La traversée du Time Tunnel - collection Tip Tongue - B1 seuil - dès 14 ans
365 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

La traversée du Time Tunnel - collection Tip Tongue - B1 seuil - dès 14 ans , livre ebook

-

365 pages
Français

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Description

Tip Tongue pour les grands ados. Le niveau monte, le plaisir de lire en anglais aussi !

Imaginez... vous êtes en vacances à Epsom, en Angleterre, et lors d'une promenade sur la lande vous découvrez un jeune homme habillé en soldat de la Première Guerre mondiale. Qui est-il, d'où vient-il ? Comme vous êtes une personne sensée, vous vous dites qu'il y a forcément une explication.

Parce que l'anglais est aussi agréable à écouter, chaque roman numérique Tip Tongue est enrichi de sa version audio, page après page.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 octobre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748521047
Langue Français
Poids de l'ouvrage 90 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

STÉPHANIE BENSON LA TRAVERSÉE   DUTIMETUNNEL
Chapter One THE DOG Chapter Two THE GIRL Chapter Three SCIENCEAND FICTION Chapter Four THE STRANGE MAN Chapter Five D O N N I E D A R K O Chapter Six T H E  X F I L E S Chapter Seven ACTINGNATURAL Chapter Eight A LIGHTEDWINDOW ChapterNine THEY WON’TFINDYOU! Chapter Ten WHEREIS DONNIE? ChapterEleven QUESTIONS ANDANSWERS Chapter Twelve AS LONG AS WEALL SHALL LIVE L'auteur Dans la même collection

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Chapter One THE DOG – A nd here is our wonderful dog! s’exclama Mrs Anderson tandis que son mari, habilléd’un jean léger et d’un sweat-shirt vert pâle, tenait ouvert lepetit portail du jardin pour laisser passer un magnique chien noir à poils longs appelé Ishka. Quentin,qui attendait pourtant ce moment depuis des mois, fut surpris par la forcede ses émotions.Il était unpeu grand pourfantasmer une relation à la vie à la mort avec un chien, non ?Eh bien non,la preuve.Et le chien,comme s’il sentait à quel point le jeune homme l’aimait

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déjà, se dirigea droit vers lui, son poil brillant et souple reétant le vert des arbres alentour. Quentinavait toujours rêvé d’avoirun chien.Il était revenu à la charge année après année auprès de ses parents,s’était renseigné en compulsantdes ouvrages deréférencesur les différentes races canines, avait dévorédes ctions traitant des chiens ( Doglands était sa dernière découverte en date), mais s’était systématiquement heurté à un refus paternel absolument non négociable,et dont les raisons évoluaient en fonction de son âge. Tu ne sauras pas t’en occuper. Tu n’auras pas la force de le retenirs’il essaie de s’échapper.Tu ne peuxpas te permettre de consacrerdu temps à unchien avec le brevet qui arrive. Un chien ? Ce ne serait vraiment pas raisonnable avec l’orientation en n de seconde et le bac en ligne de mire... Jusqu’à cette étonnante proposition de sa mère en plein mois de janvier : – Et si on échangeait notre maison avec des gens qui nous laisseront nous occuper de leur

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chien ? Pendant tout un mois, tu auras lechien dont tu as toujours rêvé,et onverra...Situ t’en occupes vraiment bien... Quentin n’était pas dupe. Il avait commencé parrefusercatégoriquement d’accompagner ses parents pendant tout un mois d’été en Angleterre. Et c’est seulement pour déblo - quer la situation que sa mère s’était résolue   à cetteconcession. Mais bon, il avait cra - qué.Un chien, à lui,pendant tout un mois ?   Vendu. Il s’accroupit,sachant que certains chiens n’aiment pas un premiercontact dominant, etfaillit sefairerenverser par uneIshka plus qu’enthousiastequi lui sauta dessus tout en le couvrant de petits coups de langue. Mr et Mrs Anderson éclatèrent de rire. – She likes you! afrma l’Anglais avec un grand sourire. Le cerveau de Quentinse mit enmode déchif - frage.Là,ce n’était pas très compliqué.Phrase directequi commencepar lesujet « elle »,

