Le club des morts
174 pages
Français

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Le club des morts , livre ebook

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Description

C’est ce que Pandora essaie de découvrir. Depuis la mort par la propre main de son meilleur et probablement unique ami, elle ne sait plus à qui elle peut faire confiance. Le Prêtre est peut-être mort. L’Homme Gris est… elle n’est pas certaine quoi. Luc, eh bien, est Luc.
L’Ordre l’envoie au coeur du Mexique pour enquêter sur un possible soulèvement de zombies. Elle arrive au commencement du festival du Día de los Muertos, une célébration en l’honneur des morts, et immédiatement quelque chose la perturbe. Pour commencer, les corps (ceux du genre vivant) ne cessent de disparaître. Ils ne sont pas kidnappés. Si seulement les choses étaient aussi simples. Une seconde ils sont là, la suivante ils ont littéralement disparu. Pandora ne sait quoi en penser. Par-dessus cela, des chrysanthèmes flottent partout. Est-ce seulement un symbole associé au festival ou un indice concernant quelque chose de beaucoup plus sinistre?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 mai 2017
Nombre de lectures 10
EAN13 9782897677770
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2014 Marie Hall
Titre original anglais : All Hallows Night
Copyright © 2017 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Sophie Deshaies
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Émilie Leroux
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Kina Baril-Bergeron
ISBN papier 978-2-89767-775-6
ISBN PDF numérique 978-2-89767-776-3
ISBN ePub 978-2-89767-777-0
Première impression : 2017
Dépôt légal : 2017
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada


Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Hall, Marie
[All hallows night. Français]
Le club des morts
(Nuits écarlates ; tome 2)
Traduction de : All hallows night.
ISBN 978-2-89767-775-6
I. Deshaies, Sophie. II. Titre. III. Titre : All hallows night. Français.
PS3608.A437A6214 2017 813'.6 C2017-940039-8
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Dire que je suis heureuse de la manière dont Pandora et sa joyeuse bande ont été reçus serait un sérieux euphémisme. Je suis reconnaissante envers chacun d’entre vous, lecteurs, qui avez aidé à faire de Nuit écarlate le succès qu’il a été.
Alors, du fond du cœur, merci
Chapitre 1



