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Description
Sujets
Informations
Publié par | FichesDeLecture.com |
Date de parution | 08 juin 2015 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782511034170 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
L lia
George Sand
I. INTRODUCTION
L lia est un roman de George Sand, pseudonyme d Aurore Dupin (1804-1876). Il est publi en 1833, avant d tre remani en 1839. Les deux versions sont tr s diff rentes, en raison notamment des circonstances fluctuantes et des v nements v cus par George Sand (proc s contre son mari, suppression des d tails les plus scandaleux, etc.) Il s agit en r alit du seul roman de George Sand avoir t repris et fondamentalement modifi , entre son dition de 1833 et celle de 1839.
L ouvrage fait suite Indiana et Valentine. L lia est directement inspir d une nouvelle refus e par son diteur (Buloz), et intitul e Trenmor, que nous retrouvons ici. Or ce refus, ajout aux r v lations scandaleuses attendues par le public, a fait conna tre au roman un succ s consid rable lors de sa premi re dition (ce qui ne sera pas le cas des suivantes).
L lia a d clench un v ritable d bat, sur lequel nous reviendrons, entre d fenseurs de la moralit publique, qui y lisaient une incitation la d bauche et un portrait choquant de femme frigide, et les tenants du " mal du si cle , qui eux se reconnaissaient dans le portrait d une g n ration condamn e l impuissance, intellectuelle et physique. Sand en tout cas s est beaucoup identifi e son h ro ne, ce que r v le notamment sa correspondance avec Sainte-Beuve.
II. R SUM
Partie I
St nio est tr s amoureux de L lia, et se plaint aupr s d elle des douleurs qu elle lui cause en ne r pondant pas ses avances. Il confesse ensuite sa jalousie l gard de Trenmor, un homme tr s myst rieux. La jeune femme lui raconte alors la vie de Trenmor, son pass de joueur, mais aussi de bagnard, et sa qualit de confident. Les deux hommes deviennent amis, et c est ainsi qu ils parviennent au chevet de L lia, qui est touch e par le chol ra. D ailleurs, Trenmor r ussit emp cher St nio de se suicider.
L tat de L lia ne s am liore pas, d autant qu aucun facteur ne vient aider sa condition : ni la religion, repr sent e par Magnus, ni la m decine, avec le docteur Kreyssneifetter, ni m me l amour (St nio) ou l amiti (Trenmor) ne peuvent l aider dans son combat contre la maladie. Pourtant, L lia parvient chapper la mort. Quelques semaines plus tard, le moine Magnus rencontre St nio dans les montagnes et lui avoue son amour pour L lia, qu il a tu jusque-l .
Parties II - III
L lia d cide d carter St nio pour quelques temps. Ce dernier est d sesp r , et la jeune femme voudrait r fl chir seule. D ailleurs, apr s l avoir envoy ailleurs pour une dur e d un mois, L lia r fl chit beaucoup la question de la douleur. Elle estime que c est un mal important, et qu elle reviendra donc au monde pour prouver sa souffrance.
Un jour qu elle se rend une f te donn e par un riche Italien, L lia rencontre Pulch rie, qui n est autre que sa s ur. Cette derni re est devenue une courtisane ; L lia lui raconte sa retraite dans un monast re en ruines, sa frigidit , ou encore l chec av r d un amour platonique.
Partie IV
L lia se donne St nio, car lui aussi est au m me bal. Au dernier moment toutefois, sa s ur la remplace. Le jeune homme est furieux, et il maudit L lia.
Partie V
St nio est de plus en plus d sesp r et, pour mettre un terme sa tristesse, se plonge dans une vie de d bauche. Toutefois, Trenmor parvient le pousser vers le couvent des Camaldules, afin que Magnus s occupe de lui. Mais St nio finit par se suicider la veille du retour de L lia et Trenmor.
L lia meurt pr s de son corps, trangl par Magnus, qui perd la t te de passion. Trenmor arrive sur les lieux trop tard.
III. PR SENTATION DES PERSONNAGES
L lia
L lia est pr sent e comme frigide, car aucun homme ne sait apparemment la satisfaire. En r alit , cette frigidit est une m taphore pour le sentiment d impuissance g n ral du personnage. L lia en effet est caract ris e par une n vrose et une douleur psychique difficile pallier, d autant qu elle est ath e en religion aussi bien qu en amour.