L essence de la vie ou l énergie du monde
111 pages
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L'essence de la vie ou l'énergie du monde , livre ebook

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Description

Depuis 1859, la découverte du pétrole par le colonel Edwin L. Drake a déterminé nos conditions d’existence, l’économie, l’argent, la géopolitique, la guerre, la religion, l’agriculture, mais aussi la liberté et parfois l’asservissement avec une nouvelle idéologie, dont le dieu s’appelle « Pétrole »
À travers sont histoire l’auteur décrit ce que fut son pouvoir, au passé, au présent, et surtout ce qu’il faut en attendre pour le futur. André Malraux, jouant avec les mots, synthétise parfaitement le sujet : « l’avenir est un présent que nous fait le passé ». En disant « le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas » annonce-t-il la fin du matérialisme qui domina le XXe siècle au profit d’un nouveau monde immatériel, virtuel, ou l’esprit doit dominer.
L’auteur s’interroge sur la fin de l’Empire du Pétrole, et l’émergence d’un nouvel empire, celui des télécommunications, du numérique, de l’Internet, une nouvelle fois sous l’emprise américaine… et souligne les deux facettes du mot « essence » dans le sens énergie, et dans le sens sartrien ou le sens de l’objet.

Informations

Publié par
Date de parution 09 novembre 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312061085
Langue Français