T u as changé, murmura Luc.
Il avait le dos tourné, assis sur le bord de mon lit, son corps nu se penchant, le lustre de sa transpiration faisant luire sa peau quand il bougea.
Je m’assis et attirai le drap à ma poitrine. J’observai mes mains et ne vis pas de longs doigts ni d'ongles peints en rouge. Je vis les mains qui avaient mis un terme à la vie d’un ami. Probablement mon unique ami.
Je frissonnai, serrai les poings et détournai la tête, car si je me laissais y penser trop longtemps, j’allais me noyer dans mon souvenir.
Je doutai que Luc eût voulu que je l’entende. Il ne semblait même pas conscient d’avoir parlé ; il scrutait la fenêtre de ma chambre avec un regard hanté dans ses yeux bleus glacials.
Des rayons de soleil caressaient ses longs cheveux blonds aux épaules. Il ressemblait à un Adonis doré assis ainsi, inondé d’une volute jaune fluide du soleil de mi-journée. Je voulais le toucher, faire courir mes doigts dans sa chevelure une fois de plus et oublier les souvenirs détestés dans la chaleur de son corps.
Mais je ne pouvais pas.
Je rejetai les couvertures du lit et me dirigeai vers l’amas de vêtements sur le sol et attrapai mon jean. Je l’enfilai d’un geste brusque sans même prendre la peine de l’attacher avant de passer mon pull par-dessus ma tête.
Il jeta un coup d’œil à mes jambes quand j’attachai enfin mon pantalon.
— Où vas-tu ? demanda-t-il sur un ton presque accusateur.
— Si tu n’avais pas remarqué, nous sommes au Mexique. Je vais explorer.
Il fit mine de se lever.
— Laisse-moi venir avec…
Je levai la main. Depuis la semaine de l’incident — mon cœur se serra —, Luc et moi avions expérimenté un genre d’inversion des rôles. Je n’essayais pas d’être méchante avec lui. Honnêtement. Mais je parvenais à peine à le regarder. Mis à part le sexe, je ne voulais rien savoir de lui.
Rien de ce que j’avais fait n’était de sa faute, et au fond de mon âme, je le savais, mais cela n’apaisait pas ma douleur, ne rendait pas la colère et la haine moins vives ou lourdes, ni ne changeait le fait que, exact ou non, je le tenais pour responsable de ce qui était arrivé.
Une partie du moins. Il ne m’avait pas dit toute la vérité quand je m’étais réveillée. Il avait dit que la plupart des enfants avaient survécu; au moins, avec ça, je pensais avoir fait une chose qui valait la peine, que j’étais arrivée à temps pour éviter le meurtre d’innocents. La douleur de perdre Kemen avait été allégée par le fait de savoir qu’il aurait été fier que sa mort n’eût pas été en vain.
Mais cela avait été un mensonge. L’énorme massacre qui s’était déroulé cette nuit-là était maintenant légendaire dans les cercles des monstres.
L’Ordre avait envoyé ses émissaires pour larguer ­l’histoire qu’il avait décidé de jeter aux humains. Jusqu’à maintenant, cela semblait fonctionner ; les autorités se fourraient le doigt dans l’œil et cherchaient une secte d’adolescents très ordinaires et très humains de cinq ou six garçons qui croyaient ou non être des vampires. Cela me paraissait tout à fait ridicule. Comment un petit groupe de garçons, mortels en plus, avaient-ils pu capturer et buter autant d’enfants sans se faire prendre à un moment donné ? La logique ne tenait pas la route. Mais s’il y avait une chose que je comprenais à la nature humaine, c’était qu’il devait toujours y avoir un bouc émissaire. Quelque chose ou quelqu’un vers qui diriger sa haine. Et ces enfants que l’Ordre avait inventés portaient maintenant la lettre écarlate.
Les humains sont des créatures stupides s’ils sont prêts à croire ces foutaises, mais encore là, je m’étais aussi fait avoir par de jolis mensonges, alors qui étais-je pour lancer la pierre, non ?
Parce que Luc ne m’avait pas seulement menti sur ce qui s’était réellement passé cette nuit-là ; il avait aussi aidé à éliminer la plupart de ces enfants. Je ne suis pas parvenue à lui demander pourquoi, en grande partie parce que je crains qu’il me donne une raison légitime pour que je le déteste moins. Et pour le moment, le détester est la seule chose qui me garde à moitié saine d’esprit.
— Non, tu restes.
Ses sourcils se froncèrent, et sa mâchoire se crispa.
— Je vais étudier la ville, écouter ce que les gens du coin ont à dire sur les meurtres puis aller voir Grace. Seule, conclus-je.
Avec chaque phrase que je disais, la pièce devenait de plus en plus tendue.
Il plissa les yeux. Je sentais sa colère; c’était presque comme une décharge de courant électrique sillonnant ma peau, hérissant les poils fins de mes bras.
— Crois-tu sérieusement que c’est sage de voir Grace seule ? As-tu oublié que tu l’as presque tuée la dernière fois que tu l’as vue ?
Je roulai mes doigts en poings et détournai le visage, souhaitant en diable ne jamais lui avoir parlé de ce petit incident.
— Bon sang, Pandora, grogna-t-il. Pourquoi m’écartes-tu ? Est-ce que tu me tiens pour responsable ? Crois-tu que c’est de ma faute ? dit-il en pointant sa poitrine du doigt. N’oublie pas qui nous — il insista sur le mot — a sacrément entubés. Je ne vais pas prendre le blâme et je ne vais pas — il se leva et colla son visage devant le mien — endurer tes conneries non plus. Si tu ne veux pas que je sois là, bien.
Cela me démangeait de lui demander pourquoi il avait tué ces enfants. J’aurais aimé que Vyxyn ne me l’ait jamais dit, mais cette salope aimait m’emmerder. Elle s’en délectait ; pour une quelconque raison, elle ne pouvait pas me sentir. Je ne pouvais pas dire que le sentiment n’était pas intensément mutuel, mais bon… Les dégâts étaient faits. Elle me l’avait dit, et maintenant je ne pouvais pas l’oublier ou faire semblant.
Il marcha d’un pas lourd jusqu’à la salle de bain, mit son caleçon, puis sortit de ma chambre

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