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Description
Sujets
Informations
Publié par | FichesDeLecture.com |
Date de parution | 09 décembre 2014 |
Nombre de lectures | 218 |
EAN13 | 9782511025161 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
L Etranger
FichesdeLecture.com
I. BIOGRAPHIE D ALBERT CAMUS
1913
Naissance le 7 novembre Mondovi, pr s de B ne, en Alg rie. Sa m re est quasi sourde et illettr e. Son p re est ouvrier.
1914
Son p re, Lucien Camus, meurt la guerre, la bataille de la Marne. Il a un fr re a n , Lucien. Sa famille m ne une vie mis rable et s installe Alger, dans le quartier populaire de Belcourt. Il est lev par sa m re, Catherine Sint s, et par sa grand-m re rude et autoritaire.
1924
Il rentre au lyc e Bugeaud d Alger. Il s illustre comme gardien de but au Racing Universitaire d Alger. C est un tr s bon nageur. Il adore la mer.
1930
Il passe son baccalaur at. La tuberculose le fait d j souffrir.
1931
Il commence des tudes en Lettres Sup rieures.
1933
Il se joint au mouvement des antifascistes et au Parti communiste.
1934
Premier mariage de Camus avec Simone Hi .
1936
Il divorce. Il pr sente un Dipl me d Etudes sup rieures sur les rapports entre le christianisme et l hell nisme. Sa sant l emp che de passer l agr gation de philo. La tuberculose lui ferme les portes du professorat. Il d nonce le colonialisme.
1937
Premi res tourn es avec la pi ce de th tre : L envers et l endroit.
1938
Il d bute Caligula, sa premi re pi ce. A partir de cette ann e, il trouve dans le journalisme une fa on d agir son niveau contre les faits de l actualit qui le r voltent. Il fonde Le Journal d Alger r publicain o il s l ve contre l asservissement du peuple musulman, contre l oppression du colonialisme, contre la mainmise des riches
1939
Publication de Noces, o il vante les beaut s et les habitants de l Alg rie.
1940
Camus part d Alg rie pour la France. Apr s deux ans d criture, il termine L Etranger. Deuxi me mariage avec Francine Faure.
1942
Apr s deux ans d criture, publication de Le Mythe de Sisyphe. Publication de L Etranger, qui apporte le succ s. Il crit dans Combat, un journal qui participe la R sistance. Il y devient r dacteur en chef.
1944
Il fait la connaissance de Sartre.
1945
Fin de la Seconde Guerre Mondiale. Camus r ve d une Alg rie d mocratique.
1946
Voyage aux Etats-Unis.
1947
Publication de La Peste, crit de 1941 1946. Enorme succ s. Il arr te d crire dans Combat.
1948
Gu re de succ s avec L Etat de si ge, au th tre.
1949
Grand succ s avec Les Justes, au th tre. Sa sant empire.
1951
Publication de L Homme r volt . Camus reste de gauche mais d nonce le stalinisme, ce qui lui attire les foudres d une partie de la gauche fran aise.
1952
Sartre et lui rompent leur amiti . Il adapte au th tre, Les Poss d s, de Dosto evski. Il d missionne de l UNESCO qui admet en son sein l Espagne franquiste.
1953
Il d fend les ouvriers de Berlin-Est qui font face aux tanks.
1954
Publication de L t . D but de la guerre d ind pendance en Alg rie.
1955
Il adapte au th tre, Un cas int ressant, de Buzzati. Il se joint L Express, un journal qui veut des n gociations pour la guerre d Alg rie.
1956
Il lance un appel la tr ve civile. Cet appel ne re oit aucun cho. Le conflit se g n ralise. Par contre, vivement d nonc et critiqu par la gauche, il se taira ensuite. Il abandonne sa collaboration L Express. Publication de La Chute.
1957
Publication de L Exil et le Royaume. Il re oit le prix Nobel de litt rature.
1958
Camus s investit davantage dans le th tre.
1960
En revenant de sa nouvelle maison, dans le Vaucluse, il se tue en voiture, le 4 janvier, avec Michel Gallimard.
II. R SUM
PREMIERE PARTIE
CHAPITRE I
C est jeudi. Aujourd hui, maman est morte dans son asile Marengo, situ quatre-vingts kilom tre d Alger. Au restaurant de mon ami C leste, tous avaient de la peine pour moi. Cependant, dans mon esprit, c est comme si maman n tait pas morte. Je n tais pas en deuil.
A deux heures, j ai pris l autobus. Il y avait une chaleur torride. Mme Meursault, ma m re, vivait assez heureuse l asile, car je ne pouvais plus subvenir nos besoins. Le directeur m a dit : Je suppose que vous voulez voir votre m re. Il m a expliqu : Nous l avons transport e dans notre petite morgue. Pour ne pas impressionner les autres. Chaque fois qu un pensionnaire meurt, les autres sont nerveux pendant deux ou trois jours. A la morgue, il m a laiss . L enterrement tait fix dix heures, le lendemain matin. Ma m re ne s tait jamais int ress e la religion et pourtant elle avait demand d tre enterr e religieusement.
Le concierge m a propos de retirer le couvercle de la bi re pour que je puisse la voir. Je ne voulais pas, sans savoir pourquoi. Le concierge disait ils , les autres , en parlant des pensionnaires pourtant gu re plus g que lui. J ai eu envie de fumer. Pouvais-je le faire devant maman ? Aucune importance. J ai offert une cigarette au concierge et nous avons fum .
Pour la veill e nocturne, les amis de maman sont venus. Quand ils sont entr s, la plupart paraissaient g n s. Il me semblait qu ils me jugeaient.