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Description
Sujets
Informations
Publié par | FichesDeLecture.com |
Date de parution | 08 juin 2015 |
Nombre de lectures | 2 |
EAN13 | 9782511034590 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Lettres un ami allemand
Albert Camus
I. R SUM
Ce livre se compose de quatre lettres adress es aux Allemands, mais elles concernent aussi les Fran ais et les peuples des autres pays occup s d Europe. Dans sa pr face Camus insiste sur le fait que quand il crit " vous en parlant des Allemands, il entend s adresser aux nazis et non l ensemble du peuple.
II. PREMI RE LETTRE
D embl e Camus parle des jeunes Allemands de l avant-guerre qui se d claraient heureux d avoir un v ritable objectif pour leur pays. Il leur disait l poque que tout ne pouvait pas tre sacrifi cet objectif et surtout qu " Il est des moyens qui ne s excusent pas. Cinq ans plus tard, il se d clare toujours plus convaincu de ce qu il pensait. Il compare le courage des Fran ais qui r sistent celui des Allemands et en souligne toute la diff rence : " Car c est peu de chose que de savoir courir au feu quand on s y pr pare depuis toujours et quand la course vous est plus naturelle que la pens e. C est beaucoup au contraire que d avancer vers la torture et vers la mort, quand on sait de science certaine que la haine et la violence sont choses vaines par elle-m mes
Il constate l erreur des Fran ais qui ont par trop mis sur l intelligence plut t que sur la force brutale. Ils taient persuad s que la premi re l emporterait sur la seconde. Cette erreur co te aujourd hui beaucoup de morts, d ex cutions, de tortures, de s parations, mais elle permettra aux Fran ais de sortir, apr s la victoire, les mains pures de cette guerre et " d une puret , cette fois, d une grande victoire remport e contre l injustice et contre nous-m mes. Selon lui, l esprit alli l p e ne peut que vaincre la force aveugle et brutale. Le peuple fran ais se bat pour la Justice, pour une id e de l homme et surtout pas pour les " les dieux l ches que vous r v rez. ses yeux, la France sortira grandie de cette guerre et retrouvera toute la grandeur de ses valeurs historiques. Il est bien convaincu que les Fran ais aiment autant leur pays que les Allemands, mais qu ils n ont pas le sens du sacrifice aveugle qu ont montr les nazis et la jeunesse allemande qui les ont suivis.
III. DEUXI ME LETTRE
Camus insiste sur le fait que les Fran ais, avant la guerre, avaient choisi le d sordre plut t que l injustice et que cela s tait av r tre une erreur qu ils ont pay e tr s cher. Les " vous ont mis la justice apr s leur nation, ils servaient la puissance, alors que " nous r vions de donner la n tre sa v rit . " Vous me poussiez, dit-il, dans une voie qui tait la v tre et dans laquelle l intelligence avait honte d elle-m me et passait apr s votre sens des r alit s. Si les Fran ais ne savaient pas ce qu tait la v rit , aujourd hui, ils savent o est le mensonge en " vous regardant. Camus invoque un sens et dit que c est l existence de ce sens qui fera gagner la France. Ce sens, c est l homme, " l vidence humaine " Vous se bat contre ce qui, en l homme, n est pas sa patrie alors que la France se bat pour tout ce qui fait l homme et c est cette diff rence qui fera la victoire. " Vous , combat avec les seules armes de la violence et de la col re, dit Camus, mais les Fran ais ont toujours l intelligence et la col re s y ajoutent.