que le garçon possède également des facultés magiques, un prérequis essentiel pour être admis dans l’un des monastères. Sokar débute alors une nouvelle vie en tant qu’apprenti au Monastère forestier, où il apprend à maîtriser ses nouveaux pouvoirs. Au fil des missions avec son maître, Sokar découvre qu’une sombre menace plane sur l’Ordre.

Informations

Publié par
Date de parution 07 janvier 2014
Nombre de lectures 9
EAN13 9782897334598
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0020€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2013 Christian Boivin
Copyright © 2013 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Éliane Boucher, Carine Paradis
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Thinkstock
Conception de la carte : Mathieu C. Dandurand, d’après l’original de Christian Boivin
Mise en pages : Mathieu C. Dandurand
ISBN papier 978-2-89733-457-4
ISBN PDF numérique 978-2-89733-458-1
ISBN ePub 978-2-89733-459-8
Première impression : 2013
Dépôt légal : 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Boivin, Christian, 1974-

L’Ordre des moines-guerriers Ahkena
Sommaire : t. 1. Sokar -- t. 2. La guilde des voleurs.
ISBN 978-2-89733-457-4 (vol. 1)
ISBN 978-2-89733-460-4 (vol. 2)

I. Boivin, Christian, 1974- . Sokar. II. Boivin, Christian, 1974- . Guilde des voleurs. III. Titre. IV. Titre : Sokar. V. Titre : La guilde des voleurs.

PS8603.O425O72 2013 C843’.6 C2013-941592-0
PS9603.O425O72 2013
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com

1
Journal de Sokar
122 e jour de la 12 e année du règne du roi Loka
J e suis présentement dans ma chambre au Monastère portuaire. J’y suis arrivé hier, accompagné de Maya. Aujourd’hui, je n’ai pas encore commencé mes leçons. Comme je n’ai pas écrit dans mon journal intime depuis longtemps, je pense que c’est le bon moment pour rattraper mon retard. Nous avons vécu tellement d’aventures ces derniers jours Maya et moi, je n’ai pas vraiment eu le temps d’y penser. Et de toute façon, la dernière page de mon journal était déjà bien remplie ; je n’aurais pas pu y ajouter un mot de plus.
Ce matin, pour mettre sur papier mes aventures et mes sentiments, j’écris dans un tout nouveau journal intime : celui-l à même que Maya m’a offert hier. Sa couverture en cuir est de bien meilleure qualité. Et puis, sa reliure est rouge. Rouge comme les cheveux de Maya…
Je me demande si elle a délibérément choisi cette couleur pour que je pense à elle encore plus souvent…