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puis verbe,puis objet.« Elle t’aime. » Cool. La chienne l’aimait. – Yes. Good! répondit-il en se redressant pourserrerlamainde l’homme quiallait lui coner son chien pendant un mois. Denouveau, rapidetour decerveau pour trou - ver lemodeexpression en anglais. Reprendre la phrase de l’interlocuteur en modiant le  complément d’objet. – She likes me,ajouta Quentinencontinuant de caresser Ishka. Il aurait pu ajouter « does » avec verbe à l’innitif pour plus de force, l’équivalent de « en effet » ou « vraiment » en français (« she does like me »),mais il venait d’arriveret ne se sen - tait pas exactement en conance dans la langue étrangère. – Why don’t you take her for a walk? suggéra Mr Anderson. Mode déchiffrage de nouveau.« Why »,« pour- quoi », « don’t », signedunégatif, « nepas », « take », le verbe « prendre », « her », « elle »

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placéen complément d’objet, « walk », soit le verbe « marcher », soit le nom « marche ». Pourquoi tu nepas prendreellemarcher ?... Peut mieux faire. Pourquoi tu nel’emmènes pas faire une promenade ? Yes! – Yes! répéta tout haut Quentin avec enthousiasme. Mr Anderson lui mit dans la main uneballe en caoutchouc et indiqua le terrain de cricket qui se trouvait de l’autre côté du petit lac, juste après le jardin. – Just throw her the ball and she’ll be happy, dit-il en mimant l’acte delancer une balle. Quentin comprit le geste plus que les paroles, sauf peut-être « happy » pour « heureux », et en déduisit que la promenade venait de se réduire à une simplepartie de balle. Plus tard,se promit-il.Une fois les papiers signés etMr etMrs Anderson partis s’installer dans la maison deQuentin et deses parents à Andernos. Une fois les valises défaites et les affaires rangées, le lave-vaisselle maîtrisé (par

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sa mère) et le chauffe-eau interrogé (par son père),il irait faire une vraie promenade avec Ishka sur la lande au-delà du terrain de cricket, cette étendue transformée en réserve naturelle et qui s’appelait Epsom Common. Après la chienne, c’étaitla deuxièmeraison qui l’avait incité à venir à Epsom, dans le comté de Surrey,au sud-est de l’Angleterre ;la vie sauvage qu’il pourrait observer sur le Common. Il avaitvu sur Internetqu’on y trouvaitpas moins de cinquante-neufespèces d’oiseaux ins - tallés en permanence (« breeding birds »), plus les oiseaux migrateurs (« migratory visiting birds ») qui y passaient de temps en temps, sans compter les serpents, vipères (« adders ») et couleuvres (« grass snakes »), insectes et plantes.D’après ce qu’il avait lu,le Common remontait au Moyen Âge, quand cette étendue deterre, qui étaitla propriétéduseigneur local mais était mise àdispositiondes paysans ou « commoners »,servait à éleveret faire pâtu - rer lebétail appartenantaux habitants dela

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commune. Dans beaucoup d’autres endroits, ces terres communales avaient disparu, mais celles d’Epsom avaient réussi à perdurergrâce, notamment,à une pétitionde lapopulationau xix e  siècle. Aujourd’hui, les terres étaient proté - gées et gérées par une association, en lien étroit avec la commune. Ailleurs,ce genre d’espace sauvage devenait rare. L’homme était passé d’une ère de partage médiéval à uneèredepropriétéindividuelleoù chaque coin de terre – ou presque – était la pro - priété de quelqu’un,et tant pis pourles animaux sauvages qui devaient se débrouillercomme ils pouvaient. Lorsque Quentin posa le premierpied sur le Common,trois heures plus tard,Ishkaà ses côtés et un plan dans la poche pour évi - ter deseperdre, il fut denouveau surpris par l’intensitédeses émotions. C’était commes’il venait de faire un pas dans le passé, comme s’il avait remonté le temps.Enquelques mètres, il avait quitté le monde moderne, avec ses

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routes bitumées, ses voitures puissantes, son éclairage de rues et ses lignes téléphoniques, pour intégrer une époque de chemins de terre et denatureà pertedevue. Tout en marchant d’un bon pas, il regarda la ore autour de lui. Il reconnaissaitquelques arbres communs (surtout des bouleaux et des chênes), ainsi que des plantes sauvages comme les orties et la bruyère, mais l’impression qui dominaitétait celle d’étrangeté. Certes, il y avait des étour - neaux et des corbeaux,mais les étourneaux n’étaient pas de la même couleur et les corbeaux étaient bienplus grands que tous ceuxqu’il avait vus enFrance. De plus, ils l’observaient avec un air d’intelligence qui le mettait presque mal à l’aise. Comme sielle avait sentisontrouble,Ishka courut vers le groupe d’oiseaux posés sur les branches d

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