Extrait

L’essence de la vie ou l’énergie du monde
Jean - Claude Robin
L’essence de la vie ou l’énergie du monde
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2018
ISBN : 978-2-312-06108-5
Introduction
Ce matin, le soleil brille après un hiver rude et interminable, l’énergie revient, les forsythias sont en fleurs, le printemps est là.
Plein d’ardeur, comme chaque matin ensoleillé, en compagnie de mon chien Charly, nous parcourons nos espaces, j’inspecte chaque arbre, chaque recoin, je prépare mon plan d’adaptation à la végétation qui m’entoure, qui chaque jour change, nécessitant que j’accomplisse ce que la nature, ne manque pas de me proposer. En effet tout change, n’est-ce pas là le point d’orgue de la pensée, qui nous invite à chaque instant, à redéfinir les paramètres de nos conditions d’existence ?
Vous l’aurez compris, l’incitation aux interrogations et à la réflexion, souvent plus intense, lorsqu’on s’adonne au jardinage ou à des activités de même type, l’esprit vagabonde, l’intelligence des choses naturellement s’impose, sans que celle-ci soit polluée par des contraintes extérieures, professionnelles, familiales ou autres.
Ce matin, plus que tous les autres, j’ai envie d’écrire mes réflexions sur tout ce qui est essentiel à mes yeux, qu’on le veuille ou pas conditionne notre vie. Cette idée a été initiée, par la lecture d’une citation datant de 1854 de Léopold Von Ranke, qui nous dit « j’ose affirmer que toute l’histoire ne serait rien, si les Romains n’avaient pas existé », il est ajouté par Jacob Burckhard « Rome est, à tous les niveaux, la condition consciente ou tacite de notre conception et de notre pensée », J’ai découvert ces deux citations, dans un ouvrage exceptionnel, intitulé « Le Déclin » de David Engels paru aux éditions du Toucan, l’envie de témoigner m’est venue, en ce matin ensoleillé du printemps renaissant, de l’empire Romain, à l’empire Américain, avec le nouveau Dieu Pétrole.
À mon tour, en ce mois d’avril 2013 j’ose affirmer que toute l’histoire récente depuis 1859, ne serait rien si le Colonel Edwin L. Drake, à cette même époque, n’avait pas foré au Texas, comme le faisait les chercheurs de sel, mais c’était l’huile qu’il cherchait, autrement dit le pétrole.
Cette découverte a changé le monde et j’ai l’intention de m’attacher à démontrer, que cela n’a pas seulement changé notre vie, mais aussi à tous les niveaux, la condition consciente ou tacite de notre conception et de notre pensée.
Les énergies
C’est une longue histoire que je vais tenter de vous raconter, une histoire qui a commencé avec les Cow -boys du Texas de 1859 à 1901, qui s’est poursuivie sans relâche d’abord en Iran à partir de 1901. Puis çà et là, d’autres découvertes ont été faîtes, mais surtout à partir des années 1930, dans les sables du désert du Moyen Orient , chez les bédouins, sont apparus des gisements gigantesques, devenus alors le centre de gravité du monde pour les ressources énergétiques qu’ils comportaient. Dès lors, les Américains qui avec la maîtrise qu’ils avaient de cette nouvelle ressource, les moyens techniques et les technologies dont ils disposaient, les moyens financiers colossaux déjà accumulés depuis 1880, ont fait de D. Rockfeller , fondateur de la Standard Oïl du New Jersey , avec l’ensemble des autorités Américaines , les maîtres du jeu incontestés et incontournables. La suite est connue, avec la détermination dont ils ont fait preuve, associée à une vision industrielle et politique adaptée, sont devenus les maîtres du monde. L’empire Américain était né, établi sur un trépied qui ne cessera de se renforcer, le premier pied étant le pétrole, le deuxième le dollar pour payer le pétrole, le troisième l’armée pour défendre les contrats et l’ensemble de leurs intérêts dans le monde.
L’histoire nous apprendra sans cesse, jusqu’à nos jours, qu’une menace sur l’un de ces supports sera considérée comme un cas de « casus belli », et pas seulement, nous le démontrerons plus avant.
Mais l’histoire n’est pas terminée, puisque celle-ci se poursuit, d’abord avec la recherche en mer profonde, l’Off-Shore, les forages horizontaux ou par captation à la base du gisement, pour un meilleur pourcentage de rendement, et peut-être demain chez les Inuits, sous les Pôles, mais aussi le pétrole non conventionnel qui apparaît partout.
Nous sommes à l’essentiel dont je faisais mention ci-avant, c’est à dire « L’énergie » qui conditionne tout le reste, la vie, l’économie, l’argent, la géopolitique, la guerre, la religion, l’agriculture, l’industrie, la liberté mais aussi l’asservissement, la santé, mais aussi la pollution souvent mortelle, la recherche, le futur, mais beaucoup plus, le devenir de notre monde de notre espèce, mais surtout faut-il le rappeler « la condition consciente ou tacite de notre conception et de notre pensée ». Lorsque je parle des énergies, au-delà même des ressources classiques, charbon pétrole, nucléaire etc., vous découvrirez tout au long de mon propos, que d’autres types d’énergies sont à l’œuvre, bien souvent invisibles, mais dont l’affrontement permanent, induit des conséquences incommensurables, je veux parler des énergies positives, opposées aux énergies négatives, dont toute organisation humaine, en est le jeu.
Mais au fond, alors que j’élague quelques arbres, il me vient cette idée sur le point précis de l’argent, que représente « l’Or Noir », et l’utilisation qu’on en fait, et si c’était le dénominateur commun, du « Bien et du Mal » ? Nous nous interrogerons aussi sur cette hypothèse !
Alors qu’en était-t-il, avant 1859 ?
L’énergie dont on disposait, qu’on peut appeler l’énergie primaire, celle que les Pharaons d’Égypte avaient déifiée, sous le nom du Dieu Rä, « LE SOLEIL » devant lequel chaque matin ils se prosternaient. Mais encore, lorsqu’on observe les symboles et la représentation qu’ils se faisaient de leurs espaces de vie, dont l’axe médian, le Nil, séparait la vie de la mort, l’Est où le soleil se levait, la vie, l’ouest là ou chaque soir il disparaissait, la mort. D’ailleurs on observera que toutes les pyramides, tombeaux des pharaons sont situées sur la rive gauche du Nil. On observera également que certains papyrus anciens, sont très révélateurs de ce fait, ils représentent toujours les êtres vivants oiseaux ou autres, les uns orientés vers l’Ouest, signe qu’ils vont mourir, les autres vers l’Est, la vie.
Arrêtons-nous un instant sur cet aspect de la relation d’un peuple, les égyptiens, et l’énergie. Nous l’avons rappelé, ils adoraient le soleil ils en firent un Dieu. La vallée du Nil et sa fertilité, trouée verte au milieu du désert dont l’association eau, limon, soleil, a apporté à ce peuple il y a plus de 4000 ans, l’agriculture nécessaire à sa subsistance. Ils ont en cet endroit établi une civilisation admirable, dont les nombreux vestiges que l’on peut voir, encore de nos jours, posent de nombreuses questions, bien souvent sans réponse. Comment ont-ils pu réaliser tout ça. ?
Les pyramides bien sûr, mais aussi les temples, et parmi eux celui de Karnak , avec ses nombreuses colonnes gigantesques de hauteur de cathédrale, très souvent différentes dans leur partie haute, nous fascine et nous interroge. Comment ont-ils pu réaliser un tel chef d’œuvre de construction, et l’ériger sans énergie autre, que l’énergie humaine ? Certes , de nombreuses théories ont été avancées, le plan incliné en sable bien sûr, peut-être, mais nous ne répondrons pas ici définitivement à la question, comment ? Nous nous attacherons surtout à réfléchir autour de l’obélisque, dont les nombreux spécimens répartis dans le monde ont toujours été disposés, dans des lieux prestigieux. Nous en citerons quelques-uns des plus célèbres, à commencer par l’un des plus impressionnant, celui situé sur la place Saint - Jean -de- Latran . Son histoire est étonnante, d’abord érigé à Karnak dans la cour du temple, enlevé de Thèbes , destiné à Byzance , puis à Alexandrie . Constance II le fit transporter à Rome et érig

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