L'impromptu de Versailles

Fichesdelecture.Com, Sophie Lecomte

Description

Cette fiche de lecture sur L'impromptu de Versailles de Molière propose une analyse complète de l'oeuvre :

• un résumé de L'impromptu de Versailles
• une analyse des personnages
• une présentation des axes d'analyse de L'impromptu de Versailles de Molière

Notre fiche de lecture sur L'impromptu de Versailles de Molière a été rédigée par un professeur de français.

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Informations

• Publié par: FichesDeLecture.com
• Date de parution: 08 juin 2015
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782511032749
• Langue: Français

Extrait

L impromptu de Versailles
Moli re
I. INTRODUCTION
L impromptu de Versailles est une com die de Moli re, cr e en 1663 Versailles, puis jou e Paris au Th tre du Palais-Royal en novembre de la m me ann e. En un acte et en prose, la pi ce raconte la r p tition g n rale d un impromptu destin tre jou devant le Roi.
II. R SUM
Sc ne 1
Moli re est directeur de troupe et metteur en sc ne. Il s nerve contre ses acteurs qui ne connaissent pas leur r le, quelques heures seulement de la repr sentation devant le Roi. Tous doivent r p ter une com die en prose command e par le souverain. Mais les com diens ne sont pas contents, car ils n ont pas eu le temps d apprendre leur texte dans un si court d lai, et ils reprochent Moli re d avoir accept le projet. Ce dernier doit aussi se justifier de ne pas avoir plut t cr une parodie des acteurs de l H tel de Bourgogne, ces derniers les ayant critiqu s. Il r pond Melle B jart qu il n a pas pu voir jouer ces acteurs, et n avait donc pas assez de mati re pour crire cette " com die des com diens . Puis il caricature quelques acteurs.
Sc ne 2
La r p tition d bute enfin, mais ils sont interrompus par un intervenant inopportun, La Thorilli re, qui vient questionner Moli re sur sa pi ce. Le metteur en sc ne parvient le faire partir, apr s qu il ait d rang des com diennes : " Monsieur, ces demoiselles ont peine vous dire qu elles souhaiteraient fort que personne ne f t ici pendant cette r p tition . La Thorilli re les quitte en annon ant qu il va pr venir le Roi que la troupe est pr te.
Sc ne 3
Moli re et La Grange jouent deux marquis qui ne s entendent pas sur lequel d entre eux est vis dans Critique de l cole des femmes : " Quoi ! Tu veux soutenir que ce n est pas toi qu'on joue dans le marquis de la critique ? Dans cette sc ne, Moli re endosse parfois son r le de metteur en sc ne pour conseiller l autre com dien : " Mon Dieu, ce n est point l le ton d un marquis ; il faut le prendre un peu plus haut ; et la plupart de ces messieurs affectent une mani re de parler particuli re, pour se distinguer du commun : bonjour, marquis. recommencez donc.
Sc ne 4
Intervient Br court, un tiers qui prend la d fense de Moli re et met un terme leur dispute en disant qu il s agit d une critique g n rale des marquis, et non particuli re : " Et moi, je juge que ce n est ni l un ni l autre . Puis les hommes discutent de la com die de Moli re, qui a une vis e g n rale (on retrouve entre les lignes l id e du " castigat ridendo mores ) : " Comme l affaire de la com die est de repr senter en g n ral tous les d fauts des hommes, et principalement des hommes de notre si cle, il est impossible Moli re de faire aucun caract re qui ne rencontre quelqu'un dans le monde . La sc ne comporte ensuite une liste des th mes encore non trait s par Moli re, puis elle glisse vers une conversation parodique (des hypocrites vaniteuses en particulier) entre Mademoiselle Moli re et Mademoiselle du Parcet.
Sc ne 5
La r p tition continue, et la sc ne r p t e porte cette fois sur le portrait du peintre et le po te Lysidas. Moli re joue se mettre du c t de ceux qui le critiquent, afin de mieux parodier ses adversaires. On voit ici que par sa critique, Moli re souligne ironiquement qu il pr f re avoir du monde dans le public et tre critiqu que l inverse. La r p tition est interrompue de nouveau, par Melle B jart cette fois, qui aimerait bien savoir pourquoi Moli re ne se venge pas de ses d tracteurs. Ce dernier r pond : " Mais laissons-les faire tant qu ils voudront ; toutes leurs entreprises ne doivent point m inqui ter. Ils critiquent mes pi ces : tant mieux ; et Dieu me garde d en faire jamais qui leur plaise !