Les rêveries du promeneur solitaire

Fichesdelecture.Com, Vanessa Grosjean

Description

Cette fiche de lecture sur Les Rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau propose une analyse complète de l'oeuvre :

• une présentation de l'oeuvre
• un résumé des Rêveries du promeneur solitaire
• une présentation des axes d'analyse des Rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau

Notre fiche de lecture sur Les Rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau a été rédigée par un professeur de français.

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• Les Rêveries du promeneur solitaire
• Jean-Jacques Rousseau

Informations

• Publié par: FichesDeLecture.com
• Date de parution: 08 juin 2015
• Nombre de lectures: 8
• EAN13: 9782511034514
• Langue: Français

Extrait

Les r veries du promeneur solitaire
Jean-Jacques Rousseau
I. INTRODUCTION
Les R veries du promeneur solitaire constituent la derni re uvre de Rousseau. Il la r digea durant les deux derni res ann es de sa vie (de 1776 1778), ce r cit tait d ailleurs inachev et fut publi titre posthume en 1782. Ce sont la fois une autobiographie consid r e par certains comme la suite des Confessions mais aussi un ensemble de r flexions philosophiques. Au cours d une centaine de pages, l auteur emploie la premi re personne du singulier et rapporte quelques d tails sur sa vie.
Le livre se d coupe en dix chapitres de taille in gale, ou promenades, comme autant de r flexions sur la nature de l Homme et son Esprit. Rousseau tente de nous pr senter une vision philosophique du bonheur travers une vie paisible et une relation fusionnelle avec la nature.
Bien que cette uvre suive Les Confessions , il s agit ici d une invitation au voyage, une r flexion g n rale sur son mode de pens e.
II. R SUM
Premi re promenade
Rousseau affirme : " Je consacre mes derniers jours m' tudier moi-m me et pr parer d'avance le compte que je ne tarderai pas rendre de moi . C est un vieil homme qui sent que ses forces d clinent et l'abandonnent peu peu. C est pour cette raison qu il d clare : " Je dirai ce que j'ai pens tout comme il m'est venu et avec aussi peu de liaison que les id es de la veille en ont d'ordinaire avec celles du lendemain.
L auteur semble apais , n ayant plus aucune crainte qu on le vole ou qu on lui fasse de tort. Il se d voile au lecteur travers ces " R veries : " Ces feuilles ne seront proprement qu'un informe journal de mes r veries [...] elles peuvent tre regard es comme un appendice de mes " Confessions : mais je ne leur en donne plus le titre, ne sentant plus rien dire qui puisse le m riter.
Deuxi me promenade
Rousseau nous explique son approche particuli re de ses r veries : il ne fait pas seulement les d crire, il les revit chaque fois qu'il se les rem more. Il y a une immense m lancolie, notamment lorsqu il voque son accident survenu le jeudi 24 octobre 1776 : il se promenait dans le Nord-Est de Paris et certains ont cru sa mort bien qu'il ne souffrait que de quelques blessures. Au lieu de recevoir des hommages posthumes, sa m moire est salie. Rousseau condamne ces actes et son d go t des hommes s intensifie. Il parle encore de " complot universel .
Troisi me promenade
Rousseau semble attendre la mort sans inqui tude et consacre ses derniers jours " sortir de la vie, non meilleur, car cela n'est pas possible, mais plus vertueux qu'il n'y est entr . Malgr les attaques et les critiques dont il a t victime, il entend " consacrer le reste de sa vieillesse la patience, la douceur, la r signation, l'int grit , la justice impartiale .
Quatri me promenade
Rousseau annonce qu il d teste les mensonges et explique sa th orie de la v rit . Il existe deux cat gories de mensonges : les mensonges qui affectent les autres en leur faisant du tort, il s agit ici du vol du ruban lorsqu il a accus la servante. Ces mensonges sont condamner. Puis les mensonges portant sur des choses indiff rentes commises par plaisir ou r flexe. Il avoue employer cette forme de mensonges, cause de sa timidit ou par embrassement, mais sans pr m ditation. On lui a d ailleurs reproch dans Les Confessions d accentuer des mensonges superficiels afin de cacher une v rit plus grave.