* * *
2
91 jours plus tôt

Journal de Sokar 3 1 e jour de la 12 e année du règne du roi Loka
A ujourd’hui, c’ était ma première journée de congé depuis des lunes , alors j’ai décidé de la passer à Bohmstad, la ville située tout près de notre ferme. Mon père m’a permis de m’y rendre avec la carriole, à la condition que je fasse quelques courses pour lui, entre autres celle de payer nos taxes au Seigneur Tuul, le gouverneur de Bohmstad.
Nous habitons une ferme à quelques lieues au nord-est de Bohmstad, tandis que mes copains habitent des fermes immédiatement à la sortie nord de la ville ; elles jouxtent les champs municipaux. À pied, ils peuvent s’y rendre rapidement, les chanceux !
Je suis arrivé à Bohmstad un peu avant le dîner et je me suis arrêté à la fontaine de la place centrale pour me désaltérer. C’est là que j’ai rencontré mon copain Gros-Jean, dont le père est pâtissier. Mon ami s’est donné pour mission de tester la fraîcheur et la qualité du travail de son père. Bref, il goûte à toutes les pâtisseries qui sortent de ses fourneaux. Et comme Gros-Jean ne travaille pas aux champs comme moi, il n’a pas l’occasion de dépenser toute cette énergie, et on en voit les conséquences sur sa silhouette.
À la fontaine, Gros -Jean faisait les gros bras pour tenter d’impressionner une fille aux cheveux couleur de blé et avec des yeux bleus comme la mer. Elle semblait plus amusée qu’impressionnée par les biceps gras et mous de mon ami.
Je me suis approché d’eux et la fille s’est retournée, ignorant Gros-Jean, pour me faire les yeux doux, les pommettes rougies par la timidité. J’étais un peu mal à l’aise car j’avais oublié son nom. Il semble qu’elle est amoureuse de moi ; un de mes copains a surpris une discussion entre ses copines et elle l’autre jour à mon sujet. Malheureusement pour elle, je ne partage pas ses sentiments. Elle est fort jolie et je suis sûr qu’elle se laisserait embrasser si j’en prenais l’initiative. D’ailleurs, à mon arrivée à la fontaine, elle semblait n’attendre que ça. Toutefois, je sais que ce baiser signifierait plus pour elle qu’un simple baiser et qu’elle voudrait alors devenir ma petite amie. Mais ça ne m’intéresse pas , car je la trouve tr ès sotte. Je n’ai pas l’habitude de fréquenter ce genre de filles. Si elle était aussi intelligente que Magda la laide, elle serait la petite amie parfaite. Au fait, je me demande encore pourquoi on appelle Magda ainsi. Si elle n’avait pas cette verrue sur sa joue gauche, elle serait presque aussi mignonne que les autres filles de la ville.
Pour ne pas paraître impoli, j’ai quand même salué la blonde. Gros-Jean m’a parlé d’une nouvelle recette de beignets chauds que son père venait de créer le matin même , et il m’a invité à venir y goûter avec lui. J’ai décliné son offre en lui expliquant que j’avais des courses à faire pour mon père et que je devais y aller sans tarder.
Je me suis dirigé vers la résidence du Seigneur Tuul pour y payer les taxes, car je voulais me débarrasser de cette corvée le plus vite possible. Aujourd’hui, il y avait beaucoup de paysans qui avaient affaire au Seigneur Tuul. Il y avait trois couples qui demandaient l’autorisation de se marier, deux hommes qui se querellaient pour une histoire de clôture, et plusieurs fermiers qui se plaignaient qu’une meute de loups attaquait leur bétail la nuit. Et il y avait aussi des tas de gens qui venaient payer leurs taxes, comme moi.
Lorsque j’en suis finalement ressorti, mon ventre criait famine, car l’heure du repas était déjà passée depuis longtemps. Je me suis remémoré l’offre de Gros-Jean et je me suis dit que finalement, je pourrais bien essayer les nouveaux beignets chauds de son père. Mon ami n’était pas à la pâtisserie, il devait être encore à la fontaine avec la blonde. Je me suis quand même acheté un beignet chaud, en espérant que ce serait suffisant pour me soutenir jusqu’au souper.
En sortant de la pâtisserie, j’ai croisé une fille rousse que j’avais déjà rencontrée. Elle m’a fait un beau sourire en me saluant. Je lui ai rendu son sourire, mais je ne me souvenais plus de son nom à elle non plus. Elle m’avait l’air d’une fille affectueuse et cajoleuse, mais mes copains m’avaient bien mis en garde contre elle : selon eux, elle cherchait seulement à se faire engrosser pour prendre époux, pour fonder une famille avec une dizaine d’enfants et pour posséder une ferme. Pas vraiment mon genre, merci !
Ce n’est pas le fait de prendre épouse et de fonder une famille qui m’effraie, mais plutôt la vie à la campagne et d’avoir à m’occuper d’une ferme. Ironique, n’est-ce pas, que c’est justement là la vie que je mène depuis seize ans ! Je ne me suis jamais senti à l’aise dans le rôle de fermier, mais étant donné que j’habite encore à la ferme de mes parents adoptifs, je dois participer aux tâches quotidiennes de la ferme.
Je n’ai jamais connu mes parents biologiques. Ils m’ont abandonné à la naissance, ils m’ont laiss é dans un panier à la porte de la ferme d’un couple qui allait

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