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Description
Sujets
Informations
Publié par | FichesDeLecture.com |
Date de parution | 08 juin 2015 |
Nombre de lectures | 261 |
EAN13 | 9782511033340 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
La trag die du roi Christophe
Aim C saire
I. INTRODUCTION
La trag die du roi Christophe est une pi ce en trois actes qui a t crite en prose par Aim C saire (1913-) et publi e en 1963. Elle a t mise en sc ne par Jean-Marie Serreau au Festival de Salzbourg en 1964. En 1970, C saire a effectu quelques remaniements sur sa pi ce pour l dition d finitive. Il se serait lanc dans la r daction de sa trag die en 1959, un an apr s la fondation du Parti progressiste martiniquais.
II. R SUM DE L UVRE
Prologue
Un combat de coqs est organis lors d une f te Ha ti. L un se nomme Alexandre P tion, ancien pr sident de la R publique Port aux princes et l autre, Henri Christophe, roi de la province du Nord. La lutte entre les deux coqs symbolise, selon le pr sentateur qui commente les faits, la querelle des deux personnages pour l obtention du pouvoir. Le pr sentateur parle ensuite du contexte historique g n ral du pays, faisant r f rence la r volution d Ha ti et ses figures marquantes comme Louverture, Dessalines, P tion et Christophe.
Acte I
C saire d crit dans ce premier acte de quelle mani re Christophe est pass d un lib rateur un dictateur. Ha ti ayant enfin conquis son ind pendance apr s la r volution et le r gne de Jean-Jacques Dessalines, Christophe, fils d esclave et ancien cuisinier, devient pr sident de la R publique d Ha ti. Toutefois, le pouvoir qui lui est confi par le S nat lui semble illusoire. Son secr taire Vastey pense qu Ha ti aurait besoin d un seul dirigeant qui d tiendrait le pouvoir supr me.
Entre-temps, d barque Franco de M dina, agent du roi de France Louis XVIII. Hugonin entre galement en sc ne et exerce son talent de bouffon.
Christophe va prononcer un discours et tenter de gagner la sympathie de la foule. Il voque les divers probl mes qu Ha ti a rencontr s dans le pass et parle d avenir.
Lors d une c r monie pr sentant les courtisans et les diff rents nobles de la cour, Vastey et Magny, un g n ral, se lancent dans un d bat abordant le probl me de la l gitimit de la cour et des titres qu ils leur ont t attribu s. Christophe arrive alors et met un terme la conversation. S adressant eux, il prononce un discours solennel.
Lors de la sc ne IV, Devant les yeux du roi d armes, Henri Christophe est intronis par l archev que Corneille Brelle et le pr sident du Conseil.
Ensuite intervient Metellus, ha tien tant la t te de la r volution contre Christophe. Apr s avoir expos ses griefs l gard de P tion et Christophe, il est condamn mort.
Port-Au-Prince ayant t assi g e, Magny et Christophe pensent qu il faudrait mettre fin la guerre civile. Christophe souhaite obtenir une r unification et est pr t renoncer sa victoire ; mais le s nat rejetant la proposition d alliance, les troupes du roi se dirigent vers le nord.
Au cours de la sc ne VII, c est dans une ambiance festive que Christophe est entour de sa cour et de sa femme. Il con oit le projet de construire une citadelle grandiose et n coute pas les avertissements de sa femme qui lui conseille vivement de se mod rer.
L acte I se termine sur un interm de.
Acte II
Aim C saire montre dans cet acte la d ch ance du roi, ce dernier devenant de plus en plus sectaire. Sa d mesure l entra ne forcer son peuple au travail. Sollicitant chaque jour un peu plus ses sujets et leur imposant r p tition des mesures tyranniques, - allant jusqu faire travailler femmes et enfants pour riger sa citadelle - Christophe s attire les foudres de sa population et de sa cour devenue semblable celle de la France.
Christophe se s pare bient t de son Conseil d tat et des diff rents repr sentants du peuple. Il prononce qui plus est la mise mort de Franco de Medina et de l archev que Brelle, celui-ci devant tre emmur dans l archev ch . Le projet monumental du roi prend une envergure pharaonique. Quant aux conditions de travail, elles sont draconiennes : le tonnerre et la pluie ne repr sentent gu res une raison suffisante pour arr ter le chantier.